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Or, entre signature du contrat et passage en mairie, le vent mauvais des tempêtes d'hiver passe sur son chantier le 12 du même mois. C'est une catastrophe. Déjà à marée haute, la tempête fait encore monter l'eau de 16 pieds (presque cinq mètres). Le chantier est envahi par la mer en fureur, des artilleurs des ouvriers (dont de nombreux enfants) et des militaires logés sur place par commodité, sont piégés dans la tourmente, en tout 263 personnes. « Aucun vieillard de ce pays ne se rappelle avoir rien vu de semblable » peut-on lire dans les chroniques de l'époque. Deux corvettes et un sloop sont drossés sur la côte. Mais Trigan est sur place !
Or, entre signature du contrat et passage en mairie, le vent mauvais des tempêtes d'hiver passe sur son chantier le 12 du même mois. C'est une catastrophe. Déjà à marée haute, la tempête fait encore monter l'eau de 16 pieds (presque cinq mètres). Le chantier est envahi par la mer en fureur, des artilleurs des ouvriers (dont de nombreux enfants) et des militaires logés sur place par commodité, sont piégés dans la tourmente, en tout 263 personnes. « Aucun vieillard de ce pays ne se rappelle avoir rien vu de semblable » peut-on lire dans les chroniques de l'époque. Deux corvettes et un sloop sont drossés sur la côte. Mais Trigan est sur place !


Il repère une caïque au loin, se jette à l'eau (en février et en pleine tempête faut-il le rappeler ?) en compagnie d'un militaire dont les chroniques n'ont pas retenu le nom. Ils nagent jusqu'au bateau, il est dix heures du matin. Arrivés sur la caïque, ils la trouvent pleine d'eau, les voilà en train d'écoper à tour de bras, jusqu'à 11 heures. Ils reviennent sur la batterie Napoléon, parviennent à accoster, contre ce qu'il reste de la digue, et entreprennent d'embarquer les survivants. Au total, ils ramènent 38 personnes au sec.
Il repère une caïque au loin, se jette à l'eau (en février et en pleine tempête faut-il le rappeler ?) en compagnie d'un militaire dont les chroniques n'ont pas retenu le nom. Ils nagent jusqu'au bateau, il est dix heures du matin. Arrivés sur la caïque, ils la trouvent pleine d'eau, les voilà en train d'écoper à tour de bras, jusqu'à 11 heures. Ils reviennent sur la batterie Napoléon, parviennent à accoster, contre ce qu'il reste de la digue, et entreprennent d'embarquer les survivants. Au total, vers 16 heures, ils ramènent 38 personnes au sec.


« Monsieur Trigan est le seul qui croit n'avoir fait que son devoir » peut on lire dans les lettres de recommandations à sa nomination à l'ordre de chevalier de la légion d'honneur.
« Monsieur Trigan est le seul qui croit n'avoir fait que son devoir » peut on lire dans les lettres de recommandations à sa nomination à l'ordre de chevalier de la légion d'honneur.

Version du 15 mai 2022 à 10:01

Feuille de route 2022 des actions à effectuer. Non exhaustive, à compléter par les membres du conseil d'administration.

Pour les quinze ans

Cette section est créée pour mettre en place des discussions sur les projets que l'on souhaite mettre en avant pour fêter les quinze ans de Wikimanche.

Médias

France-Bleu-Cotentin

Deux événement prévus.

  1. Samedi 21 mai : passage prévu à l'antenne lors d'une interview dans le 100% Asso. Cette interview présenterait notre association et Wikimanche bien sûr. Cette accroche permettrait de parler des 15 ans du site. Enregistré le 12 mai en studio. A l'issue rencontre avec Madame Mounier pour la mise au point des chroniques estivales. Présentation de cette page, propose que les 10 à 15 chroniques misent en avant soient enregistrée par les journalistes de France Bleu Cotentin après validation.
  2. Tout au long de l'été au travers du programme estival. Cette série de chroniques pourra être consacrée à un article insolite (ex : Valentin en Afrique du Sud, Victor Hugo à Barfleur), un sujet fréquemment consulté (Les saints guérisseurs) et autres pages. Ces chroniques au nombre d'une quinzaine devront être présentées à F.B afin qu'ils puissent en voir le contenu et que nous puissions les faire enregistrer au cours du mois de juin.

Donc tous à vos claviers, pour nous apporter vos suggestions.

Proposition d'une quinzaine de thèmes à choisir parmi les articles de qualité repérés pour un événement radiophonique en partenariat avec France-Bleu-Cotentin autour de la date du 21 mai 2022 :

Le naufrage de l'élite normande
Naufrage de la Blanche-Nef (1120)

Nous sommes 1120 en France sour le règne de Louis VI. Soixante-dix ans avant, Guillaume le Conquérant a battu le roi de France et a depuis les mains libre pour gouverner son duché mais aussi l'Angleterre conquise après la bataille d'Hastings. Henri Ier règne sur les deux cotés de la Manche et vient d’humilier une fois de plus le roi de France à la bataille de Brémule en 1119.

Ce dernier se prépare à rejoindre l’Angleterre en embarque à Barfleur avec tout le gratin normand. Le roi Henri monte à bord de son bateau laissant son seul héritier de 17 ans, le jeune Prince Guillaume, embarquer sur la Blanche-Nef avec autour de lui la fine fleur de la société normande. La jet-set s'amuse et s’enivre à bord avec des tonneaux de vin apporté à bord.

Les rameurs ayant eux aussi participé à la fête, le navire du Prince se trouve dans la soirée assez vite distancé par le navire du père. Ordre est donné de couper la trajectoire par le raz de Barfleur pour pouvoir être le premier à poser le pied en Angleterre. Le bateau heurte malheureusement un récif et coule dans la nuit au large de Gatteville. Si Guillaume put embarquer de justesse dans un petit esquif, il ordonna de faire demi-tour sans doute en entendant les suppliques de ses proches dont sa demi-sœur. Les naufragés désespérés tentent alors de sauver leurs peaux et se précipitent pour monter dans le canot de sauvetage qui coulera également.

Le roi apprit la nouvelle trois jours plus tard et ne pu vraiment s'en remettre. Privé d'héritier mâle, le destin de l'Angleterre est alors bouleversé lors de succession d'Henri Ier.

Xfigpower (discussion) 5 mai 2022 à 17:52 (CEST)

Les Glaneuses et L'Angélus de Jean-François Millet
Les Glaneuses

Bon nombre de vos auditeurs ont sans doute en mémoire cette image affichée en couverture sur un calendrier des postes accroché dans la cuisine d'un de leur aïeul. Ce tableau de 1857 et aujourd'hui conservé au musée d'Orsay, représente trois paysannes normandes, assez pauvres on le devine, courbées dans un champ en pleine moisson, le tout dans un cadre pastorale assez pittoresque.

Nous devons ce tableau à Jean-François Millet, peintre impressionniste né en 1814 à Gréville-Hague, lui-même fils de cultivateur. Il a d'ailleurs passé son enfance dans la ferme familiale et à travaillé ensuite au côté de son père dans les champs jusqu'à l'âge de 18 ans. Lui, plutôt issu d'une famille aisée, dépeint ici ces femmes pauvres qu'il a pu croisée et qui pratique le droit de glane, c'est à dire le droit coutumier de récupérer les denrées laissées dans le champs après la récolte (ce n'est donc pas du vol). Personnages centrales, Millet les a peint avec le soucis du détails avec une attention particulière sur leurs postures, leurs mains et leurs sabots.

Nos trois femmes ont réussi à glaner quelques miséreux boisseaux et on ne voit guère d'épi de blé à leur pied. La femme de gauche au bonnet bleu doit se plier pour apercevoir une poignée de grains à ramasser. Face à ce labeur, on peut éprouver de l'admiration pour ces femmes dignes qui ne recule pas devant la tâche.

On distingue dans le fond de la scène les ouvriers et les paysannes qui sont eux en pleine moisson avec un banneau où l'on charrie les veillottes (ou vuillottes) comme on le dit en patois. Millet a sans doute peint le régisseur à l'écart qui est à cheval, et qui surveille ses travailleurs. Comme un clin d’œil, on voit une nuée d'étourneaux dans le ciel qui va bientôt se poser dans le champ indiquant que les glaneuses n'ont plus beaucoup de temps pour leur besogne.

Jean-François Millet est l'une des gloires du département de la Manche et vous pouvez voir sa statue monumentale devant l'église Greville-Hague, comme assis sur un muret de nos champ de la Hague, les sabots aux pieds. Une statue qui a elle aussi son histoire dont vous découvrirez les détails sur wikimanche.

Xfigpower (discussion) 6 mai 2022 à 14:35 (CEST)

L'Angélus

Peint la même année que Les Glaneuses, il représente un couple de paysans ayant arrêté son labeur pour se recueillir pendant qu'un clocher lointain sonne l'angélus.

La scène est inspirée au peintre par son enfance dans la Hague : « L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts ».

L'Angélus est le plus connu de tous les tableaux peints par Jean-François Millet en raison des très nombreuses reproductions qu'il a suscitées. On l'a vu longtemps sur le calendrier des Postes et aussi sur des objets d'usage commun, sur de la vaisselle notamment. On affirme même qu'il est, avec Les Glaneuses, le tableau le plus reproduit au monde, devant La Joconde, de Léonard de Vinci [1].

Momo50 (discussion) 11 mai 2022 à 15:18 (CEST)

Reconversion des bains-douches municipaux du Vœu

Le sauvetage remarquable de La Bouée, anciens Bains-douches à Cherbourg-en-Cotentin

Les grands oubliés des monuments aux morts de la Manche

Marcel Bosquet, fusillé au Mont Valérien, Marcel Ledanois, fusillé par les nazis à Saint-Lô, Ernest Galliot, fusillé pour l'exemple, Fernand Virette, fusillé dans une carrière proche des teurses d'Hébécrevon et d'autres...

Bataille navale opposant deux navires américains
Combat naval du Kearsarge et de l'Alabama en 1864
La saga des Tancrèdes en Italie et en Sicile
Famille de Hauteville (Hauteville-la-Guichard)
Une personnalité particulière
Jean-Louis Valentin
Une semaine chargée pour Pierre François Trigan

Rien que de très banal : le 9 février 1808 à Équeurdreville, Pierre François Trigan et Marie Joséphine Cresté, signent devant notaire leur contrat de mariage, et se marient le 16 du même mois en mairie de Cherbourg.

Ce qui est beaucoup moins ordinaire, c'est que Pierre François, marin aguerri âgé de 33 ans, est à ce moment chef de chantier pour la construction de la grande rade, plus précisément sur ce qu'à l'époque on appelle la « batterie Napoléon ».

Or, entre signature du contrat et passage en mairie, le vent mauvais des tempêtes d'hiver passe sur son chantier le 12 du même mois. C'est une catastrophe. Déjà à marée haute, la tempête fait encore monter l'eau de 16 pieds (presque cinq mètres). Le chantier est envahi par la mer en fureur, des artilleurs des ouvriers (dont de nombreux enfants) et des militaires logés sur place par commodité, sont piégés dans la tourmente, en tout 263 personnes. « Aucun vieillard de ce pays ne se rappelle avoir rien vu de semblable » peut-on lire dans les chroniques de l'époque. Deux corvettes et un sloop sont drossés sur la côte. Mais Trigan est sur place !

Il repère une caïque au loin, se jette à l'eau (en février et en pleine tempête faut-il le rappeler ?) en compagnie d'un militaire dont les chroniques n'ont pas retenu le nom. Ils nagent jusqu'au bateau, il est dix heures du matin. Arrivés sur la caïque, ils la trouvent pleine d'eau, les voilà en train d'écoper à tour de bras, jusqu'à 11 heures. Ils reviennent sur la batterie Napoléon, parviennent à accoster, contre ce qu'il reste de la digue, et entreprennent d'embarquer les survivants. Au total, vers 16 heures, ils ramènent 38 personnes au sec.

« Monsieur Trigan est le seul qui croit n'avoir fait que son devoir » peut on lire dans les lettres de recommandations à sa nomination à l'ordre de chevalier de la légion d'honneur.

La tragédie de la batterie Napoléon, décimera entre 200 et 400 personnes selon les sources.

Et donc, quatre jours plus tard, Trigan se marie. La semaine a pu lui paraître un tantinet mouvementée…

Quant à la batterie Napoléon, on n'osera plus la nommer ainsi. On la reconstruira un peu différemment par mesure de précaution. Il s'agit du fort central de la grande rade !

Une cathédrale qui n'est pas celle qu'on croit à Avranches
Cathédrale Saint-André (Avranches)

Nombreux sont les visiteurs d’Avranches qui pensent que la grande église Notre-Dame-des-Champs est une cathédrale ; il n’en est rien , pourtant Avranches ville épiscopale jusqu’à la suppression du diocèse d’Avranches en 1790 a eu sa cathédrale. La Belle Andrine, dont l’origine remonte au IIIe siècle, construite au XIe siècle, fragilisée en 1794 par l’intervention d’un curé qui s’est pris pour un architecte, fut détruite progressivement dans la première moitié du XIXe siècle. Depuis 2018, sur le square Thomas-Becket, deux mâts de 33 mètres de haut, coiffés de pointes dorées, symbolisent les deux flèches de l'ancienne cathédrale Saint-André.

Voyages de Victor Hugo dans la Manche
Victor Hugo et la Manche

L'écrivain Victor Hugo (1802-1885) parcourt longuement le département lors de l'été 1836. Il voyage en compagnie de sa maîtresse Juliette Drouet (1806-1883). Il a 34 ans, Juliette Drouet, 30.

Parti de Paris le 14 juin 1836, Victor Hugo prend une diligence à Chartres (Eure-et-Loir) le 16 juin 1836. Le voyage véritable commence par la Bretagne. L'écrivain est accompagné alors du peintre Célestin Nanteuil (1813-1873), que Victor Hugo fait passer pour le frère de Juliette. Il quittera le couple à Domfront (Orne) pour rentrer à Paris. Il le retrouvera à Cherbourg.

Victor Hugo revient à Granville en 1872, 1875 et 1878

L'ancêtre de l'Internet
Télégraphe Chappe dans la Manche

Ancien moyen de télécommunication visuelle utilisé dans la Manche entre 1799 et 1852. Trois lignes télégraphiques traversent la Manche d'est en ouest et du nord au sud, Paris-Brest, Avranches-Nantes et Cherbourg-Avranches, et font alors d'Avranches un point nodal de la télégraphie dans la Manche.

La Chouannerie dans le Sud-Manche
Chouannerie dans la Manche

La Chouannerie est une guerre civile qui oppose républicains et royalistes dans l'ouest de la France, lors de la Révolution française, entre 1792 et 1800.

La Manche est impliquée dans cette guerre, notamment dans sa partie sud où les premières escarmouches naissent dès 1793, particulièrement dans l'Avranchin et le Mortainais. Les chouans disposent d'une garnison à Saint-James et à Avranches et de divisions à Coutances, Carentan et dans le Cotentin.

Une entreprise moderne dans le bocage
Acome

Première Société coopérative et participative de France, basée à Romagny-Fontenay commune rurale, près de Mortain, dans la Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. Acteur majeur sur le marché des câbles, fils et tubes de synthèse, elle est dotée d’une forte capacité d’innovation technologique, dans le domaine des réseaux télécoms, du ferroviaire et de l’automobile.

Autres propositions

TéVi

Proposition pour un événement web tv en partenariat avec TéVi pour 21 mai 2022 :

Ouest-France, La Presse de la Manche, La Manche-Libre

  • Proposition d'articles en partenariat avec Ouest-France autour de la date du 21 mai 2022 :

Réception et/ou Exposition

Trouver un lieu pour une éventuelle réception avec élus, contributeurs, adhérents, donateurs, mécènes vers le samedi 21 mai 2022

  • Créer un carnet d'adresses
  • Envoi des invitations ( Invitation d'une personnalité célèbre née dans la Manche : actrice, acteur, journaliste, écrivain etc... et qui deviendrait marraine ou parrain de Wikimanche )
  • Thème exposition

( ex : valorisation des différentes productions alimentaires manchoises )

Délai imparti trop insuffisant sans propositions concrètes. A relancer et programmer pour les vingt ans.

Notes et références

  1. Jean-Philippe Domecq, « Libérons Millet de “L'Angélus” », Marianne, 14 septembre 1998.