« Gilles Bouillie » : différence entre les versions
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Célibataire, Gilles Bouillie meurt d'une fluxion de poitrine à son domicile, 12, impasse de la Fontaine, le {{date-|22|6|1883}}, âgé de cent-deux ans. À son décès, il est le doyen des armées du Premier Empire <ref name = dico> ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1 | Célibataire, Gilles Bouillie meurt d'une fluxion de poitrine à son domicile, 12, impasse de la Fontaine, le {{date-|22|6|1883}}, âgé de cent-deux ans. À son décès, il est le doyen des armées du Premier Empire <ref name = dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, ISBN 291454190. </ref>. Il y a foule aux obsèques du dernier des grognards de la Manche. | ||
: « Ses traditions d'honneur et de droiture ont été pieusement recueillies par ses neveux. L'un d'eux, M. [[Joseph-Alfred Liais|Alfred Liais]], fut, sous le second Empire, maire de Cherbourg : un autre, M. [[Adrien Liais]], avait vu s'ouvrir pour lui une brillante carrière dans la magistrature qu'il sut briser quand sa loyauté lui en fit un devoir. » <ref> « Un vieux brave », ''La Patrie'', 29 juin 1883. </ref> | |||
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Gilles Louis Bouillie, né à Gouvets le 10 mai 1781 [1] et mort à Caen (Calvados) le 21 juin 1883 [2], est une personnalité de la Manche.
Le doyen des grognards
Gilles Bouillie est le fils de Louis Bouillie, laboureur, et d'Anne Briard, propriétaires à Gouvets.
Il est un conscrit de l’An VIII. En 1804, il assiste, au camp de Boulogne, à la première distribution de croix de la Légion d’honneur [3].
La paix revenue, il s’établit comme négociant à Caen où il est élu président du tribunal de commerce pour la première fois en 1824, puis réélu quatre fois [3]. Il est également membre de la chambre consulaire pendant quinze ans et administrateur des hospices pendant vingt-trois ans [4]. Il aurait longtemps fait partie du conseil municipal de la ville [5].
Célibataire, Gilles Bouillie meurt d'une fluxion de poitrine à son domicile, 12, impasse de la Fontaine, le , âgé de cent-deux ans. À son décès, il est le doyen des armées du Premier Empire [3]. Il y a foule aux obsèques du dernier des grognards de la Manche.
- « Ses traditions d'honneur et de droiture ont été pieusement recueillies par ses neveux. L'un d'eux, M. Alfred Liais, fut, sous le second Empire, maire de Cherbourg : un autre, M. Adrien Liais, avait vu s'ouvrir pour lui une brillante carrière dans la magistrature qu'il sut briser quand sa loyauté lui en fit un devoir. » [6]
Distinction
- Légion d'honneur : « Chevalier » () [7]
- Médaille de Sainte-Hélène
Notes et références
- ↑ Naissance : « Acte de baptême » — Archives de la Manche — (BMS) Gouvets 1773-1782 (E7) — Vue : 95/109 —
- ↑ Décès : « Acte 708 » — Archives du Calvados — (décès) Caen 1883 (4E 9090) — Vue : 182/191.
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, ISBN 291454190.
- ↑ La Gazette de Château-Gontier, 28 juin 1883.
- ↑ Le Petit Moniteur universel, 10 mai 1881.
- ↑ « Un vieux brave », La Patrie, 29 juin 1883.
- ↑ Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (LH//313/56) (consulter en ligne)