Actions

Cheval dans la Manche

De Wikimanche

Révision datée du 4 septembre 2014 à 10:47 par Teddy (discussion | contributions) (→‎Chiffres-clés : chiffre d'affaires)

Le cheval tient une place économique et sportive importante dans la Manche.

Chiffres-clés

Ce secteur représente 6 000 emplois en Basse-Normandie, première région de France. Parmi ces 6 000 emplois, 3 000 sont dans la Manche[1].

22 000 chevaux sont élevés dans la Manche, dont 20 000 consacrés à la selle et à la course de loisirs[2].

L'élevage du cheval occupe 2 630 éleveurs [3], dont 1 412 pour les chevaux de selle, 589 pour les chevaux de trot, 357 pour les chevaux de trait, 301 pour les poneys, 105 pour le galop, et 185 pour les ânes [2].

Le chiffre d'affaires de la filière est estimé à 130 millions d'euros [4].

La filière équine emploie 2 940 salariés [3].

Il existe une centaine de centres equestres dans la Manche [3].

Histoire

La tradition équestre du département de la Manche est ancienne.

Sous le règne de Louis XIV, Colbert organise l'étalonnage public pour fournir l'armée en chevaux. L'arrêt du 17 octobre 1665 instaure les garde-étalons et le dépôt chez les particuliers des étalons propriété de l'État, mis à disposition des jumenteries.

À partir de 1693 le fils aîné de Louis XIV, Louis de France, dit le Grand Dauphin, possède un haras à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Autour se développe de nombreux élevages, et débute l'amélioration des chevaux autochtones avec les étalons du haras princier qui aboutit à la race du carrossier du Cotentin, utilisé comme cheval de trait et comme carossier jusqu'au début du XIXe siècle.

Le haras ferme à la mort du prince, en 1711, alors que le Haras du Pin est fondé dans l'Orne.

La fermeture des haras par l'Assemblée constituante en 1790 ouvre l'élevage aux particuliers, mais les guerres révolutionnaires et napoléoniennes contraignent Napoléon Ier à recréer, sous l'égide d'une direction générale des Haras, par décret impérial du 4 juillet 1806 six haras, complétés par cinq dépôts, dont l'un est implanté à Saint-Lô.

Au cours un XIXe siècle, le carrossier anglo-normand s'impose dans les fermes de la Manche.

Ephrem Houël met en place les premières courses de trot à partir de 1836 pour encourager les élevages locaux.

Races

Équipements

Événements

Bibliographie

Notes et références

  1. La Manche Libre, 26 février 2011.
  2. 2,0 et 2,1 « La Manche championne de l’élevage », Présence rurale, hors-série, juin 2009.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « La Manche, berceau du cheval », En direct du Conseil général, n° 44, janvier-février 2009.
  4. Manuel Sanson, « Au pied de l'obstacle », L'Express, n°3287, 2 juillet 2014.

Articles connexes