Actions

Unither Pharmaceuticals

De Wikimanche

Révision datée du 23 avril 2018 à 10:07 par Yane (discussion | contributions) (précision)

Unither Pharmaceuticals est une entreprise de la Manche installée à Coutances.

Unither Pharmaceuticals est le leader mondial dans le façonnage de doses unitaires liquides pour la pharmacie.

Histoire

La création par Patrick Colin[1] d'Unither Pharmaceuticals est issue du rachat d'une usine de façonnage pharmaceutique employant 17 personnes au groupe Sanofi (2,5 millions d'euros de chiffre d’affaires à l’époque) à Amiens (Somme) en 1993[2].

Unither se développe et se spécialise dans le secteur des doses unitaires stériles. Le chiffre d'affaires passe à 23 millions d'euros à l'orée du 21e siècle[2].

Un second site de production est racheté en 2002 à Coutances[2].

Le groupe Créapharm (fabrication de comprimés effervescents et développement de formes galéniques ; 34 millions d'euros de chiffre d'affaires) est absorbé en 2005[2].

Unither se porte acquéreur du site Sanofi-Aventis de Colomiers (Haute-Garonne) en 2009[2].

En 2011, Unither Pharmaceuticals possède cinq sites de production en France (Amiens (siège social), Colomiers, Coutances, Gannat (Allier) et Paris) et un site de recherche & développement à Bordeaux (Gironde). Le chiffre d'affaires 2010 se porte à 151 millions d'euros. Le groupe est leader mondial dans la fabrication de formes galéniques à destination des laboratoires pharmaceutiques et compte 850 salariés[2].

En 2017, trois fonds d'investissement, Ardian, filiale d'Axa, Keensight Capital et Parquest Capital rachètent l'entreprise à Équistone [3].

Coutances

L'usine de Coutances, achetée en 2002 à Sanofi-Synthélabo, est spécialisée dans la fabrication d'unidoses stériles (technologie Blow Fill & Seal) de collyres, de sérum physiologique, et de produits de traitement de l'asthme[4].

En février 2011 Unither annonce un investissement de 7 millions d'euros dans son usine de Coutances dans l'année qui vient. Il s'agit en réalité de trois investissements distincts sur le même site :
- la construction et l'équipement d'un entrepôt de 2 600 m² de stockage à température dirigée pour des produits finis et articles de conditionnement, disposant d'une capacité de 5 500 palettes (3,5 millions d'euros).
- l'optimisation du niveau de fonctionnalité des équipements et systèmes d'information pour répondre aux standards réglementaires les plus exigeants (2 millions d'euros).
- l'augmentation de la performance de l'appareil productif (1,5 million d'euros) [4].

Au total, 21 millions d'euros sont investis dans l'usine de Coutances. Unither, qui avait repris 37 des 90 employés de Sanofi-Synthélabo en 2002 au moment du rachat, emploie désormais 140 personnes dans son unité de production de Coutances, dirigée par Jean-Pierre Lux [4].

Le 13 mars 2012, Valérie Pécresse, ministre du Budget, visite l'usine. Elle voit dans la réussite de l'entreprise un succès du « crédit impôt recherche » [5]. Unither a bénéficié à ce titre de 800 000 € en 2012. [5].

Production

En 2013, l'usine de Coutances produit 600 millions de doses en 240 références, « soit 28 millions de boites pour 35 laboratoires français étrangers », notamment aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Turquie, en Iran... [6]. L'usine peut produire 45 000 doses à l'heure [6].

Effectifs

L'usine de Coutances emploie 200 personnes en 2014 [6] (50 en 2003).

Administration

Adresse : ZI de la Guérie
50200 Coutances
Tél : 02 33 76 70 00
Fax : 02 33 76 70 05

Notes et références

  1. « À Coutances, Unither Normandy, la petite dose qui monte », Manche Informations, n°42, décembre 2003
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 unither-pharma.fr, consulté le 19 juin 2011.
  3. « Trois fonds d'investissement rachètent Unither », Ouest-France, 7 mars 2017.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Patrick Bottois, « Unither Pharmaceuticals met les bouchées doubles à Coutances », usinenouvelle.com, 1er mars 2011.
  5. 5,0 et 5,1 Ouest-France, 14 mars 2012 ; La Manche Libre, 18 mars 2012.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Céline Guitton, « À Coutances, Unither poursuit son expansion », Ouest-France, 29 décembre 2014.

Lien externe