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François de Beaurepaire <ref name = NCM/> fait l'hypothèse d'une formation gauloise dérivée de ''uindo'' « blanc, brillant, beau; sacré », soit l'étymon °''uind-ic-ontion'' (présenté par lui sous la [[forme latinisée]] °''Vind-ic-ontium'') <ref>Les deux derniers éléments représentent la combinaison de deux anciens suffixes d'origine indo-européenne : '''°-ik-''', issu par mécoupure de thèmes adjectivaux tels que '''°-i-ko-s''' ; et '''°-ont-yo-m''', lui-même constitué de '''°-ont-''' (suffixe participial) et '''-yo-''' (suffixe adjectival), la terminaison '''-m''' étant celle du neutre singulier au nominatif-accusatif. François de Beaurepaire pense retrouver ce dernier suffixe (gaulois ''-ontion'' latinisé en ''-ontium'') dans le nom de la forêt de ''Lyons'' dans l'Eure (de °''Lik-ontion'' ou °''Lig-ontion'') ; cf. François de Beaurepaire, ''Les noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure'', Picard, Paris, 1981, p. 137-139.</ref>. Il rapproche ce [[toponyme]] de ''Tallevende'' dans le Calvados, où l'élément °''uindo'' lui semble être employé en deuxième position ; du type ''Vendreuvre(s)'' < °''uindo-briga'' « hauteur blanche / sacrée » <ref>François de Beaurepaire restitue °''Vindobriva'', composé avec ''briva'' « pont », contrairement à l'analyse habituelle des spécialistes.</ref>, attesté tant en Normandie qu'ailleurs en France ; ainsi que de divers autres toponymes français, tels que ''Vendeuil'' < °''Vindoialum'', ''Vendières'' < °''Vindarias'', etc. [[René Lepelley]] adopte son analyse, qui apparaît cependant de manière très altérée dans son propre ouvrage <ref>[[René Lepelley]], ''Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie'', Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 265b. En effet, alors que François de Beaurepaire ne fait que souligner la similarité de l'évolution phonétique de °''Vind-ic-ontium'' > ''Vengeons'' et du latin ''vindicare'' > ''venger'', René Lepelley mentionne « le thème gaulois ''vindo'' en rapport avec le latin ''vindicare'' venger », ce qui est étymologiquement insoutenable.</ref>.
François de Beaurepaire <ref name = NCM/> fait l'hypothèse d'une formation gauloise dérivée de ''uindo'' « blanc, brillant, beau; sacré », soit l'étymon °''uind-ic-ontion'' (présenté par lui sous la [[forme latinisée]] °''Vind-ic-ontium'') <ref>Les deux derniers éléments représentent la combinaison de deux anciens suffixes d'origine indo-européenne : '''°-ik-''', issu par mécoupure de thèmes adjectivaux tels que '''°-i-ko-s''' ; et '''°-ont-yo-m''', lui-même constitué de '''°-ont-''' (suffixe participial) et '''-yo-''' (suffixe adjectival), la terminaison '''-m''' étant celle du neutre singulier au nominatif-accusatif. François de Beaurepaire pense retrouver ce dernier suffixe (gaulois ''-ontion'' latinisé en ''-ontium'') dans le nom de la forêt de ''Lyons'' dans l'Eure (de °''Lik-ontion'' ou °''Lig-ontion'') ; cf. François de Beaurepaire, ''Les noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure'', Picard, Paris, 1981, p. 137-139.</ref>. Il rapproche ce [[toponyme]] de ''Tallevende'' dans le Calvados, où l'élément °''uindo'' lui semble être employé en deuxième position ; du type ''Vendreuvre(s)'' < °''uindo-briga'' « hauteur blanche / sacrée » <ref>François de Beaurepaire restitue °''Vindobriva'', composé avec ''briva'' « pont », contrairement à l'analyse habituelle des spécialistes.</ref>, attesté tant en Normandie qu'ailleurs en France ; ainsi que de divers autres toponymes français, tels que ''Vendeuil'' < °''Vindoialum'', ''Vendières'' < °''Vindarias'', etc. [[René Lepelley]] adopte son analyse, qui apparaît cependant de manière très altérée dans son propre ouvrage <ref>[[René Lepelley]], ''Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie'', Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 265b. En effet, alors que François de Beaurepaire ne fait que souligner la similarité de l'évolution phonétique de °''Vind-ic-ontium'' > ''Vengeons'' et du latin ''vindicare'' > ''venger'', René Lepelley mentionne « le thème gaulois ''vindo'' en rapport avec le latin ''vindicare'' venger », ce qui est étymologiquement insoutenable.</ref>.


Si l'on accepte cette étymologie, le toponyme n'en est pas plus clair : étant donné la polyvalence de l'élément gaulois °''uindo'', il peut aussi bien faire allusion à la nature du sol ou la végétation (blanc, brillant), à la topographie (beau), ou encore une pratique cultuelle (sacré).
Si l'on accepte cette étymologie, le toponyme n'en est pas plus clair : étant donné la polyvalence de l'élément gaulois °''uindo'', il peut aussi bien faire allusion à la nature du sol ou la végétation (blanc, brillant), à la topographie (beau; Vengeons est sur une hauteur dominant les alentours), ou encore une pratique cultuelle (sacré).


:<big>☞</big> '''Remarque''' : il est nécessaire de souligner que les formes anciennes de ''Vengeons'' présentent une particularité dont François de Beaurepaire ne fait pas état. En effet, du 12{{e}} au 17{{e}} siècle apparaissent des variantes en ''-gun(s)'' ou ''-gons'' qui semblent trop fréquentes pour représenter de simples cacographies : ''Vengunum'' 12{{e}} s., ''Venguns'' 1154, ''Vengons'' 1612/1636, 1667. Si ces graphies sont sincères, elles signalent l'existence d'une variation opposant le traitement français [ʒ] et le [[Traits normano-picards|traitement dialectal]] [ɡ] (-''jon(s)'', -''jun(s)'', ''-geon(s)'' / ''-gun(s)'' ou ''-gons'') de [ɡ] + [a] latin ou antérieur. Et dans ce cas, toute l'analyse proposée serait à revoir, car l'étymon envisagé ne comporte pas une telle séquence phonétique.
:<big>☞</big> '''Remarque''' : il est nécessaire de souligner que les formes anciennes de ''Vengeons'' présentent une particularité dont François de Beaurepaire ne fait pas état. En effet, du 12{{e}} au 17{{e}} siècle apparaissent des variantes en ''-gun(s)'' ou ''-gons'' qui semblent trop fréquentes pour représenter de simples cacographies : ''Vengunum'' 12{{e}} s., ''Venguns'' 1154, ''Vengons'' 1612/1636, 1667. Si ces graphies sont sincères, elles signalent l'existence d'une variation opposant le traitement français [ʒ] et le [[Traits normano-picards|traitement dialectal]] [ɡ] (-''jon(s)'', -''jun(s)'', ''-geon(s)'' / ''-gun(s)'' ou ''-gons'') de [ɡ] + [a] latin ou antérieur. Et dans ce cas, toute l'analyse proposée serait à revoir, car l'étymon envisagé ne comporte pas une telle séquence phonétique.

Version du 16 novembre 2018 à 11:40

En chantier. Une commune honteusement privée de toponymie ? Vengeons-la !


Vengeons est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Sourdeval depuis le 1er janvier 2016.

Commune déléguée de Vengeons
(commune de Sourdeval)
Coordonnées de la mairie annexe Logo-Mairie.png
48° 45' 20.65" N, 0° 54' 57.38" W (OSM)
Arrondissement Avranches
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Canton Mortainais
Ancien canton Sourdeval
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie
Gentilé Vengeonais(es)
Population 463 hab. (2021)
Superficie 15,75 km²
Densité 29 hab./km2
Altitude 160 m (mini) - 352 m (maxi)
Code postal 50150
N° INSEE 50625
Maire délégué Christophe Bazin
Communes limitrophes de Vengeons
Gathemo Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont (Calvados) Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont (Calvados)
Gathemo,
Beauficel
Vengeons Chaulieu
Beauficel,
Sourdeval
Sourdeval Sourdeval

L'église Saint-Germain.
L'église Saint-Germain.


Toponymie

Attestations anciennes

Étymologie

Le nom de cette commune est ignoré d'Auguste Longnon [54], Auguste Vincent [55], Albert Dauzat[56], Marie-Thérèse Morlet [57], Ernest Nègre [58], Pierre-Henri Billy [59] et Xavier Delamarre [60].

François de Beaurepaire [1] fait l'hypothèse d'une formation gauloise dérivée de uindo « blanc, brillant, beau; sacré », soit l'étymon °uind-ic-ontion (présenté par lui sous la forme latinisée °Vind-ic-ontium) [61]. Il rapproche ce toponyme de Tallevende dans le Calvados, où l'élément °uindo lui semble être employé en deuxième position ; du type Vendreuvre(s) < °uindo-briga « hauteur blanche / sacrée » [62], attesté tant en Normandie qu'ailleurs en France ; ainsi que de divers autres toponymes français, tels que Vendeuil < °Vindoialum, Vendières < °Vindarias, etc. René Lepelley adopte son analyse, qui apparaît cependant de manière très altérée dans son propre ouvrage [63].

Si l'on accepte cette étymologie, le toponyme n'en est pas plus clair : étant donné la polyvalence de l'élément gaulois °uindo, il peut aussi bien faire allusion à la nature du sol ou la végétation (blanc, brillant), à la topographie (beau; Vengeons est sur une hauteur dominant les alentours), ou encore une pratique cultuelle (sacré).

Remarque : il est nécessaire de souligner que les formes anciennes de Vengeons présentent une particularité dont François de Beaurepaire ne fait pas état. En effet, du 12e au 17e siècle apparaissent des variantes en -gun(s) ou -gons qui semblent trop fréquentes pour représenter de simples cacographies : Vengunum 12e s., Venguns 1154, Vengons 1612/1636, 1667. Si ces graphies sont sincères, elles signalent l'existence d'une variation opposant le traitement français [ʒ] et le traitement dialectal [ɡ] (-jon(s), -jun(s), -geon(s) / -gun(s) ou -gons) de [ɡ] + [a] latin ou antérieur. Et dans ce cas, toute l'analyse proposée serait à revoir, car l'étymon envisagé ne comporte pas une telle séquence phonétique.

Géographie

Histoire

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [64], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[65]. En 2021, la commune comptait 463 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 8001 4841 8101 7601 7811 7271 7161 6581 7041 618
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 5541 5741 3601 3791 2491 1601 042995976923
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
883738788762813753670619635610
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
578552518500491487484481478489
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
503487470453452449446470463-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [66] et INSEE [67]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires de Vengeons
Période Identité Parti Qualité Observations
1790-....... .......
...-....... Léonor Michel Homo fabricant de papier
...-....... Vincent Hamon en exercice en 1792 et 1793
...-....... Julien Templer en exercice en 1794 et 1795
...-....... François André Le Bigot en exercice en 1796 et 1797
1797-1798 François Vaullegeard agent municipal de Sourdeval
1798-1800 Guillaume Templer
1800-1801 Léonor Michel Homo
1801-....... Gervais Léonor Homo en exercice en 1817
1817-1818 Julien Letemplier faisant fonction
1818-1826 Gilles Beaugeard
1826-1845 Alphonse de Lossendière conseiller général
1845-1846 Pierre Michel Hamon faisant fonction
1846-1852 Julien René Basselin
1852-1860 Michel Lejemble
1860-1860 Julien Esnoult faisant fonction
1860-1870 Jules Lemasson
1870-1874 Raoul Lejemble
1874-1876 Romain Escroignard
1876-1886 Raoul Lejemble
1886-1893 Jules Champion
1893-1893 Victor Duval agent municipal de Sourdeval
1893-1902 Émile Poisnel
1902-1909 Victor Duval
1909-1912 Adrien Bazin
1912-1913 Alexandre Dumaine
1913-1917 Émile Juhel
1917-1918 Pierre Pichon
1918-1938 Émile Juhel
1938-1943 Edmond Busnel
1943-1947 Jules Buffard
1947-1959 Henri Boulle
1959-1965 Louis Couasnon
1965-1977 Georges Malle
1977-1995 Guy Fouques
1995-2001 Jean-Claude Lepetit SE
2001-2014 Jean-Marie Brard DVD inséminateur
2014-2015 Christophe Bazin maire délégué à partir de 2016
Liste établie par Jean Pouëssel et Nicolas Garel pour 601 communes et lieux de vie de la Manche, éd. Eurocibles, 2014, p. 669.

Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
La mairie (2013).
La mairie (2013).

Adresse : Le Bourg
50150 Vengeons

Tél. 02 33 59 64 06
Fax : 02 33 59 32 88
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (6 septembre 2012)

Mardi - -
Mercredi 10 h - 12 h -
Jeudi - -
Vendredi - -
Samedi 10 h 30 - 12 h -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Germain.
  • Patron (présentation) : patron laïc, puis l'évêque d'Avranches au moins à partir du 15e siècle.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autre

Économie

  • SARL Bréard Patrick : vente de gros d'animaux vivants
  • La Cour : pâtés, confits, magrets, cassoulets
  • Moulin à papier (disparu)

Bibliographie

  • « Bibliographie de Vengeons », Mélanges, 4e série, n° 28, Société d'archéologie de la Manche, 1975

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 231.
  2. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 127, § XXVIII.
  3. Ibid., p. 185, § LXXX.
  4. Ibid., p. 187, § LXXX.
  5. Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. II, 1844, p. 531; transcrit Veinions.
  6. Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 175a, § 767.
  7. Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 145C.
  8. Ibid., p. 152D.
  9. Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 157B.
  10. Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 164D.
  11. Christophe Tassin, « Carte de Normandie », in Les cartes generales de toutes les provinces de France reveües, corrigées & augmentées par le S[ieu]r Tassin geographe ordinaire de sa magesté [sic], Par privilege du roy, Paris (?), 1634. — D’après Pierre Bertius et Jodocus Hondius I; graveur Cornelis Danckerts [BnF].
  12. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BnF, ms. fr. 4620].
  13. « Benefices du dioceze d’Avranches », p. 7, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
  14. Christophe Tassin, géographe de sa majesté, Carte generalle de haulte et basse Normandie, Paris, N. Berey, 1653 [BnF, cote GE DD-5599 (II 6)]; rééd. Jaillot, Paris, 1706.
  15. Guillaume Le Vasseur, Carte générale de Normandie par Guillaume Le Vasseur, Sr de Beauplan, ingénieur ordinaire du roy, 1667 [BnF]
  16. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BnF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  17. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BnF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  18. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BnF, IFN-7710251].
  19. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  20. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  21. 21,0 et 21,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 65a.
  22. Nicolas de Fer, géographe de Sa Majesté Catolique et de Monseigneur le Dauphin, Le gouvernement général de Normandie, Divisé en Haute et Basse, 1710 [BnF].
  23. 23,0 et 23,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BnF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  24. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  25. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  26. G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BnF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
  27. 27,0 et 27,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 66a.
  28. Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BnF, collection d’Anville, cote 00260 B].
  29. Gilles Robert de Vaugondy (1688-1766), Gouvernement Generale de Normandie divise en ses sept Bailliages de Coutances, Caen, Caux, Rouen, Evreux, Gisors, et Alencon, Par le Sr. Robert Geographe ordinaire du Roy, 1751. Avec Privilege. Supplement pour les Isles Grenezey et Jersey, appartenantes aux Anglois, Boudet, Paris, 1751.
  30. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  31. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775; le mot est suivi d'une tache qui pourrait représenter une lettre, ou plus probablement un défaut de la carte.
  32. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  33. Carte de Cassini.
  34. Site Cassini.
  35. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  36. A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. III, p. 312b.
  37. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. V (SAL-Z), an XIII (1805), p. 353A.
  38. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 580.
  39. Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
  40. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 152.
  41. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. II, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 730a.
  42. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. II, p. 856a.
  43. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 38b.
  44. Cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  45. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  46. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 381.
  47. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 76a.
  48. E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BnF, GED-1158].
  49. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  50. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  51. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  52. 52,0 et 52,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  53. Carte IGN au 1 : 25 000.
  54. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929; rééd. Champion, Paris, 1979
  55. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
  56. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Charles Rostaing).
  57. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
  58. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, t. II et III, 1991.
  59. Pierre-Henry Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Errance, Paris 2011.
  60. Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne (-500 / +500), Errance, Paris, 2012.
  61. Les deux derniers éléments représentent la combinaison de deux anciens suffixes d'origine indo-européenne : °-ik-, issu par mécoupure de thèmes adjectivaux tels que °-i-ko-s ; et °-ont-yo-m, lui-même constitué de °-ont- (suffixe participial) et -yo- (suffixe adjectival), la terminaison -m étant celle du neutre singulier au nominatif-accusatif. François de Beaurepaire pense retrouver ce dernier suffixe (gaulois -ontion latinisé en -ontium) dans le nom de la forêt de Lyons dans l'Eure (de °Lik-ontion ou °Lig-ontion) ; cf. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure, Picard, Paris, 1981, p. 137-139.
  62. François de Beaurepaire restitue °Vindobriva, composé avec briva « pont », contrairement à l'analyse habituelle des spécialistes.
  63. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 265b. En effet, alors que François de Beaurepaire ne fait que souligner la similarité de l'évolution phonétique de °Vind-ic-ontium > Vengeons et du latin vindicare > venger, René Lepelley mentionne « le thème gaulois vindo en rapport avec le latin vindicare venger », ce qui est étymologiquement insoutenable.
  64. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  65. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  66. Population avant le recensement de 1962
  67. INSEE : Population depuis le recensement de 1962

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