Paul Arondel
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Paul Victor Richard Aimé Arondel, né à Saint-Nicolas-près-Granville le 3 avril 1888 et mort à Viry-Châtillon (Seine-et-Oise) le 30 novembre 1912, est un aviateur de la Manche.
Paul Arondel naît dans le quartier du Couvent, à Saint-Nicolas-près-Granville. Il est le fils d'Ambroise Arondel, jardinier, et d'Anne Pinto, femme de ménage.
Incorporé au 25e régiment d'infanterie à partir du 6 octobre 1909, il est réformé par la commission spéciale de Cherbourg pour « hystérie & somnambulisme » (crises fréquentes). Il s'installe ensuite à Puteaux (Seine), au 71, rue de la République, et fait son apprentissage d'aviateur dans l'aviation à Issy-les-Moulineaux (Seine) en mars 1912. Il obtient le brevet n°827 de l'Aéro-club de France le 5 avril [1] et s'envole aussitôt à Saint-Pair-sur-Mer où il donne des séances d'aviation [2]. Il fait ensuite « de nombreuses exhibitions dans le midi et le centre de la France, donnant partout l'impression d'une adresse extraordinaire » [1].
Le 1er septembre 1912, il doit assurer une démonstration à Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze) mais le terrain d'aviation est exigu et la manœuvre difficile. L'aile gauche de son monoplan s'accroche dans une haie et l'aéronef retombe d'une hauteur de dix mètres [3]. Arondel rentre à Paris pour tenter le prix du Conseil général à bord d'un monoplan qu'il a construit lui-même [4].
Le 30 novembre 1912 vers 15 h 30, il part de l'aérodrome de Viry-Châtillon sur un monoplan Blériot-Anzani [5] pour regagner son hangar situé à Issy-les-Moulineaux. Effectuant « un virage trop brusque » à une hauteur d'environ soixante mètres, il s'écrase et meurt sur le coup, âgé de vingt-quatre ans [1].