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'''Victoria du Royaume-Uni''', née Alexandrine Victoire de Hanovre à Londres le 24 mai [[1819]], décédée dans l'île de Wight le 22 janvier [[1901]], est une personnalité politique britannique liée au département de la [[Manche]].
[[Fichier:Dronning victoria.jpg|thumb|right|210px|Victoria d'Angleterre.]]
'''Victoria du Royaume-Uni''', née Alexandrine Victoire de Hanovre à Londres le [[24 mai]] [[1819]], décédée dans l'île de Wight le [[22 janvier]] [[1901]], est une personnalité politique britannique liée au département de la [[Manche]].


Elle règne du 20 juin [[1837]] jusqu'à sa mort.
Elle règne du [[20 juin]] [[1837]] jusqu'à sa mort.


==Dans la Manche==
==Dans la Manche==
[[Fichier:1858-Victoria1-cherbourg.jpg||thumb|right|260px|La reine Victoria reçue au port militaire de Cherbourg (août 1858).]]
« Aucun chef d'État n'est venu à [[Cherbourg]] plus souvent que la reine Victoria », affirme l'historien Louis Sallé <ref>Louis Sallé, « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Émile Le Maoût, Cherbourg, 1905, p. 182.</ref>.
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[[Fichier:La reine Victoria a Cherbourg, Morel-Fatio.jpg|thumb|right|280px|Le ''Victoria and Albert'' à Cherbourg le 6 août 1858 (peinture de Léon Morel-Fatio).]]


Du 17 au 19 août [[1857]], la reine séjourne à [[Cherbourg]] avec sa famille : elle visite [[Bricquebec]] le 18, guidée par le sculpteur [[Armand Le Véel]] <ref>Philippe Bertin, ''Le Cotentin : ce pays comme une île'', éd. Ouest-France, 1996.</ref>.
Du [[17 août|17]] au [[19 août]] [[1857]], la reine séjourne à Cherbourg avec sa famille<ref>[[Fulgence Girard]], « La Reine d'Angleterre à Cherbourg », ''Le Monde illustré'', 29 août 1857, p.23- 25 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6222973v/f7. ''(lire en ligne)'']</ref> : elle visite [[Bricquebec]] le [[18 août|18]], guidée par le sculpteur [[Armand Le Véel]] <ref>Philippe Bertin, ''Le Cotentin : ce pays comme une île'', éd. Ouest-France, 1996.</ref>.


Le 4 août [[1858]], elle est accueillie à [[Cherbourg]] par Napoléon III, empereur de France, à l'occasion de la mise en eau du deuxième bassin de l'arsenal <ref> ''Le Monde Illustré'', n° 70, 14 août 1858. </ref> <ref>Théophile Gautier, ''Quand on voyage'', éd. Michel Lévy frères, 1865. </ref>.
Le [[5 août]] [[1858]], elle est accueillie à Cherbourg par [[Napoléon III à Cherbourg (1858)|Napoléon III]], empereur des Français, à l'occasion de la mise en eau du deuxième bassin de l'arsenal <ref> ''Le Monde Illustré'', n° 70, 14 août 1858, p. 103-105.[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64582103/f7.item.r=Victoria ''(lire en ligne)'']</ref> <ref>Théophile Gautier, ''Quand on voyage'', éd. Michel Lévy frères, 1865.</ref>.
 
Le [[26 avril]] [[1879]], la reine Victoria, « embarquée la veille sur son yacht, a quitté la rade de Cherbourg a dix heures du matin » <ref>''La Lanterne'', 28 avril 1879. </ref>.


En [[1897]], elle est reçue à Cherbourg <ref> ''Le Petit Journal'', n° 330, 14 mars 1897, supplément illustré. </ref>.
En [[1897]], elle est reçue à Cherbourg <ref> ''Le Petit Journal'', n° 330, 14 mars 1897, supplément illustré. </ref>.
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Elle « affectionnait particulièrement le [[port de Cherbourg]] comme point de débarquement dans ses voyages vers la France », rappelle [[Camille Théodore Quoniam]] <ref name=Quoniam1>Camille Théodore Quoniam, ''The Times'', 4 octobre 1921, cité dans ''Pour le port de Cherbourg'', Impr. E. Domin, Caen, 1921, p. 79. </ref>. Elle y vient « jusqu'à sa mort, et presque chaque année » <ref name=Quoniam1/>. À telle enseigne que « les marins appellent encore le corps-mort où s'amarrait son yacht : « la bouée de la reine » <ref name=Quoniam1/>
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==Notes et références==
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Fichier:QueenVictoria-plaque1.jpg|''Souvenir de son passage à Bricquebec (1857).
Fichier:Victoria-bricquebec-1857.jpeg|''Au château de Bricquebec (1857)''.
Fichier:1858-Victoria1-cherbourg.jpg|''Au port militaire de Cherbourg (1858)''.
Fichier:La_reine_Victoria_a_Cherbourg,_Morel-Fatio.jpg|''Le Victoria and Albert à Cherbourg le 6 août 1858 (peinture de Léon Morel-Fatio).''
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==Lien interne==
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[[Catégorie:Manche au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Manche au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité en relation avec la Manche]]
[[Catégorie:Le Royaume-Uni et la Manche]]

Version du 22 septembre 2019 à 09:11

Victoria d'Angleterre.

Victoria du Royaume-Uni, née Alexandrine Victoire de Hanovre à Londres le 24 mai 1819, décédée dans l'île de Wight le 22 janvier 1901, est une personnalité politique britannique liée au département de la Manche.

Elle règne du 20 juin 1837 jusqu'à sa mort.

Dans la Manche

« Aucun chef d'État n'est venu à Cherbourg plus souvent que la reine Victoria », affirme l'historien Louis Sallé [1].

Du 17 au 19 août 1857, la reine séjourne à Cherbourg avec sa famille[2] : elle visite Bricquebec le 18, guidée par le sculpteur Armand Le Véel [3].

Le 5 août 1858, elle est accueillie à Cherbourg par Napoléon III, empereur des Français, à l'occasion de la mise en eau du deuxième bassin de l'arsenal [4] [5].

Le 26 avril 1879, la reine Victoria, « embarquée la veille sur son yacht, a quitté la rade de Cherbourg a dix heures du matin » [6].

En 1897, elle est reçue à Cherbourg [7].

Elle « affectionnait particulièrement le port de Cherbourg comme point de débarquement dans ses voyages vers la France », rappelle Camille Théodore Quoniam [8]. Elle y vient « jusqu'à sa mort, et presque chaque année » [8]. À telle enseigne que « les marins appellent encore le corps-mort où s'amarrait son yacht : « la bouée de la reine » [8]

Notes et références

  1. Louis Sallé, « Coup d'œil sur l'histoire de Cherbourg », Cherbourg et le Cotentin, impr. Émile Le Maoût, Cherbourg, 1905, p. 182.
  2. Fulgence Girard, « La Reine d'Angleterre à Cherbourg », Le Monde illustré, 29 août 1857, p.23- 25 (lire en ligne)
  3. Philippe Bertin, Le Cotentin : ce pays comme une île, éd. Ouest-France, 1996.
  4. Le Monde Illustré, n° 70, 14 août 1858, p. 103-105.(lire en ligne)
  5. Théophile Gautier, Quand on voyage, éd. Michel Lévy frères, 1865.
  6. La Lanterne, 28 avril 1879.
  7. Le Petit Journal, n° 330, 14 mars 1897, supplément illustré.
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Camille Théodore Quoniam, The Times, 4 octobre 1921, cité dans Pour le port de Cherbourg, Impr. E. Domin, Caen, 1921, p. 79.

Lien interne