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Alexandre Bigot, né en [[1863]] à [[Cherbourg]] et mort en [[1953]] à Caen, est un géologue de la [[Manche]].
Alexandre Bigot, né en [[1863]] à [[Cherbourg]] et mort en [[1953]] à Caen, est un géologue de la [[Manche]].


Il passe son enfance et sa jeunesse à Cherbourg, où fait ses études primaires et secondaires. Passionné de sciences naturelles, il entreprend des études de géologie à l'université de Caen, puis décroche un doctorat ès sciences naturelles le 7 mars [[1890]] à la faculté des sciences de Paris, grâce à sa thèse intitulée ''L'archéen et le cambrien dans le nord du massif breton et leurs équivalents dans le Pays de Galles'', préparée sous la direction du professeur Hébert.
Il passe son enfance et sa jeunesse à Cherbourg, où il fait ses études primaires et secondaires. Passionné de sciences naturelles, il entreprend des études de géologie à l'université de Caen, puis décroche un doctorat ès sciences naturelles le 7 mars [[1890]] à la faculté des sciences de Paris, grâce à sa thèse intitulée ''L'archéen et le cambrien dans le nord du massif breton et leurs équivalents dans le Pays de Galles'', préparée sous la direction du professeur Hébert.


Il obtient alors le poste de professeur de géologie à la faculté des sciences de Caen. En 1894, il épouse Emma Eudes-Deslongchamps, fille du professeur Eugène Eudes-Deslongchamps auquel il a succédé. La famille de ce dernier possédait le château de Mathieu (Calvados), également appelé château Saint-Ouen, une belle demeure du 18{{e}} siècle construite sur des bâtiments plus anciens. Alexandre Bigot s'y installe alors avec sa famille, et poursuit l'œuvre de son beau-père et de Jacques-Amand Eudes-Deslongchamps, le père de ce dernier : elle consiste à effectuer des relevés géologiques sur tout le territoire normand, et de les cartographier.
Il obtient alors le poste de professeur de géologie à la faculté des sciences de Caen. En 1894, il épouse Emma Eudes-Deslongchamps, fille du professeur Eugène Eudes-Deslongchamps auquel il a succédé. La famille de ce dernier possédait le château de Mathieu (Calvados), également appelé château Saint-Ouen, une belle demeure du 18{{e}} siècle construite sur des bâtiments plus anciens. Alexandre Bigot s'y installe alors avec sa famille, et poursuit l'œuvre de son beau-père et de Jacques-Amand Eudes-Deslongchamps, le père de ce dernier : elle consiste à effectuer des relevés géologiques sur tout le territoire normand, et de les cartographier.

Version du 31 août 2009 à 17:35

Alexandre Bigot, né en 1863 à Cherbourg et mort en 1953 à Caen, est un géologue de la Manche.

Il passe son enfance et sa jeunesse à Cherbourg, où il fait ses études primaires et secondaires. Passionné de sciences naturelles, il entreprend des études de géologie à l'université de Caen, puis décroche un doctorat ès sciences naturelles le 7 mars 1890 à la faculté des sciences de Paris, grâce à sa thèse intitulée L'archéen et le cambrien dans le nord du massif breton et leurs équivalents dans le Pays de Galles, préparée sous la direction du professeur Hébert.

Il obtient alors le poste de professeur de géologie à la faculté des sciences de Caen. En 1894, il épouse Emma Eudes-Deslongchamps, fille du professeur Eugène Eudes-Deslongchamps auquel il a succédé. La famille de ce dernier possédait le château de Mathieu (Calvados), également appelé château Saint-Ouen, une belle demeure du 18e siècle construite sur des bâtiments plus anciens. Alexandre Bigot s'y installe alors avec sa famille, et poursuit l'œuvre de son beau-père et de Jacques-Amand Eudes-Deslongchamps, le père de ce dernier : elle consiste à effectuer des relevés géologiques sur tout le territoire normand, et de les cartographier.

Élu doyen de la Faculté des Sciences de Caen de 1907 à 1927, il prend sa retraite en 1933, et la chaire de géologie passe alors au professeur Louis Dangeard. Quoique retraité, il n'en poursuit pas moins ses recherches. À la suite des bombardements américains de 1944, qui entraînent entre autres la destruction de son laboratoire de l'Université, il contribue par ses connaissances exceptionnelles du sous-sol normand à l'étude des projets d'alimentation en eau des communes sinistrées de Basse-Normandie.

Alexandre Bigot meurt en 1953 au château Saint-Ouen, lauréat des plus hautes distinctions scientifiques et commandeur de la Légion d'honneur.

Le nom d'Alexandre Bigot fut donné au début des années 1960 à une rue de Caen [1], dans le nouveau quartier Calvaire Saint-Pierre construit au nord de la ville après la Seconde Guerre mondiale. Ce choix fut fait en raison de la proximité du campus et de la ville universitaire.

Annexes

Notes et références

  1. Ce nom est attesté en 1964 dans Les 50.000 adresses du Calvados et Annuaire Administratif Réunis, Caen, 1964, p. 321.