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Discussion:Cherbourg, par Alexis de Tocqueville (1846)

De Wikimanche

Pinaillons, pinaillons, il en restera toujours quelque chose…

A-t-on vraiment L'y Duc dans la note du cher Alexis ? (comme les numéros des vers ne sont pas indiqués, je n'ai pas retrouvé le passage). Cette orthographe est absurde (il s'agit de li duc « le duc »), et s'il a vraiment écrit ça, peut-être pourrait-on faire une note pour rectifier. J'ai également un doute pour y furent à la dernière ligne de la citation (Wace aurait normalement écrit i furent). D'où le problème : faut-il respecter les erreurs de citations (car je crois qu'il y en a) sans même les signaler ? Le petit emmerdeur le célèbre paléographe, Dominique Fournier 25 septembre 2009 à 23:29 (CEST).

Je l'ai écrit que pour toi. Je savais que tu allais pinailler ;o). La source [1]. savoir si c'est Toc-toc ou l'éditeur qui foire, je ne sais point. Il y a une autre version, issue de la rééditions des œuvres de Monsieur, par Madame [2]. Je suis parti sur le texte original, mais pas contre une correction selon la 2e version puisqu'elle existe. Pour le reste, la question du respect des erreurs me semble obligatoire, dans la logique "document d'archives", quitte à mentionner en note les remarques (en séparant ces notes au notes de l'auteur...). Pffff, j'ai même pas encore copier la moitié du texte ! HaguardDuNord 25 septembre 2009 à 23:43 (CEST)
La seconde édition est incontestablement meilleure que la première, et je pense qu'on peut s'y tenir (en signalant éventuellement que Madame a corrigé feu Monsieur). Ceci dit, les y des deux derniers vers me chagrinent (sans parler des accents sur les à) : Wace n'utilise jamais cette graphie (ni personne d'autre à cette époque, d'ailleurs; c'est une graphie tardive), et je suis curieux de savoir d'où elle vient. Il est vrai qu'au 19e siècle, on prenait souvent quelques libertés avec l'orthographe des documents historiques, que l'on modernisait sans trop de scrupules. Mais bon, comme disait l'inventeur du modem au PDG d'Orange, il faut en prendre son parti. Dominique Fournier 26 septembre 2009 à 00:19 (CEST).
Tiens, tant que t'es là : Monsieur met toujours un trait d'union après "très" genre "très-inutile", c'est une coquetterie ou une pratique disparue ? HaguardDuNord 26 septembre 2009 à 00:45 (CEST)
C'est l'orthographe habituelle jusqu'à la fin du 19e siècle. En consultant d'un doigt agile et faiblement humecté quelques précieux volumes de ma bibliothèque, je note que la sixième édition du Dictionnaire de l'Académie française (1835) en fait toujours usage, mais que celle-ci disparaît dans la septième (1877). C'est dans cette même édition que l'on passe de poëme, poëte (orthographe qu'utilise encore Baudelaire) à poème, poète, et que piége, siége, collége s'écrivent désormais piège, siège, collège, d'après la prononciation. Tout ceci est à la page xi de la Préface de cette édition. D'autres questions ? :o) Dominique Fournier 26 septembre 2009 à 12:57 (CEST).
Reste la Grande question sur la vie, l'univers et le reste, bien sûr ! :o) HaguardDuNord 26 septembre 2009 à 13:19 (CEST)

Enluminure

Je m'étais posé la question en le transcrivant : faut-il l'illustrer d'éléments extérieurs ? Dans la logique "document d'archives", je m'étais dit plutôt non, me limitant à la gravure présente dans l'ouvrage initial. Mais c'est en effet un peu terne. Bref, tel le sage, je sais que je ne sais pas... HaguardDuNord 29 octobre 2009 à 08:34 (CET)

L'ensemble, c'est vrai, est un peu rébarbatif. J'ai ajouté l'enluminure un peu pour voir ce que cela donnait. Comme toi, je m'interroge. D'autres lumières ? Teddy 29 otobre 2009 à 10:10.
C'est aussi ce qui me limite à reproduire la première partie de Quand on voyage de Théophile Gautier sur Cherbourg et Tourlaville. Avec 50 pages, je crains que ce soit indigeste... HaguardDuNord 29 octobre 2009 à 20:50 (CET)
En ce qui me concerne, les illustrations ne me gênent pas : elles ne modifient en aucun cas le texte, qui n'est par ailleurs égayé que par quelques notes érudites dont les liens bleus et rouges s'harmonisent certes à ravir avec ceux qui précèdent… Je pense que l'on peut en rajouter sans dommage (des illustrations), et peut-être même espacer les paragraphes ? Comme disent toujours les éditeurs, "il faut que ça respire…". À moins d'être absolument passionné par la chose, un lecteur occasionnel sera sans doute rebuté par l'aspect monolithique du texte. Il me semble que la présentation a beaucoup d'importance, et qu'un texte d'un seul tenant, et qui plus est composé en helvetica (mais ça, on ne peut apparemment rien y faire), se lit beaucoup plus difficilement que le même, réparti en pages de petit format (in-8° ou in-16°), et composé en Garamond ou en Didot (ou même en caractères 19e, comme c'était le cas pour Alexis). Le petit esthète de bois 29 octobre 2009 à 22:45 (CET).