Aber Wrac'h
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L'Aber Wrac'h est un pétrolier de la Manche.
Il est construit par l'arsenal de Cherbourg [1].
La construction commence le 21 novembre 1962 [2]. L'Aber Wrac'h a la particularité d'être construit en deux tronçons [2]. La partie arrière est mise à l'eau le 24 avril 1963 [2]. La construction de la partie avant commence alors dans le bassin où est amarrée la partie arrière [2]. L'appareil moteur est fourni par les Constructions mécaniques de Normandie [2].
Le pétrolier est lancé le 21 novembre 1963 [2]. Il est admis au service actif le 27 mars 1966 et basé à Cherbourg [2].
Affecté à la force Alpha nouvellement créée en Polynésie, il rallie Papeete (Tahiti) le 1er juin 1966 et participe à la surveillance des essais nucléaires français [2]. Il rentre à Cherbourg le 26 décembre suivant [2]. Il appareille de nouveau pour Papeete le 13 mars 1968 et revient à Cherbourg le 22 janvier 1969 avant d'être affecté à la flottille de l'Atlantique à Brest (Finistère) [2]. Il revient à Cherbourg pour un grand carénage d'avril à décembre 1973 [2]. En 1983, il est affecté à la flottille de la Méditerranée basée à Toulon (Var) [2]. Il est désarmé en octobre 1988 et finit sa carrière comme brise-lames devant la presqu'île de Saint-Mandrier (Var) [2]. Il est finalement coulé comme cible de tir le 14 mai 1996 [2].
L'Aber Wrac'h est le dernier bâtiment de surface construit par l'arsenal de Cherbourg.
Caractéristiques
N° de coque : A619. Longueur : 86,60 mètres. Maître-bau : 12,20 m. Tirant d'eau : 5,80 m. Déplacement : 12 220 tonnes. Puissance : 2 280 cv. Vitesse : 12 nœuds. Équipage : 47 hommes. Armement : 1 canon de 40 mm.