Actions

Alphonse Lattier de Bayanne

De Wikimanche

La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

Alphonse Hubert de Lattier de Bayanne, né à Valence (aujourd'hui dans la Drôme) le 30 août 1739 et mort à Paris le 26 juillet 1818, est une personnalité catholique de la Manche.

Biographie

Troisième fils de Louis, seigneur d'Orcinas, et de Catherine de Sibeud de Saint-Ferriol, il est docteur en Sorbonne.

Chanoine de Valence, il est nommé grand vicaire du diocèse de Coutances puis abbé de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) en 1770. En 1772, il reçoit en commende l'abbaye du Vœu de Cherbourg, qu'il détient jusqu'à la Révolution.

Il devient grand vicaire de l'évêque de Rodez et, reçu chevalier de Malte le 12 juin 1777, il obtient une charge d'auditeur de Rote à Rome, lui permettant d'échapper aux troubles révolutionnaires.

Il participe à la négociation du Concordat de 1802 entre le Vatican et la France, ce qui lui vaut d'être fait cardinal en 1801 par le pape, ainsi que comte d'Empire et grand officier de la Légion d'honneur par Napoléon Ier en 1805.

En 1807, il est à nouveau chargé par le pape de négociations avec Napoléon, qui n'aboutissent pas, mais permettent au cardinal de gagner la confiance de l'Empereur qui l'inclut parmi les 8 conseillers du pape lors de son internement à Fontainebleau pour la signature du concordat du 25 janvier 1813. Bayanne obtient un siège au Sénat, ne siégeant que pour voter la déchéance de l'Empereur, appelé dès lors à siéger à la Chambre de pairs. Il félicite Napoléon à son retour de l'île d'Elbe, et participe à l'assemblée du Champ-de-Mai, sans être Pair durant les Cent-Jours, et en recouvrant ce siège à la seconde Restauration.

Lien externe