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'''Yves Picaud''', | '''Yves''' Marie Jean Hervé '''Picaud''', {{date naissance|13|1|1921|Cherbourg}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2007.</ref> et mort à Caen (Calvados) {{date décès|26|11|2007}} <ref> « Acte de décès n° 2425 - État-civil de Caen - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2007.</ref>, est un déporté de la [[Manche]]. | ||
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Version du 26 janvier 2021 à 15:54
Yves Marie Jean Hervé Picaud, né à Cherbourg le 13 janvier 1921 [1] et mort à Caen (Calvados) le 26 novembre 2007 [2], est un déporté de la Manche.
Yves Picaud part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 18 juin 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : Bertrand, Blaisot, Delafosse, Jourdan, Lair, Lemoine, Magot, Michel et Thomas
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 72855. À Dachau, Yves Picaud intègre à suivre deux kommandos : le premier Allach[3]; le second Kaufbeuren [4] puis il retourne au premier kommando.
Il est libre le 30 avril 1945 à la libération du camp d'Allach par les troupes américaines.
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2007.
- ↑ « Acte de décès n° 2425 - État-civil de Caen - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2007.
- ↑ Situé près de Dachau, ce kommando fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt.
- ↑ Ce kommando situé dans le sud-ouest de la Bavière occupe les prisonniers à la fabrication des arbres d'hélices pour avions de guerre.
Source
- Fondation pour la mémoire de la déportation.