Actions

Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre

De Wikimanche

Révision datée du 31 août 2007 à 13:27 par HaguardDuNord (discussion | contributions) (Nouvelle page : '''Charles-Iréné Castel de Saint-Pierre''', est un penseur, né à Saint-Pierre-Eglise, membre de l'académie Française. Il fait ses études chez les Jésuites et entra dans ...)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Charles-Iréné Castel de Saint-Pierre, est un penseur, né à Saint-Pierre-Eglise, membre de l'académie Française.

Il fait ses études chez les Jésuites et entra dans les ordres. Il sera premier aumônier de la duchesse d’Orléans.

A Paris, il fréquente Bernard le Bouyer de Fontenelle, le Club de l'Entresol, et les salons de Madame de la Fayette et de la marquise de Lambert.

Il a été élu à l'Académie Française, en 1695, au fauteil 8, succédant à Jean-Louis Bergeret, sans avoir rien écrit. Cette élection marque alors la victoire au sein de l'Institut de France des "modernes" (Fontenelle, Charles Perrault) sur les "anciens" (Boileau, Racine, La Fontaine, Bossuet, Jean de La Bruyère).

Négociateur du Traité d'Utrecht (1712-13), il conçoit à partir ces difficiles négociations diplomatiques son "Projet de paix perpétuelle" (1713), préfiguration pionnière de la construction européenne et des organes internationaux tels la Société des Nations et l' ONU.

Réformateur, il publie en 1718 son livre la Polysynodie, très critique envers le régime autocrate de Louis XIV, mort peu de temps auparavant. Il est alors exclu de l'Institut, sans être pour autant remplacé.

A sa mort, Pierre-Louis Moreau de Maupertuis prendra son fauteuil à l'Académie Française.

Il est l'auteur des mots gloriole, bienfaisance et serait également à l'origine de l'idée du droit d'ingérence.