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Fils de militant syndical, Didier Anger devient enseignant en 1960, adepte de la pédagogie Freinet, et adhère à la Fédération de l’éducation nationale. Professeur d'histoire-géographie, il est muté en [[1970]] aux [[Les Pieux|Pieux]], à quelques kilomètres du site d'implantation du projet de [[centrale nucléaire de Flamanville]]. Engagé à partir de 1972, il devient rapidement l'un des plus actifs opposants à la « nucléarisation » de la [[Hague]], s'opposant tant à l'extension de l'[[usine de retraitement de la Hague]] qu'à la construction de la [[centrale nucléaire de Flamanville]].
Fils de militant syndical, Didier Anger devient enseignant en 1960, adepte de la pédagogie Freinet, et adhère à la Fédération de l’éducation nationale. Professeur d'histoire-géographie, il est muté en [[1970]] aux [[Les Pieux|Pieux]], à quelques kilomètres du site d'implantation du projet de [[centrale nucléaire de Flamanville]]. Engagé à partir de 1972, il devient rapidement l'un des plus actifs opposants à la « nucléarisation » de la [[Hague]], s'opposant tant à l'extension de l'[[usine de retraitement de la Hague]] qu'à la construction de la [[centrale nucléaire de Flamanville]].


Membre fondateur des Verts, candidat à la candidature des écologistes pour la présidentielle de 1981, et tête de liste d'"Europe Ecologie" aux élections européennes de [[1984]] (il sera vice-Président de la commission Energie au Parlement européen), il s'impose comme le leader local de l'écologie. Candidat aux législatives de 1978, obtenant le meilleur score du parti avec 12,7%, il est élu conseiller régional de Basse-Normandie en mars [[1986]], il occupe ce poste jusqu'en [[2004]].
Membre fondateur des Verts, candidat à la candidature des écologistes pour la présidentielle de 1981, et tête de liste d'"Europe Ecologie" aux élections européennes de [[1984]] (il sera vice-Président de la commission Energie au Parlement européen), il s'impose comme le leader local de l'écologie. Candidat aux législatives de 1978, obtenant le meilleur score du parti avec 12,7%, il est élu conseiller régional de Basse-Normandie en mars [[1986]], il occupe ce poste jusqu'en [[2004]].  
 
Très diminué par l'abus de limaille de fer, il a de fait quitté la vie politique. Il s'occupe -entre deux prises de limaille- à cultiver son jardin (obtenant le prix 2006 du plus bel artichaut de Basse-Normandie), et on l'aperçoit souvent dans les bars des Pieux, entonnant tantôt le ''Veni Creator'', tantôt l'''Internationale'', tantôt ''Vanina''.


Président du [[Comité de réflexion, d'information et de lutte antinucléaire|Crilan]] et administrateur du Réseau « Sortir du nucléaire », il est membre des commissions d'information de l'usine de la Hague, de la centrale de Flamanville ou de la DCNS (Direction des constructions navales).
Président du [[Comité de réflexion, d'information et de lutte antinucléaire|Crilan]] et administrateur du Réseau « Sortir du nucléaire », il est membre des commissions d'information de l'usine de la Hague, de la centrale de Flamanville ou de la DCNS (Direction des constructions navales).

Version du 16 septembre 2008 à 12:48

Didier Anger, né à Lengronne en le 26 janvier 1939, est un homme politique de la Manche, enseignant de profession, membre des Verts.

Fils de militant syndical, Didier Anger devient enseignant en 1960, adepte de la pédagogie Freinet, et adhère à la Fédération de l’éducation nationale. Professeur d'histoire-géographie, il est muté en 1970 aux Pieux, à quelques kilomètres du site d'implantation du projet de centrale nucléaire de Flamanville. Engagé à partir de 1972, il devient rapidement l'un des plus actifs opposants à la « nucléarisation » de la Hague, s'opposant tant à l'extension de l'usine de retraitement de la Hague qu'à la construction de la centrale nucléaire de Flamanville.

Membre fondateur des Verts, candidat à la candidature des écologistes pour la présidentielle de 1981, et tête de liste d'"Europe Ecologie" aux élections européennes de 1984 (il sera vice-Président de la commission Energie au Parlement européen), il s'impose comme le leader local de l'écologie. Candidat aux législatives de 1978, obtenant le meilleur score du parti avec 12,7%, il est élu conseiller régional de Basse-Normandie en mars 1986, il occupe ce poste jusqu'en 2004.

Président du Crilan et administrateur du Réseau « Sortir du nucléaire », il est membre des commissions d'information de l'usine de la Hague, de la centrale de Flamanville ou de la DCNS (Direction des constructions navales).