« Auguste Boudent-Godelinière » : différence entre les versions
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Version du 26 mars 2011 à 09:07
Auguste, Jean, Fleury, Boudent-Godelinière ou Boudent de la Godelinière, né aux Chambres en 1773, mort à Avranches le 22 janvier 1865, est un homme politique de la Manche, avocat de profession.
Auguste Boudent-Godelinière est le frère cadet de Jacques-François Boudent-Godelinière. Les deux frères, fils du greffier du juge de paix local, se font pour la première fois remarquer pendant la Révolution : le 25 ventôse an II (18 mars 1793), les deux jeunes gens manifestent bruyamment, avec d'autres habitants du quartier de Saint-Gervais, contre la présence de la garde municipale : celle-ci avait en effet été convoquée par le maire pour garantir l'ordre public lors de la levée d'un contingent de vingt hommes, en exécution de la loi du 24 février précédent [1].
Amateurs de musique, les deux frères participent également, le 16 ventôse an VII, à l'organisation d'un corps de musique à Avranches, dirigé par le sieur Daléchamps [1].
Auguste est nommé conseiller général de la Manche en 1808 [2]. Il écrit en 1811 un rapport remarquable comme commissaire pour délimiter les terrains domaniaux dans la baie du Mont Saint-Michel [3]. Il est de nouveau nommé conseiller général le 27 avril 1815 pendant les Cent-Jours [2]. Il siège à l'assemblée départementale jusqu'en 1833 [2].
Il est receveur particulier des Finances [2] de 1815 à 1848, succédant ainsi à Jean François Frémond dont il épouse la fille [3]. Il habite jusqu'à sa mort l'Hôtel de la Paix, situé au n° 27 de la rue de la Constitution à Avranches [3].
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Félix Jourdan, Avranches, ses Rues et Places, ses Monuments, ses Maisons principales, ses Habitants, leurs professions pendant la Révolution, avril 1909.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 « Réminiscences avranchoises », in Mémoires de la société d’archéologie, littérature, sciences et arts des arrondissements d’Avranches et de Mortain, décembre 1902, p. 141.