« Alcatel » : différence entre les versions
De Wikimanche
Aucun résumé des modifications |
|||
| (10 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
Elle prend la suite de CIT-Alcatel, elle-même précédemment dénommée Compagnie industrielle des télécommunications ([[CIT]]), qui avait auparavant fusionné avec [[Compélec]]. | Elle prend la suite de CIT-Alcatel, elle-même précédemment dénommée Compagnie industrielle des télécommunications ([[CIT]]), qui avait auparavant fusionné avec [[Compélec]]. | ||
[[Alcatel]] dispose de deux unités dans les années 1980, l’une à [[Cherbourg]], puis [[Tourlaville]] (anciennement [[Thomson CSF]]), l’autre à [[Querqueville]] (Alcatel CIT). L'usine de Querqueville emploie alors | [[Alcatel]] dispose de deux unités dans les années 1980, l’une à [[Cherbourg]], puis [[Tourlaville]] (anciennement [[Thomson CSF]]), l’autre à [[Querqueville]] (Alcatel CIT). L'usine de Querqueville emploie alors deux mille personnes, essentiellement des femmes. Considérées comme des fleurons du groupe, ces usines sont toutes deux spécialisées respectivement dans les faisceaux hertziens et les centraux téléphoniques électroniques. | ||
L'usine de Querqueville reçoit la visite de François Mitterrand le 16 décembre [[1982]] lors d'un déplacement officiel du président de la République dans la Manche. | L'usine de Querqueville reçoit la visite de [[François Mitterrand et la Manche|François Mitterrand]] le 16 décembre [[1982]] lors d'un déplacement officiel du président de la République dans la Manche. | ||
L'annonce de la fermeture de l'usine de Querqueville est faite par la direction en janvier [[1995]]. L'usine ferme effectivement en mai [[1996]]. | L'annonce de la fermeture de l'usine de Querqueville est faite par la direction en janvier [[1995]]. L'usine ferme effectivement en mai [[1996]]. | ||
| Ligne 13 : | Ligne 13 : | ||
En [[2002]], Alcatel se déleste également de l’unité de Tourlaville au profit de [[Sanmina]], filiale du groupe d'électronique américain Sanmina-SCI. | En [[2002]], Alcatel se déleste également de l’unité de Tourlaville au profit de [[Sanmina]], filiale du groupe d'électronique américain Sanmina-SCI. | ||
En octobre [[2006]], une Association de défense des anciens d'Alcatel CIT-Querqueville (ADAAQ) est créée. Elle a son siège à [[Quettehou]]. Une Association des salariés et des anciens d'Alcatel CIT-Querqueville est | En octobre [[2006]], une Association de défense des anciens d'Alcatel CIT-Querqueville (ADAAQ) est créée. Elle a son siège à [[Quettehou]]. Une Association des salariés et des anciens d'Alcatel CIT-Querqueville est créée en mars [[2007]] à Querqueville. | ||
Cofidur reprend l’activité service après-vente d’Alcatel, soit 5 % de l’activité initiale, et quelques dizaines de salariés <ref>Gérald Lerouvreur, « Sanmina loue 5 000 m² au groupe Cofidur », ''Ouest-France'', 17 avril 2008 [http://www.cherbourg.maville.com/actu/actudet_-Sanmina-loue-5-000-m2-au-groupe-Cofidur-_loc-616903_actu.Htm]</ref>. | Cofidur reprend l’activité service après-vente d’Alcatel, soit 5 % de l’activité initiale, et quelques dizaines de salariés <ref> Gérald Lerouvreur, « Sanmina loue 5 000 m² au groupe Cofidur », ''Ouest-France'', 17 avril 2008 [http://www.cherbourg.maville.com/actu/actudet_-Sanmina-loue-5-000-m2-au-groupe-Cofidur-_loc-616903_actu.Htm (''lire en ligne'')]. </ref>. | ||
Une autre usine Alcatel a longtemps prospéré à [[Coutances]]. Elle était spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés. Elle a été rachetée en [[2003]] par cinq de ses cadres, qui ont fondé [[Elvia PCB]]. | Une autre usine Alcatel a longtemps prospéré à [[Coutances]]. Elle était spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés. Elle a été rachetée en [[2003]] par cinq de ses cadres, qui ont fondé [[Elvia PCB]]. | ||
==Bibliographie== | ==Bibliographie== | ||
* Sylvie Malsan, ''Les Filles d'Alcatel'', éditions Octares, 2001 | * Sylvie Malsan, ''Les Filles d'Alcatel'', éditions Octares, 2001. | ||
{{Notes et références}} | |||
[[Catégorie: | [[Catégorie:Ancienne entreprise de l'agglomération cherbourgeoise]] | ||
[[Catégorie:Entreprise de | [[Catégorie:Querqueville]] | ||
[[Catégorie:Entreprise de Coutances]] | |||
Dernière version du 19 décembre 2023 à 18:02
Alcatel est une ancienne entreprise liée au département de la Manche, spécialisée dans la téléphonie, implantée à Querqueville.
Elle prend la suite de CIT-Alcatel, elle-même précédemment dénommée Compagnie industrielle des télécommunications (CIT), qui avait auparavant fusionné avec Compélec.
Alcatel dispose de deux unités dans les années 1980, l’une à Cherbourg, puis Tourlaville (anciennement Thomson CSF), l’autre à Querqueville (Alcatel CIT). L'usine de Querqueville emploie alors deux mille personnes, essentiellement des femmes. Considérées comme des fleurons du groupe, ces usines sont toutes deux spécialisées respectivement dans les faisceaux hertziens et les centraux téléphoniques électroniques.
L'usine de Querqueville reçoit la visite de François Mitterrand le 16 décembre 1982 lors d'un déplacement officiel du président de la République dans la Manche.
L'annonce de la fermeture de l'usine de Querqueville est faite par la direction en janvier 1995. L'usine ferme effectivement en mai 1996.
En 1997, Cofidur reprend une partie des activités avec une centaine de salariés.
En 2002, Alcatel se déleste également de l’unité de Tourlaville au profit de Sanmina, filiale du groupe d'électronique américain Sanmina-SCI.
En octobre 2006, une Association de défense des anciens d'Alcatel CIT-Querqueville (ADAAQ) est créée. Elle a son siège à Quettehou. Une Association des salariés et des anciens d'Alcatel CIT-Querqueville est créée en mars 2007 à Querqueville.
Cofidur reprend l’activité service après-vente d’Alcatel, soit 5 % de l’activité initiale, et quelques dizaines de salariés [1].
Une autre usine Alcatel a longtemps prospéré à Coutances. Elle était spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés. Elle a été rachetée en 2003 par cinq de ses cadres, qui ont fondé Elvia PCB.
Bibliographie
- Sylvie Malsan, Les Filles d'Alcatel, éditions Octares, 2001.
Notes et références
- ↑ Gérald Lerouvreur, « Sanmina loue 5 000 m² au groupe Cofidur », Ouest-France, 17 avril 2008 (lire en ligne).