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« Couvent des Petites sœurs des pauvres (Cherbourg-Octeville) » : différence entre les versions

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Le [[16 mars]] [[1874]], un décret présidentiel signé de Mac Mahon autorise la fondation d'un couvent, « existant de fait à Cherbourg », par la congrégation des Petites sœurs des pauvres. Il autorise également l'acquisition de biens de plus d'un hectare, rue des Ormes.
Le [[16 mars]] [[1874]], un décret présidentiel signé de Mac Mahon autorise la fondation d'un couvent, « existant de fait à Cherbourg », par la congrégation des Petites sœurs des pauvres<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_s%C5%93urs_des_pauvres</ref>. Il autorise également l'acquisition de biens de plus d'un hectare, [[Rue des Ormes (Cherbourg-Octeville)|rue des Ormes]].


Le couvent est évacué durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Dès [[1939]], et jusqu'à la libération, elles s'installent dans la ferme de l'[[Abbaye de Bricquebec]].  
Le couvent est évacué durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Dès [[1939]], et jusqu'à la libération, elles s'installent dans la ferme de l'[[Abbaye de Bricquebec]].  

Version du 2 septembre 2016 à 15:57

L'ancien couvent des Petites sœurs des pauvres de Cherbourg-Octeville est un ancien établissement religieux.

La congrégation s'installe à Cherbourg vers 1868.

Le 16 mars 1874, un décret présidentiel signé de Mac Mahon autorise la fondation d'un couvent, « existant de fait à Cherbourg », par la congrégation des Petites sœurs des pauvres[1]. Il autorise également l'acquisition de biens de plus d'un hectare, rue des Ormes.

Le couvent est évacué durant la Seconde Guerre mondiale. Dès 1939, et jusqu'à la libération, elles s'installent dans la ferme de l'Abbaye de Bricquebec.

L'école des beaux-arts, fondée en 1912, s'y installe en février 1978 [2] et prend progressivement la totalité du bâtiment [3].

L'école emménage dans l'ancien hôpital des armées René-Le Bas en septembre 2011, et délaisse l'ancien couvent qui doit être détruit à l'exception de la chapelle, qui deviendrait une salle d'exposition[4]. Le 11 juin 2013, un peu avant minuit, un incendie détruit une partie des bâtiments [5].

Lors du dernier conseil municipal de Cherbourg-Octeville, en décembre 2015, il est acté que l'ensemble des bâtiments, y compris la chapelle, seront détruits, comme la résidence Jean-Levalois toute proche, faute d'intérêt architectural et de rénovation possible à moindre coût[6].

Notes et références

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_s%C5%93urs_des_pauvres
  2. « Nos années 70 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2012, p. 159.
  3. « Cherbourg-Octeville et son école, petite chronologie de l’Esbaco », site de la ville de Cherbourg-Octeville.
  4. « Les quatre écoles d'art normandes vont se regrouper », Ouest-France, 20 novembre 2009.
  5. « Incendie à l'ancienne école des beaux-arts », Ouest-France, 13 juin 2013.
  6. « Chronique d'une mort annoncée », La Presse de la Manche, 19 décembre 2015