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Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire

De Wikimanche

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Le Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (Crilan) est une association écologiste de la Manche, basée sur le Cotentin.

Histoire

En avril 1975, alors que le projet de centrale nucléaire émerge à Flamanville, des militants menés par Didier Anger créent le Comité régional d'information et de lutte anti-nucléaire de Basse-Normandie [1].

La déclaration ne paraît que plusieurs mois plus tard, en 1976 [1].

Elle est agréée au titre de la défense de l'environnement [1].

En avril 2018, son fondateur Didier Anger quitte la présidence de l'association [2].

En novembre 2018, quatre associations, dont le Crilan, déposent un recours devant le Conseil d'État pour faire annuler l'autorisation d'utiliser la cuve de l'EPR de Flamanville, délivrée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le mois précédent [3].

Le 19 mai 2019 à Cherbourg-en-Cotentin, l'assemblée générale porte au grand jour les dissensions internes, les « historiques » reprochant à la nouvelle équipe son attitude « bureaucratique » en privilégiant la communication au détriment de l'action [4]. Au terme de débats houleux, l'assemblée générale vote la dissolution de l'association par 18 voix sur 27 membres présents, après le départ du président qui refuse ce « suicide collectif » [4]. André Jacques dénonce peu après ce qu'il appelle un « putsch de quelques militants » et fait savoir qu'il étudie les moyens juridiques de faire annuler la décision en proposant une assemblée générale extraordinaire [5]. Le 2 juillet, la préfecture confirme que, conformément à la jurisprudence, « l'assemblée générale d'une association ne peut valablement délibérer que sur les points inscrits à l'ordre du jour figurant à la réunion ». Le point précis de la dissolution ne figurait donc pas à l'ordre du jour.

Quatre mois après, le Crilan se remet donc en ordre de marche, avec le même président et un nouveau bureau ; les dissidents regroupés autour de Didier Anger affirmant de leur côté qu'ils vont créer une nouvelle structure [6]. Le nouveau conseil d'administration entend mettre derrière lui le conflit avec les « historiques », qu'il juge « purement affectif », et affirme vouloir impulser un fonctionnement plus rigoureux et plus « collégial », en adéquation avec les réseaux nationaux Sortir du nucléaire et Arrêter le nucléaire, auxquels il a décidé d'adhérer [6].

Présidents

Effectifs

À la rentrée 2019, l'association compte 83 adhérents (150 adhérents en 2015 [1]).

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Géraldine Lebourgeois, « La légitimité du combat du Crilan », La Presse de la Manche, 5 janvier 2016.
  2. Didier Anger, « Une page se tourne au Crilan… », cyberacteurs.org, site internet, 23 avril 2018 (lire en ligne).
  3. Arnaud Le Gall, « Nucléaire. Nouveau recours contre l'EPR de Flamanville », Ouest-France, 28 novembre 2018 (lire en ligne).
  4. 4,0 et 4,1 Sarah Caillaud, « Crilan : fin de 40 ans de lutte antinucléaire », Ouest-France, 20 mai 2019.
  5. « Antinucléaires : le Crilan n'est pas mort », Ouest-France, site internet, 20 mai 2019.
  6. 6,0 et 6,1 Liza Marie-Magdeleine, « Après la crise de transition, la lutte antinucléaire se réorganise », Ouest-France, site internet, 17 septembre 2019, site internet (lire en ligne)..

Lien externe