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'''Émile Eudes''', né à [[Roncey]] le 12 septembre 1843 et mort à Paris en 1888, est une personnalité de la Commune de Paris.<br>
'''Émile Eudes''', né à [[Roncey]] le 12 septembre [[1843]] et mort à Paris en [[1888]], est une personnalité de la Commune de Paris.<br>


Après des études à Saint-Lô, il s'établit à Paris où il fait des études en pharmacie.<br>
Après des études à Saint-Lô, il s'établit à Paris où il fait des études en pharmacie.<br>

Version du 24 août 2008 à 16:11

Émile Eudes, né à Roncey le 12 septembre 1843 et mort à Paris en 1888, est une personnalité de la Commune de Paris.

Après des études à Saint-Lô, il s'établit à Paris où il fait des études en pharmacie.
Il fréquente les milieux révolutionnaires et se lie à la franc-maçonnerie et participe aux activités des groupes de combat blanquistes.
Début aout 1870, il participe à une vaine attaque blanquiste contre la caserne des pompiers de La Villette. Arrêté ,il est condamné à mort. La défaite de Sedan et la proclamation de la République le sauvent. Durant le siège de Paris par les Allemands, il devient membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements, et capitaine du 138e bataillon de la Garde nationale.
Il participe au soulèvement du 31 octobre 1870 contre le Gouvernement de la Défense nationale. À la tête des Gardes nationaux, il s'empare de l'Hôtel de Ville et propose sans succès de marcher immédiatement sur Versailles où se trouvent l'Assemblée nationale et le gouvernement Thiers.
Il est nommé Délégué à la Guerre par le Comité central de la garde nationale. Il est élu au Conseil de la Commune par le XIe arrondissement et siège à la commission exécutive et à la commission de la Guerre.
Il est un des instigateurs de la désastreuse offensive des communards en direction de Versailles. Nommé inspecteur des forts de la Rive gauche et commandant de la 2e brigade active de réserve, il combat sur les barricades pendant la Semaine sanglante.
Il est élu au Comité de Salut public.
Il réussit à se réfugier en Suisse puis à Londres. Condamné à mort par contumace 1872, il revient en France après l'amnistie de 1880.
Il collabore au journal d'Auguste Blanqui Ni Dieu ni Maître, puis à L'Homme Libre qu'il fonde avec Édouard Vaillant.
Il décède en 1888, il est inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris.