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* Novembre [[1966]] : livraison du premier lingot de plutonium.
* Novembre [[1966]] : livraison du premier lingot de plutonium.
* [[26 septembre]] [[1969]] : deux ingénieurs sont brûlés par l'explosion du compensateur de dilatation d'une conduite d'eau chauffée à 220 degrés, en surveillant des essais de montée en pression. Transportés par avion à l'hôpital Percy à Paris, ils y meurent le [[28 septembre|28]]. Selon le CEA, les opérations de contrôle ciblaient des canalisations « inactives », ne créant donc pas de contamination <ref>« Les deux victimes de l'accident du centre atomique de la Hague ont succombé », ''Le Monde'', 30 septembre 1969.</ref>.
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* [[1980]] : les travaux d'extension sont déclarés d'utililité publique.
* [[1980]] : les travaux d'extension sont déclarés d'utililité publique.
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* [[12 mai]] [[1981]]: décret autorisant la création de UP3-A et UP2-800.
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* [[12 mai]] [[1981]] : décret autorisant la création d'une station de traitement des effluents liquides et des déchets solides.
* [[12 mai]] [[1981]] : décret autorisant la création d'une station de traitement des effluents liquides et des déchets solides.

Version du 4 mai 2019 à 22:11

Vue aérienne.
Vue générale.

L'usine de retraitement de la Hague est un établissement industriel de la Manche, spécialisé dans le retraitement des combustibles usagés des centrales électronucléaires.

Il est successivement géré par le Commissariat à l'énergie atomique (1962-1976), la Cogema (1976-2006), Areva NC (2006-2018 et Orano (depuis 2018).

L'usine s'étend sur les communes de Jobourg, Omonville-la-Petite, Digulleville et Herqueville, soit sur 290 hectares [1].

C'est le « plus gros centre de recyclage au monde » [2]. Il a traité « plus de 28 000 tonnes » de combustibles usagés depuis son entrée en service » [3].

Découpage administratif

L'usine de la Hague est découpé administrativement en 7 installations nucléaires de base (INB) [1]:
- trois INB sont en exploitation : les usines UP3-A (INB 116) et UP2-800 (INB 117), ainsi que la station de traitement des effluents STE3 (INB 118)
- quatre INB dont la plupart des ateliers ont cessé d'être exploités, numérotés 33, 38, 47 et 80.

Historique

Ouest-France, 20 janvier 1961.

Avec la volonté gaullienne de doter la France de la bombe atomique, il a fallu développer la production de plutonium. Pour cela, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ouvre l'usine de Marcoule (Gard) en 1958. Pour pallier une éventuelle défaillance de celle-ci, une seconde usine d'extraction de plutonium est mise en projet. René Schmitt, maire de Cherbourg (SFIO), a envisagé dès 1957 « le projet de création d'une usine de traitement de l'uranium dans la Hague » [4].

La Hague est choisie car elle offre une structure géologique stable (granitique) et des vents fréquents favorables à la dispersion des rejets aériens [5]. Les emplois liés au fonctionnement de l'usine sont pèsent également dans une région en difficulté économique, ainsi que la proximité de l'École d'applications maritime de l'énergie atomique, ouverte récemment à Cherbourg.

Le 19 août 1960, un premier décret déclare l'usine UP2 d'utilité publique. Le 23 août suivant, les élus locaux sont conviés à la préfecture de la Manche à Saint-Lô pour se voir exposer le projet par des responsables du CEA [6]. Le 10 août 1961 paraît un autre décret déclarant d'utilité publique et urgent les travaux de construction d'un centre de traitement de combustibles irradiés.

L'entreprise Saint-Gobain Nucléaire est chargée de la construction de l'usine. Dès 1961, ses premiers techniciens arrivent sur place [7].

Les travaux commencent en 1962 sur le plateau du Haut-Marais. Il faut d'abord disloquer à l'explosif les blockhaus truffant le terrain, représentant 30 000 m³ de béton [7]. D'impressionnants engins de terrassement, des « Turnapull DW 21 », se mettent ensuite en œuvre. Ils nivellent 300 000 m³ de terre et tracent 8 km de routes [7]. La construction du barrage des Moulinets permet de stocker 400 000 m³ d'eau.

La construction proprement de l'usine commence alors, nécessitant la fabrication de 120 000 m³ de béton, pour faire naître des bâtiments et une cheminée haute de de 100 m [7].

Deux Manchois participent à ce chantier : l'architecte Paul Vimond, en collaboration avec André Remondet, J. P. Mariage et H. Cholet, conçoit les bâtiments du centre, l'urbaniste-coloriste Georges Patrix s'engage dans un projet de mise en couleur de la façade de l'usine pour l'estomper dans le paysage.

Le premier château d'uranium naturel graphite gaz arrive par train le 11 mai 1966 en provenance du réacteur de Chinon (Indre-et-Loire) [8]. Les essais débutent aussitôt. Le 22 juillet, Alain Peyrefitte, ministre de la Recherche, visite les installations. En novembre, un premier lingot de plutonium est produit dans l'usine.

Le 1er janvier 1977, le CEA cède l'usine à la Cogéma (Compagnie générale des matières nucléaires), qui gère désormais une usine de retraitement des déchets nucléaires visant à recycler le combustible des nouvelles centrales EDF [9]. L'entreprise commence alors à payer une patente aux communes environnantes [9]. À l'époque, ce passage à une entreprise publique mais de droit privé est vu par le personnel et les élus locaux comme un désengagement de l'État vis à vis du nucléaire et leur fait craindre une gestion des risques moins draconienne. Ce changement de statut provoque trois mois de troubles sociaux dans les sites de La Hague et de Marcoule[10]. Il semble aujourd'hui qu'aucun gramme de plutonium provenant de l'établissement de la Hague n'ait eu un usage d'armement.

Les premiers manifestants écologistes se mobilisent dans la région en 1976, contre la future centrale nucléaire de Flamanville. Une manifestation réunit 10 000 antinucléaires à Beaumont-Hague. L'arrivée dans le port de Cherbourg des premiers combustibles étrangers (en provenance du Japon) rappelle l'existence de l'usine atomique, au début des années 1980. Les grues du port sont alors occupées, des grosses manifestations défilent dans les rues cherbourgeoises. Aujourd'hui, la contestation est limitée à quelques actions médiatisés de Greenpeace lors du transport des déchets avant ou après recyclage.

En 1980 est signé le décret déclarant d'utilité publique les travaux d'extension de l'usine, dont la nouvelle unité (UP3) entrera en service dix ans plus tard.

Production

Les cheminées d'évacuation.

L'usine comprend trois centres de production : UP2 400 (en cours de démantèlement, fin prévue en 2030), UP2 800 et UP3.

Elle retraite 1 023 tonnes de combustibles en 2012 [11] (937 t en 2008, 1 112 t en 2005).

Son objectif est d'atteindre 1 500 tonnes en 2015.

Risques

Selon Areva, l'usine de la Hague « pourrait absorber un séisme de 7,3 sans que les zones sensibles ne soient affectées » [12].

L'usine située à 180 m d'altitude n'est pas concernée par un éventuel un raz-de-marée [12].

Rejets

L'usine de La Hague s'engage officiellement à ce que l'impact de ses rejets « ne dépasse jamais 0,03 millisieverts par an, soit 80 fois moins que la radioactivité naturelle » [13]. Pour la Cité de sciences, l'usine de la Hague est autorisée, en fait, à rejeter dans l'eau et dans l'air « environ mille fois plus d'éléments radioactifs à longue durée de vie qu'un réacteur nucléaire » [14].

Selon la Cogéma, les effluents sont « traités et strictement contrôlés » [13]. Ils sont de deux types :

  • les effluents liquides, qui concentrent la quasi-totalité de la radioactivité sont vitrifiés (c’est-à-dire coulés dans un verre de haute sécurité et des conteneurs en acier inoxydable), en même temps que les produits de fission (résidus qui ne peuvent être recyclés).
  • les effluents gazeux, qui sont « triés » par des équipements spécifiques, traités si nécessaire, et contrôlés avant d’être rejetés dans l’atmosphère.

Stockage des déchets

La quasi totalité des déchets qui arrivent dans l'usine sont recyclés. « Restent 3 % de déchets hautement radioactifs : les résidus ultimes. Conditionnés dans des conteneurs d'acier inoxydable, ils sont vitrifiés puis entreposés à la Hague [15]. Les autres déchets vont au Centre de stockage de la Manche, qui est limitrophe.

L'usine de la Hague dispose actuellement de deux halls pour entreposer ses déchets les plus dangereux dans ce qu'elle appelle l'Installation nucléaires de base 116 (INB 116). Près de 10 000 conteneurs en acier inoxydable y sont stockés, sur une capacité de 12 000 [16]. En attendant l'éventuelle création d'un centre national d'enfouissement, Areva a construit un troisième hall (INB 117) d'une capacité de 4 212 conteneurs pour un coût de 70 millions d'euros [16], porté à 110 millions d'euros en 2010 [17]. Il abrite 324 nouveaux puits pouvant recevoir chacun 13 conteneurs. La mise en service intervient en septembre 2013 [18].

Au printemps 2015, une enquête publique est ouverte sur l'augmentation des capacités de stockage du site d'environ 12 000 conteneurs au sein de l'INB 116 [18][19]. Le projet serait conduit en deux étapes : équipement d'un second hall au sein du bâtiment existant EEV (extension d'entreposage des verres) pour être mis en service dès 2017, puis construction d'un nouveau bâtiment comprenant deux halls pouvant être mis en service entre 2018 et 2022 [19].

Contrôles

Le 28 janvier 2013, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) met l'entreprise en demeure de respecter la règlementation pour 60 équipements « dont certains contiennent des niveaux très élevés de radioactivité » [20]. C'est la troisième fois en moins d'un an que l'ASN met l'usine de la Hague en cause [20].

Dans son rapport sur « l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2013 », présenté le 15 avril 2014, Pierre-Franck Chevet, président de l'ASN, souligne qu'Areva n'a toujours pas reconditionné « des déchets anciens stockés en vrac » malgré des rappels à l'ordre répétés, et être « en discussion serrée avec Areva »[21].

Évacuation

En cas d'accident grave, la zone d'évacuation des populations est limitée à 2,5 km [22]. « Une ineptie », selon Pierre Bihet, conseiller général PS d'Équeurdreville-Hainneville, qui fait remarquer que, lors de la catastrophe de Fukushima (Japon), des populations situées jusqu'« à 70 km » de la centrale ont dû être évacuées [19].

Chronologie

...

  • 19 août 1960 : l'usine UP2 est décrétée d'utilité publique.
  • 10 août 1961 : nouveau décret déclarant d'utilité publique les travaux de construction d'un centre de traitement des combustibles irradiés.
  • 1962 : début effectif de la construction du centre.
  • 11 mai 1966 : arrivée du premier château d'uranium naturel graphite gaz, en provenance de Chinon (Indre-et-Loire).
  • 22 juillet 1966 : Alain Peyrefitte, ministre de la Recherche, visite l'usine
  • Novembre 1966 : livraison du premier lingot de plutonium.
  • 26 septembre 1969 : deux ingénieurs sont brûlés par l'explosion du compensateur de dilatation d'une conduite d'eau chauffée à 220 degrés, en surveillant des essais de montée en pression. Transportés par avion à l'hôpital Percy à Paris, ils y meurent le 28. Selon le CEA, les opérations de contrôle ciblaient des canalisations « inactives », ne créant donc pas de contamination [23].
  • 27 mai 1972 : première réunion publique du Comité contre la pollution nucléaire dans la Hague [9].
  • 9 juin 1972 : début de la construction de la chaîne HAO [9].
  • 1er janvier 1977 : la Cogema se substitue au CEA.
  • 4 février 1977 : 8 personnes sont contaminées par une fuite de plutonium, premier incident du genre révélé par la presse [9].
  • Juillet 1977 : signature avec le Japon d'un contrat de retraitement de ses déchets nucléaires
  • 20 décembre 1979 : publication du Plan particulier d'intervention (PPI) de la Hague [9].
  • 1980 : les travaux d'extension sont déclarés d'utililité publique.
  • 6 janvier 1981 : un incendie de 24 h dans une cuve de stockage provoque une forte concentration de césium 137, sans que les salariés ne soient alertés.
  • 12 mai 1981: décret autorisant la création de UP3-A et UP2-800.
  • 12 mai 1981 : décret autorisant la création d'une station de traitement des effluents liquides et des déchets solides.
  • 1989 : mise en service de l'usine UP3.
  • 1994 : mise en service de l'usine UP2-800.

...

  • 10 janvier 2003 : décret autorisant la Cogema à modifier les périmètres de ses installations.
  • 2010 : le parquet de Cherbourg ouvre une information judiciaire contre Areva pour blessures involontaires après la contamination accidentelle le 21 octobre 2006 de deux ouvriers qui préparaient le nettoyage d'une cuve ayant contenu des produits radioactifs [24].
  • 2011 : le tribunal de grande instance de Paris annule un projet de sous-traitance, qui prévoyait de confier à la société Dalkia, filiale de Veolia, la construction et la gestion de trois chaudières à bois, ainsi que certaines missions de production d'énergie [25]. Le tribunal voit dans cette externalisation des « risques psychosociaux importants » et des risques « techniques et industries considérables », « de nature à compromettre la santé et la sécurité des travailleurs concernés » [25].
  • 30 octobre 2013 : inauguration d'un nouveau hall d'entreposage des déchets hautement radioactifs capable d'abriter 4 212 conteneurs [26].
  • 5 décembre 2013 : publication du « Livre blanc sur la sûreté des installations nucléaires civiles de la Manche (post-Fukushima) »
  • 14 novembre 2014 : un drone survole l'usine de la Hague. Il s'agit du 32e survol d'installations nucléaires recensé en France en l'espace de deux semaines[27].
  • 26 janvier 2017 : la direction annonce quelle va « ramasser » les terres polluées à l'américium 241 entourant son usine dans une zone de marécages traversées par le ruisseau des Landes [28].

Installations

AT1

Première installation, cet atelier pilote destiné au retraitement du combustible de Rapsodie et à l'élaboration des techniques de retraitement du combustible RNR, a servi de 1969 à 1979 au traitement des combustibles provenant des réacteurs à neutrons rapides ou encore « Élan IIB », où l'on fabriquait, entre 1970 et 1973, des sources radioactives.

Un premier démantèlement a eu lieu de 1982 à 2001. Un second dans les années futures sera nécessaire.

UP2, UP2-400 et UP2-800

L'unité de production 2-400 (UP2-400) commence à être exploitée en 1966 pour le retraitement du combustible métal UNGG. Elle est partiellement arrêté en 2001-2002, puis définitivement le 1er janvier 2004.

UP2-800, avec la même capacité que UP2-400, est lancée en 1994.

UP3

UP3 est mise en service en 1990 pour une capacité espérée de 800 tonnes de combustible par an.

Démantèlement partiel

Devenues vétustes, quatre installations nucléaires de base (INB) de l'usine de la Hague doivent être démantelées à partir de 2010 pour être rendues saines. L'usine UP2-400 est la principale d'entre elles.

voir l'article détaille Unité de production 2-400

Effectifs

En 2005, l'usine emploie 3 400 salariés, auxquels s'ajouent les emplois indirects, soit 8 000 personnes en tout, « ce qui représente 20 % du bassin d'emplois » [29].

En 2013, 3 100 personnes sont employées sur le site, auxquelles s'ajoutent environ 2 000 intérimaires [3].

En 2015, l'usine emploie 3 600 salariés et environ 2 000 dans les entreprises sous-traitantes [30].

Le 20 octobre 2015, Areva annonce la suppression de 346 postes d'ici à 2018, sur la base du volontariat [31].

Économie

En 2012, l'usine achète pour 400 millions d'euros chez ses fournisseurs et investit 480 millions d'euros [32].

Impôts taxes

En 2012, l'usine paye 86 millions d'euros d'impôts et taxes [3].

Consommation d'eau

L'usine consomme 50 000 mètres cubes d'eau potable en moyenne par an fournis par le réseau d'eau public de la Communauté de communes de la Hague. S' ajoutent 550 000 mètres cubes prélevés chaque année dans le barrage des Moulinets.

Consommation d'énergie

L'usine consomme environ 520 GWh par an d'électricité. L'usine consomme également du fioul.

Visites

Un « Espace information » est aménagé à proximité de l'usine, ouvert gratuitement. On y trouve des maquettes, des photographies, des schémas, des vidéos et divers objets qui permettent de comprendre le fonctionnement de l'usine et les protections qui s'y rattachent. Une promenade en minibus permet de compléter son information. La visite sert essentiellement « à rassurer le public sur les dangers du nucléaire après le drame de Fukushima » [33].

Le 18 mars 1972, une opération « portes ouvertes » est organisée pour les habitants du canton [9].

Administration

Adresse : Orano
Établissement de la Hague
50444 Beaumont-Hague Cedex
Tél. 02 33 02 60 00

Directeurs

Bibliographie

par ordre chronologique

Livres
  • Michel Lambert, Peur sur la Hague, éd. Ocep, 1978
  • L'Énergie nucléaire, le retraitement, la Hague: 25 questions, 25 réponses, éd. Sofedir, 1979
  • Projet d'extension de l'usine de retraitement des combustibles irradiés de la Hague, CEA, 45 p., 1979
  • Xavière Gauthier, La Hague, ma terre violentée, Mercure de France, 1981
  • Eddie Contremoulin, Didier Le Gall, La Hague : nucléarisation et résistance passive, Université de Caen, sd
  • Jean-François Viel, Radioactivité et leucémies : Les Leçons de La Hague, éd. La Découverte, 1999
  • Dominique Gros, L'usine. Histoire anecdotique de l'usine de la Hague, éd. Le Vent qui passe, 2004
Brochures
  • « Commissariat à l'énergie atomique - Le Centre de la Hague », monographie, Chambre régionale de commerce et d'industrie de Basse-Normandie, n° 70, 1967-1968, p. 165-197
  • L'Avis de la profession agricole sur le dossier de demande de déclaration d'utilité publique concernant l'extension de l'usine de la Hague, Chambre départementale d'agriculture et FDSEA, Saint-Lô, 1979, polycopié, 7 p.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Site officiel d'Areva, consulté le 17 avril 2015.
  2. Manuel Sanson, « À l'ombre du nucléaire », L'Express, n° 3159, 18-24 février 2012.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Thierry Dubillot, « Areva La Hague : tous les voyants sont au vert », Ouest-France, 29 janvier 2013.
  4. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 147.
  5. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 152.
  6. « Une usine atomique construite près de Cherbourg », La Presse de la Manche, 24 août 1960.
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Pierre Couturier, « La construction du centre de La Hague », Bulletin officiel municipal - Cherbourg, n° 1, 1965.
  8. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 167.
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 et 9,6 « Nos années 70 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2012, p. 158-160.
  10. Éric Fottorino, Aventures industrielles, Paris, Stock, 1996, p. 311.
  11. Tendance Ouest, 10 janvier 2013.
  12. 12,0 et 12,1 Manuel Sanson, « Nucléaire : quels risques pour la Normandie ? », L'Express, n° 3159, 18-24 janvier 2012.
  13. 13,0 et 13,1 « Objectif zéro impact », Planète énergie, document d'information de la Cogéma [1].
  14. Cité des sciences, Paris, 27 mars 2006.
  15. Katia Clarens, « La route de l'uranium », Le Figaro Magazine, n° 1003, 3 octobre 2009.
  16. 16,0 et 16,1 Ouest-France, 26-27 septembre 2009.
  17. Ouest-France, 27 janvier 2010.
  18. 18,0 et 18,1 « Entreposage de déchets nucléaires à La Hague : une enquête publique est ouverte », AFP, 14 avril 2015, 10 h 01.
  19. 19,0 19,1 et 19,2 « Extension de l'entreposage de déchets à La Hague », Ouest-France, 15 avril 2015.
  20. 20,0 et 20,1 « Nouvelle mise en demeure d'Areva la Hague par Areva », AFP, 28 janvier 2013, 18 h 15.
  21. Pierre Le Hir, « Sûreté nucléaire en France : des incidents "persistants" », Le Monde, 15 avril 2014 (lire en ligne).
  22. Gilles Collas, « Nucléaire : comment éviter un Fukushima français », Ouest-France, 6 décembre 2013.
  23. « Les deux victimes de l'accident du centre atomique de la Hague ont succombé », Le Monde, 30 septembre 1969.
  24. AFP, 29 mars 2010, 19 h 17.
  25. 25,0 et 25,1 AFP, 5 juillet 2011, 17 h 13.
  26. « Un nouveau hall pour entreposer les déchets à la Hague », La Manche Libre, site internet, 30 octobre 2013.
  27. Ouest-France, site Internet, 16 novembre 2014 (lire en ligne).
  28. « Areva reconnaît une pollution près de son usine de la Hague », AFP, 26 janvier 2017, 14 h 52.
  29. Pascal Buléon, Atlas de la Basse-Normandie, éd. Autrement, 2006, p. 43.
  30. Jérôme Marajda et Isabelle Bigot, « La Communauté urbaine de Cherbourg à la recherche de son second souffle », Insee Analyses Basse-Normandie, n° 17, juillet 2015.
  31. Sarah Caillaud, « Areva : 346 départs à La Hague », Ouest-France, 22 octobre 2015.
  32. Guillaume Le Du, « Derrière le port de Diélette... des atomes crochus », Ouest-France, 27 juin 2013.
  33. « Le tourisme atomique en plein boom », Géo, n° 393, novembre 2011.

Articles connexes

Liens externes