Bon-François Henry
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Bon-François Désiré Henry, né à Cherbourg le 21 avril 1802 (1er floréal an X) et mort à Namur (Belgique) le 19 juillet 1869, est une personnalité de la Manche, commandant de la garde nationale de Cherbourg de son état.
Il est le fils de Jacques Phillipe François Henry, marchand tanneur, et de Louise Jeanne Marie Françoise Vittrel. Il est également le neveu de Thomas Henry.
Conseiller municipal de Cherbourg, il compte parmi les fondateurs de la société d'horticulture de la ville [1]. En mars 1846, il prend la tête du comité local de soutien aux insurgés polonais qui se forme après le soulèvement de Cracovie [2]. En avril, il est élu conseiller général de la Manche en remplacement de Nicolas Noël-Agnès [3]. Il recueille plus de quarante mille voix aux élections législatives de 1848 mais n'est pas élu.
Henry démissionne de son poste de commandant de la garde nationale en 1850, mais cette démission n'est pas acceptée [4].
Amateur d'art, il est également conservateur du musée de Cherbourg. C'est ainsi qu'il s'intéresse en 1867 aux premières esquisses de Guillaume Fouace, pour lequel il fait voter une bourse au conseil municipal afin qu'il puisse partir étudier à Paris [5].
Il est vénérable de la loge maçonnique de Cherbourg, qu'il réorganise. C'est en cette qualité qu'il visite les loges belges lorsqu'il meurt à Namur [6]. Ses obsèques sont célébrées à Cherbourg [7].
Notes et références
- ↑ Notice nécrologique de la Société (lire en ligne).
- ↑ La Réforme, 21 mars 1846.
- ↑ Journal des villes et des campagnes, 26 avril 1846.
- ↑ Journal de Granville, 9 novembre 1850.
- ↑ Edmond Thin, Cherbourg, bastion maritime du Cotentin, 1990.
- ↑ Le Siècle, 28 juillet 1869.
- ↑ Le Rappel, 31 juillet 1869.