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« Usine à gaz d'Équeurdreville » : différence entre les versions

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« Le gaz, au sortir des cornues, subit un traitement physique et chimique très complexe, dans le but de le purifier et de lui enlever toutes les matières nuisibles à sa consommation. Il passe successivement dans des réfrigérants, des condensateurs, des extracteurs, des laveurs rotatifs, des épurateurs, des compresseurs, qui sont disposés dans de vastes halls clairs, aérés, propres, silencieux grâce à l'électricité qui vient apporter son aide au gaz pour actionner les moteurs électriques dont sont munis chacun des appareils. » <ref name=Ief1/>.
« Le gaz, au sortir des cornues, subit un traitement physique et chimique très complexe, dans le but de le purifier et de lui enlever toutes les matières nuisibles à sa consommation. Il passe successivement dans des réfrigérants, des condensateurs, des extracteurs, des laveurs rotatifs, des épurateurs, des compresseurs, qui sont disposés dans de vastes halls clairs, aérés, propres, silencieux grâce à l'électricité qui vient apporter son aide au gaz pour actionner les moteurs électriques dont sont munis chacun des appareils. » <ref name=Ief1/>.


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==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 2 juillet 2018 à 15:15

Vue d'ensemble.
Transporteur de coke.

L'usine à gaz d'Équeurdreville est une ancienne unité de production de la Manche, située à Équeurdreville.

Ouverte en 1919, elle est nationalisée en 1946 et devient la propriété de Gaz de France (GDF) [1].

Elle couvre plusieurs hectares [2].

Elle est reliée par chemin de fer à la gare ferroviaire de Cherbourg par une voie secondaire, dite « voie du Homet ».

Un processus de fabrication complexe

Le charbon arrive par mer pour être déchargé à la jetée du Homet et transporté à l'usine où il est stocké dans des soutes, « vastes silos en forme de coque de bateau, creusés dans le roc, ayant 10 mètres de profondeur sur plus de 100 m de longueur » et dont la capacité peut atteindre 9 000 tonnes [2].

Pris là mécaniquement, le charbon passe au broyeur pour être ensuite transporté jusqu'aux accumulateurs par des transporteurs et des élévateurs [2]. « Il redescend - suivant les besoins - pour alimenter la machine à charger les fours. Il est alors projeté, par la force centrifuge, dans les cornues horizontales de 6 mètres de longueur, qui contiennent chacune 600 kilos de charbon. La distillation terminée, une nouvelle machine munie d'un poussoir extrêmement puissant, vient chasser de la cornue le gâteau de coke incandescent, qui tombe par l'autre extrémité sur un entraîneur à palettes, et arrive ainsi à l'extinction, puis de là dans un trommel qui classe le coke en cinq catégories, suivant sa grosseur et en sépare le poussier. Le coke est alors repris à la partie inférieure de cet appareil par une bande métallique mobile de 250 mètres de long, qui effectue la mise en tas du coke classé, en attendant son expédition. Cette bande revient par un chenal souterrain qui passe sous les tas de coke et reprend automatiquement à son retour le coke des tas pour l'amener directement dans les wagons. » [2].

« Le gaz, au sortir des cornues, subit un traitement physique et chimique très complexe, dans le but de le purifier et de lui enlever toutes les matières nuisibles à sa consommation. Il passe successivement dans des réfrigérants, des condensateurs, des extracteurs, des laveurs rotatifs, des épurateurs, des compresseurs, qui sont disposés dans de vastes halls clairs, aérés, propres, silencieux grâce à l'électricité qui vient apporter son aide au gaz pour actionner les moteurs électriques dont sont munis chacun des appareils. » [2].

« Au sortir de l'usine, le gaz se rend dans une série de gazomètres d'une capacité de 10 000 m3, soit à Équeurdreville, soit à Cherbourg même (à proximité du N° 87 de la rue Hélain, mais côté pair où se trouvait les bureaux de GDF dans les années 1950). Il passe ensuite dans des régulateurs de pression avant d'être émis dans le réseau de canalisation de distribution. » [2].

Notes et références

  1. Michel Hébert et Philippe Coligneaux, Cherbourg, coll. Mémoire en images, éd. Charles Corlet, 1996, p. 77.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 « Le gaz et l'électricité à Cherbourg », L'Illustration économique et financière, numéro spécial « La Manche », 28 août 1926, pp. 73-74.

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