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Le '''cheval''' tient une place économique et sportive importante dans la [[Manche]].
Le '''cheval''' tient une place économique et sportive importante dans la [[Manche]].


== Données ==
== Chiffres-clés ==


{{formatnum:22000}} chevaux sont élevés dans la Manche, dont {{formatnum:20000}} consacrés à la selle et à la course de loisirs<ref name=presence >« [http://www.manche.chambagri.fr/iso_album/presence_rurale_special_elevage_juin_2009.pdf La Manche championne de l’élevage] », ''Présence rurale'', hors-série, juin 2009</ref>.
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Les chevaux de selle occupent 1 412 éleveurs, les chevaux de trot 589 éleveurs, ceux de trait 357 éleveurs, les poneys 301, le galop 105, et les ânes 185 éleveurs<ref name=presence />.
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== Histoire ==


La tradition équestre du département de la Manche est ancienne.  
La tradition équestre du département de la Manche est ancienne.  
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Sous le règne de Louis XIV, Colbert organise l'étalonnage public pour fournir l'armée en chevaux. L'arrêt du 17 octobre [[1665]] instaure les garde-étalons et le dépôt chez les particuliers des étalons propriété de l'État, mis à disposition des jumenteries.
Sous le règne de Louis XIV, Colbert organise l'étalonnage public pour fournir l'armée en chevaux. L'arrêt du 17 octobre [[1665]] instaure les garde-étalons et le dépôt chez les particuliers des étalons propriété de l'État, mis à disposition des jumenteries.


A partir de [[1693]] le fils aîné de Louis XIV, Louis de France, dit le Grand Dauphin, possède un haras à [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]]. Autour se développe de nombreux élevages, et débute l'amélioration des chevaux autochtones avec les étalons du haras princier qui aboutit à la race du carrossier du Cotentin, utilisé comme cheval de trait et comme carossier jusqu'au début du XIX{{e}} siècle.
À partir de [[1693]] le fils aîné de Louis XIV, Louis de France, dit le Grand Dauphin, possède un haras à [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]]. Autour se développe de nombreux élevages, et débute l'amélioration des chevaux autochtones avec les étalons du haras princier qui aboutit à la race du carrossier du [[Cotentin]], utilisé comme cheval de trait et comme carossier jusqu'au début du XIX{{e}} siècle.


Le haras ferme à la mort du prince, en [[1711]], alors que le Haras du Pin est fondé dans l'Orne.  
Le haras ferme à la mort du prince, en [[1711]], alors que le Haras du Pin est fondé dans l'Orne.  


La fermeture des haras par l'Assemblée constituante en 1790 ouvre l'élevage aux particuliers, mais les guerres révolutionnaires et napoléoniennes contraignent Napoléon I{{er}} à recréer sous l'égide d'une direction générale des Haras par décret impérial du 4 juillet 1806 six haras, complétés par cinq dépôts, dont l'un est implanté à [[Saint-Lô]].  
La fermeture des haras par l'Assemblée constituante en [[1790]] ouvre l'élevage aux particuliers, mais les guerres révolutionnaires et napoléoniennes contraignent Napoléon I{{er}} à recréer sous l'égide d'une direction générale des Haras par décret impérial du 4 juillet 1806 six haras, complétés par cinq dépôts, dont l'un est implanté à [[Saint-Lô]].  


Au cours un XIX{{e}} siècle, le carrossier anglo-normand s'impose dans les fermes de la Manche.
Au cours un XIX{{e}} siècle, le carrossier anglo-normand s'impose dans les fermes de la Manche.
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* [[Anglo-normand]]
* [[Anglo-normand]]


== Notes ==
==Équipements==
<references />
* [[Haras de Saint-Lô|Haras national]], à [[Saint-Lô]]
* Centre de promotion de l'élevage, à [[Saint-Lô]]
...


==Bibliographie==
==Bibliographie==
* Ephrem Houël, ''[http://www.bmlisieux.com/normandie/houel02.htm Le Cheval normand au moyen âge]'', (1881).  
* Ephrem Houël, ''[http://www.bmlisieux.com/normandie/houel02.htm Le Cheval normand au Moyen Âge]'', 1881.  
 
== Notes et références==
<references />


[[Catégorie:Faune de la Manche]]
[[Catégorie:Faune de la Manche]]
[[Catégorie:Économie de la Manche]]

Version du 1 avril 2011 à 15:13

Le cheval tient une place économique et sportive importante dans la Manche.

Chiffres-clés

22 000 chevaux sont élevés dans la Manche, dont 20 000 consacrés à la selle et à la course de loisirs[1].

L'élevage du cheval occupe 2 630 éleveurs [2], dont 1 412 pour les chevaux de selle, 589 pour les chevaux de trot, 357 pour les chevaux de trait, 301 pour les poneys, 105 pour le galop, et 185 pour les ânes [1].

La filière équine emploie 2 940 salariés [2].

Il existe une centaine de centres equestres dans la Manche [2].

Histoire

La tradition équestre du département de la Manche est ancienne.

Sous le règne de Louis XIV, Colbert organise l'étalonnage public pour fournir l'armée en chevaux. L'arrêt du 17 octobre 1665 instaure les garde-étalons et le dépôt chez les particuliers des étalons propriété de l'État, mis à disposition des jumenteries.

À partir de 1693 le fils aîné de Louis XIV, Louis de France, dit le Grand Dauphin, possède un haras à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Autour se développe de nombreux élevages, et débute l'amélioration des chevaux autochtones avec les étalons du haras princier qui aboutit à la race du carrossier du Cotentin, utilisé comme cheval de trait et comme carossier jusqu'au début du XIXe siècle.

Le haras ferme à la mort du prince, en 1711, alors que le Haras du Pin est fondé dans l'Orne.

La fermeture des haras par l'Assemblée constituante en 1790 ouvre l'élevage aux particuliers, mais les guerres révolutionnaires et napoléoniennes contraignent Napoléon Ier à recréer sous l'égide d'une direction générale des Haras par décret impérial du 4 juillet 1806 six haras, complétés par cinq dépôts, dont l'un est implanté à Saint-Lô.

Au cours un XIXe siècle, le carrossier anglo-normand s'impose dans les fermes de la Manche.

Ephrem Houël met en place les premières courses de trot à partir de 1836 pour encourager les élevages locaux.

Races

Équipements

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Bibliographie

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « La Manche championne de l’élevage », Présence rurale, hors-série, juin 2009.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « La Manche, berceau du cheval », En direct du Conseil général, n° 44, janvier-février 2009.