« Église Saint-Pierre (Le Mesnil-Herman) » : différence entre les versions
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Le maître-autel, le tabernacle et le retable forment un bel exemple de l'art de la Réforme catholique. Commandité par le curé A. Lenoir, l'ensemble est réalisé en [[1688]] par le menuisier Jean Sebert. C'est l'un des autels-retables les plus anciennement datés de la Manche. Deux statues en bois peint et doré ornent les ailes du retable. Saint Pierre, à gauche, représenté avec ses ornements pontificaux, est assis dans une cathèdre et coiffé de la tiare symbolisant la triple royauté du chef de l'Église. Il porte la date de [[1616]], mais l'œuvre est sans doute un peu plus ancienne. La statue de saint Jean-Baptiste, à droite, de [[1686]], est de peu antérieure à la mise en place du retable. | Le maître-autel, le tabernacle et le retable forment un bel exemple de l'art de la Réforme catholique. Commandité par le curé A. Lenoir, l'ensemble est réalisé en [[1688]] par le menuisier Jean Sebert. C'est l'un des autels-retables les plus anciennement datés de la Manche. Deux statues en bois peint et doré ornent les ailes du retable. Saint Pierre, à gauche, représenté avec ses ornements pontificaux, est assis dans une cathèdre et coiffé de la tiare symbolisant la triple royauté du chef de l'Église. Il porte la date de [[1616]], mais l'œuvre est sans doute un peu plus ancienne. La statue de saint Jean-Baptiste, à droite, de [[1686]], est de peu antérieure à la mise en place du retable.<ref>"Le patrimoine religieux du canton de Canisy", collection Itinéraires du patrimoine, septembre 1999, DRAC de Basse-Normandie à l'initiative de la Communauté de communes du Canton de Canisy</ref> | ||
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Version du 15 octobre 2018 à 17:48
L'église Saint-Pierre du Mesnil-Herman est un édifice catholique de la Manche.
L'église Saint-Pierre garde la mémoire du passage, le 17 août 1714, de saint Louis-Marie Grignon de Montfort que représentent une petite statue située dans la nef ainsi que les six vitraux réalisés par le peintre verrier Mauméjean après les bombardements de 1944.
La nef a conservé des éléments de la période médiévale. Le chœur, plus étroit mais presque aussi long a été transformé au 17e siècle et au début du 18e siècle. La sacristie qui le prolonge à l'est fut en partie édifiée en 1748.
Le clocher, de plan carré, est élevé légèrement en retrait de la façade occidentale, construite en 1704 par le curé A. Lenoir.
De chaque côté de la nef, les autels secondaires du 19e siècle, en bois peint et doré, sont dédiés à l'ange gardien au nord et à la Vierge au sud.
Le maître-autel, le tabernacle et le retable forment un bel exemple de l'art de la Réforme catholique. Commandité par le curé A. Lenoir, l'ensemble est réalisé en 1688 par le menuisier Jean Sebert. C'est l'un des autels-retables les plus anciennement datés de la Manche. Deux statues en bois peint et doré ornent les ailes du retable. Saint Pierre, à gauche, représenté avec ses ornements pontificaux, est assis dans une cathèdre et coiffé de la tiare symbolisant la triple royauté du chef de l'Église. Il porte la date de 1616, mais l'œuvre est sans doute un peu plus ancienne. La statue de saint Jean-Baptiste, à droite, de 1686, est de peu antérieure à la mise en place du retable.[1]
Notes et références
- ↑ "Le patrimoine religieux du canton de Canisy", collection Itinéraires du patrimoine, septembre 1999, DRAC de Basse-Normandie à l'initiative de la Communauté de communes du Canton de Canisy
Liens internes