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Le curé Alphonse Jacques Dufour fait construire la sacristie en [[1849]] ; deux ans plus tard, jugeant l'édifice trop petit, il fait ériger, au nord de la nef, la chapelle de la Vierge destinée aux femmes. De même, en [[1852]], il fait construire une chapelle identique en l'honneur de saint Louis, au sud de la nef, à l'usage des hommes. En [[1897]], l'architecte Robin procède à la restauration de la nef.
Le curé Alphonse Jacques Dufour fait construire la sacristie en [[1849]] ; deux ans plus tard, jugeant l'édifice trop petit, il fait ériger, au nord de la nef, la chapelle de la Vierge destinée aux femmes. De même, en [[1852]], il fait construire une chapelle identique en l'honneur de saint Louis, au sud de la nef, à l'usage des hommes. En [[1897]], l'architecte Robin procède à la restauration de la nef.


Suite aux dommages de la [[Seconde Guerre mondiale]], l'architecte Sénéchal<ref name=inv>''[http://objet.art.manche.fr/xml/images/inventaire_patrimoine_reconstruction_2011.pdf Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche]'', Conseil général de la Manche, Conservation des antiquités et objets d’art, 2011.</ref> est chargé d'établir des plans et devis. Il choisit, contrairement à celui de [[Quibou]], de ne pas doter l'église d'éléments modernes mais de la reconstruire à l'identique. L'édifice, restauré grâce aux crédits du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, est consacré le [[26 septembre]] [[1949]]. L'aménagement du sanctuaire est réalisé en [[1951]] par Maurice Rocher, directeur de l'Art sacré à Paris, qui est l'auteur du grand décor mural peint représentant la Crucifixion.<ref>"Le patrimoine religieux du canton de Canisy", collection Itinéraires du patrimoine, septembre 1999, DRAC de Basse-Normandie à l'initiative de la Communauté de communes du Canton de Canisy</ref>
Suite aux dommages de la [[Seconde Guerre mondiale]], l'architecte Sénéchal est chargé d'établir des plans et devis. Il choisit, contrairement à celui de [[Quibou]], de ne pas doter l'église d'éléments modernes mais de la reconstruire à l'identique. L'édifice, restauré grâce aux crédits du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, est consacré le [[26 septembre]] [[1949]]. L'aménagement du sanctuaire est réalisé en [[1951]] par Maurice Rocher, directeur de l'Art sacré à Paris, qui est l'auteur du grand décor mural peint représentant la Crucifixion.<ref>"Le patrimoine religieux du canton de Canisy", collection Itinéraires du patrimoine, septembre 1999, DRAC de Basse-Normandie à l'initiative de la Communauté de communes du Canton de Canisy</ref>


L'exécution des vitraux est l’œuvre de l'[[Ateliers Hébert-Stevens et Bony|atelier Bony]]<ref name=inv/>.
L'exécution des vitraux est l’œuvre de l'[[Ateliers Hébert-Stevens et Bony|atelier Bony]]<ref name=inv>''[http://objet.art.manche.fr/xml/images/inventaire_patrimoine_reconstruction_2011.pdf Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche]'', Conseil général de la Manche, Conservation des antiquités et objets d’art, 2011.</ref>.


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Version du 15 octobre 2018 à 18:22

L'église de Soulles

L'église Saint-Martin de Soulles est un édifice catholique de la Manche.

Seul édifice du canton à présenter un clocher édifié à la croisée du transept. Cette tour et le porche occidental du 14e siècle sont les vestiges médiévaux les plus importants d'une église dont le plan a été largement modifié au 19e siècle.

Le curé Alphonse Jacques Dufour fait construire la sacristie en 1849 ; deux ans plus tard, jugeant l'édifice trop petit, il fait ériger, au nord de la nef, la chapelle de la Vierge destinée aux femmes. De même, en 1852, il fait construire une chapelle identique en l'honneur de saint Louis, au sud de la nef, à l'usage des hommes. En 1897, l'architecte Robin procède à la restauration de la nef.

Suite aux dommages de la Seconde Guerre mondiale, l'architecte Sénéchal est chargé d'établir des plans et devis. Il choisit, contrairement à celui de Quibou, de ne pas doter l'église d'éléments modernes mais de la reconstruire à l'identique. L'édifice, restauré grâce aux crédits du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, est consacré le 26 septembre 1949. L'aménagement du sanctuaire est réalisé en 1951 par Maurice Rocher, directeur de l'Art sacré à Paris, qui est l'auteur du grand décor mural peint représentant la Crucifixion.[1]

L'exécution des vitraux est l’œuvre de l'atelier Bony[2].

Notes et références

  1. "Le patrimoine religieux du canton de Canisy", collection Itinéraires du patrimoine, septembre 1999, DRAC de Basse-Normandie à l'initiative de la Communauté de communes du Canton de Canisy
  2. Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche, Conseil général de la Manche, Conservation des antiquités et objets d’art, 2011.

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