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Une collégiale de quatre chanoines réguliers bénédictins aurait été fondé, au XI{{e}} siècle par Onfroi de Bohon. Le prieuré est cédé vers [[1060]] à l'abbaye de Marmoutier, près de Tours. Sur les bases d'un premier bâtiment, une église est construite vers le XIII{{e}} siècle. Le prieuré compte alors six moines, et seulement un en [[1681]]. Il est vendu en [[1815]].
Une collégiale de quatre chanoines réguliers bénédictins aurait été fondé, au XI{{e}} siècle par Onfroi de Bohon. Le prieuré est cédé vers [[1060]] à l'abbaye de Marmoutier, près de Tours. Sur les bases d'un premier bâtiment, une église est construite vers le XIII{{e}} siècle. Le prieuré compte alors six moines, et seulement un en [[1681]]. Il est vendu en [[1815]].


L'église prieurale devient paroissiale<ref>Girault de Saint-Fargeau, ''Guide pittoresque du voyageur en France'', 1838.</ref> jusqu'à sa destruction en [[1944]].
L'église prieurale devient paroissiale <ref>Girault de Saint-Fargeau, ''Guide pittoresque du voyageur en France'', 1838.</ref> jusqu'à sa destruction en [[1944]].


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==== Seconde Guerre mondiale ====
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À Sainteny, 80 % à 85 % des bâtiments sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. Deux personnes sont exécutées en [[1942]] et en juin [[1944]], deux autres sont tuées par l'artillerie et les mitraillages en juin 1944 et cinq au retour de la guerre par les pièges ou la manipulation d'engins de guerre. Les combats acharnés de Sainteny font de nombreuses victimes dans les rangs américains et allemands<ref>''Ouest-France'', 3 juin 2014 [http://www.ouest-france.fr/sainteny-des-steles-pour-se-souvenir-du-tribut-de-la-guerre-2597014 ''(Lire en ligne)'']</ref>.
À Sainteny, 80 % à 85 % des bâtiments sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. Deux personnes sont exécutées en [[1942]] et en juin [[1944]], deux autres sont tuées par l'artillerie et les mitraillages en juin 1944 et cinq au retour de la guerre par les pièges ou la manipulation d'engins de guerre. Les combats acharnés de Sainteny font de nombreuses victimes dans les rangs américains et allemands <ref>''Ouest-France'', 3 juin 2014 [http://www.ouest-france.fr/sainteny-des-steles-pour-se-souvenir-du-tribut-de-la-guerre-2597014 ''(lire en ligne)''].</ref>.


Lors de la [[Seconde Guerre mondiale|bataille de Normandie]], à partir du [[4 juillet]] 1944, après la prise de [[Carentan]], les troupes américaines se dirigent vers le sud et le sud-ouest pour poursuivre leur progression, entravée par le terrain marécageux. La 83{{e}} division d'infanterie américaine est bousculée devant Sainteny par les SS-Panzergrenadiers de la division « Götz von Berlichingen ». Les pertes sont immenses : rien que le 5 juillet, la 83{{e}} division du général Macon perd 1 500 hommes pour seulement 200 mètres de progression. Au vu des difficultés rencontrées, la 4{{e}} division d'infanterie américaine est appelée en renfort le 6 juillet. Mais de l'autre côté du front, les Panzers de la célèbre division Das Reich complètent les lignes de défense allemandes. Après dix jours de combats fratricides, les Américains viennent à bout de la divison SS « Götz von Berlichingen » et du 6{{e}} régiment de parachutistes du lieutenant-colonel von der Heydte et entrent dans Sainteny.
Lors de la [[Seconde Guerre mondiale|bataille de Normandie]], à partir du [[4 juillet]] 1944, après la prise de [[Carentan]], les troupes américaines se dirigent vers le sud et le sud-ouest pour poursuivre leur progression, entravée par le terrain marécageux. La 83{{e}} division d'infanterie américaine est bousculée devant Sainteny par les SS-Panzergrenadiers de la division « Götz von Berlichingen ». Les pertes sont immenses : rien que le 5 juillet, la 83{{e}} division du général Macon perd 1 500 hommes pour seulement 200 mètres de progression. Au vu des difficultés rencontrées, la 4{{e}} division d'infanterie américaine est appelée en renfort le 6 juillet. Mais de l'autre côté du front, les Panzers de la célèbre division Das Reich complètent les lignes de défense allemandes. Après dix jours de combats intenses, les Américains viennent à bout de la divison SS « Götz von Berlichingen » et du 6{{e}} régiment de parachutistes du lieutenant-colonel von der Heydte et entrent dans Sainteny.


Une stèle aux Forges (érigée en [[1984]]) et une plaque commémorative sur la façade de la mairie (apposée en [[1979]]) rappellent ces évènements et honorent la mémoire des soldats des 83{{e}} et 4{{e}} divisions US.
Une stèle aux Forges (érigée en [[1984]]) et une plaque commémorative sur la façade de la mairie (apposée en [[1979]]) rappellent ces évènements et honorent la mémoire des soldats des 83{{e}} et 4{{e}} divisions US.


En [[2010]], les cérémonies du 66{{e}} anniversaire du Débarquement se déroulent en présence de deux vétérans et de leurs familles. Un chêne est planté à la Roserie par Jack Port, vétéran de la 4{{e}} division US<ref>''La Presse de la Manche'', 28 juin 2010.</ref>. À la Roserie, une stèle rend hommage au major Richard O'Malley, de la 4e Division, tué à Sainteny le 16 juillet 1944<ref>''Ouest-France'', 3 juin 2014 [http://www.ouest-france.fr/sainteny-des-steles-pour-se-souvenir-du-tribut-de-la-guerre-2597014 ''(Lire en ligne)'']</ref>.
En [[2010]], les cérémonies du 66{{e}} anniversaire du Débarquement se déroulent en présence de deux vétérans et de leurs familles. Un chêne est planté à la Roserie par Jack Port, vétéran de la 4{{e}} division US <ref>''La Presse de la Manche'', 28 juin 2010.</ref>. À la Roserie, une stèle rend hommage au major Richard O'Malley, de la {{4e}} Division, tué à Sainteny le 16 juillet 1944 <ref>''Ouest-France'', 3 juin 2014 [http://www.ouest-france.fr/sainteny-des-steles-pour-se-souvenir-du-tribut-de-la-guerre-2597014 ''(Lire en ligne)'']</ref>.


L'église de Saint-Georges-de-Bohon est détruite par les bombardements de [[1944]].
L'église de Saint-Georges-de-Bohon est détruite par les bombardements de [[1944]].
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* [[Église Saint-Pierre (Sainteny)|Église Saint-Pierre]] (13{{e}} / 20{{e}}) : gravement endommagée en juin [[1944]].
* [[Église Saint-Pierre (Sainteny)|Église Saint-Pierre]] (13{{e}} / 20{{e}}) : gravement endommagée en juin [[1944]].
* Stèle 83rd et 4th US Infantry Divisions. Elle rend hommage aux soldats des 83{{e}} et 4{{e}} divisions d'infanterie américaines qui libèrent Sainteny mi-juillet [[1944]]. La 83{{e}} division, la ''Thunderbolt Division'', la division éclair, commandée par le Major General Robert Macon, débarque à Omaha Beach le [[18 juin]] [[1944]]. La 4{{e}} division, la ''Ivy Division'', la division du lierre, commandée par le Major General Raymond Barton, débarque à [[Utah Beach]] le [[6 juin]] [[1944]]<ref name=memoire44>[http://www.normandie44lamemoire.com/sainteny-2/ Normandie 44 la mémoire]</ref>.
* Stèle 83rd et 4th US Infantry Divisions. Elle rend hommage aux soldats des 83{{e}} et 4{{e}} divisions d'infanterie américaines qui libèrent Sainteny mi-juillet [[1944]]. La 83{{e}} division, la ''Thunderbolt Division'', la division éclair, commandée par le major-général Robert Macon, débarque à Omaha Beach le [[18 juin]] [[1944]]. La 4{{e}} division, la ''Ivy Division'', la division du lierre, commandée par le major-général [[Raymond O. Barton|Raymond Barton]], débarque à [[Utah Beach]] le [[6 juin]] [[1944]] <ref name=memoire44>[http://www.normandie44lamemoire.com/sainteny-2/ Normandie 44 la mémoire]</ref>.
* Plaque 83rd US Infantry Division. Elle rend hommage aux soldats du 331{{e}} régiment de la 83{{e}} division d'infanterie américaine, qui ont combattu et qui sont morts dans les [[marais]] de Sainteny en juin et juillet [[1944]]<ref name=memoire44/>.
* Plaque 83rd US Infantry Division. Elle rend hommage aux soldats du 331{{e}} régiment de la 83{{e}} division d'infanterie américaine, qui ont combattu et qui sont morts dans les [[marais]] de Sainteny en juin et juillet [[1944]] <ref name=memoire44/>.
* Stèle de la Roserie. Elle rend hommage au major Richard O'Malley, de la 4{{e}} Division, tué à Sainteny le 16 juillet 1944. Une table d'information est inaugurée à sa mémoire et à celle des victimes civiles le 9 juin 2014<ref>''Ouest-France'', 3 juin 2014 [http://www.ouest-france.fr/sainteny-des-steles-pour-se-souvenir-du-tribut-de-la-guerre-2597014 ''(Lire en ligne)'']</ref>.
* Stèle de la Roserie. Elle rend hommage au major Richard O'Malley, de la 4{{e}} Division, tué à Sainteny le 16 juillet 1944. Une table d'information est inaugurée à sa mémoire et à celle des victimes civiles le 9 juin 2014 <ref>''Ouest-France'', 3 juin 2014 [http://www.ouest-france.fr/sainteny-des-steles-pour-se-souvenir-du-tribut-de-la-guerre-2597014 ''(Lire en ligne)'']</ref>.
* Maisons [[maison n°1 des Forges|n°1]] et [[maison n°2 des Forges|n°2]] du hameau des Forges, datant de la Reconstruction.
* Maisons [[maison n°1 des Forges|n°1]] et [[maison n°2 des Forges|n°2]] du hameau des Forges, datant de la Reconstruction.
* [[Ferme de la Françoiserie]].
* [[Ferme de la Françoiserie]].

Version du 26 mars 2020 à 16:31

Terre-et-Marais est une commune de la Manche située dans le canton de Carentan.


Commune de Terre-et-Marais Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 14' 18.44" N, 1° 18' 50.90" W (OSM)
Arrondissement Saint-Lô
Chargement de la carte...
Canton Carentan
Intercommunalité Baie du Cotentin
Gentilé à définir
Population 1 304 hab. (2021)
Superficie 35,59 km²
Densité 37 hab./km2
Altitude 0 m (mini) - 26 m (maxi)
Code postal 50500
N° INSEE [1] 50564
Maire Alain Langlois
Communes limitrophes de Terre-et-Marais
Gorges Auvers, Méautis, Carentan-les-Marais Saint-Hilaire-Petitville
Nay,
Saint-Germain-sur-Sèves
Terre-et-Marais Montmartin-en-Graignes
Raids Auxais Saint-André-de-Bohon


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Géographie

Terre-et-Marais s'inscrit dans le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

La commune est située sur l'axe routier Carentan-Coutances, à mi-chemin entre Carentan et Périers.

Terre-et-Marais est la seconde commune la plus étendue du canton de Carentan, après Carentan-les-Marais.

Toponymie

Le toponyme Terre-et-Marais est inventé à l'occasion de la création de la commune le 1er janvier 2016. Il n'a aucune référence historique. Il est composé de deux substantifs décrivant la composition du paysage communal, en grande partie dominé par des terres agricoles et les marais du Cotentin.

Histoire

Saint-Georges-de-Bohon

Une collégiale de quatre chanoines réguliers bénédictins aurait été fondé, au XIe siècle par Onfroi de Bohon. Le prieuré est cédé vers 1060 à l'abbaye de Marmoutier, près de Tours. Sur les bases d'un premier bâtiment, une église est construite vers le XIIIe siècle. Le prieuré compte alors six moines, et seulement un en 1681. Il est vendu en 1815.

L'église prieurale devient paroissiale [2] jusqu'à sa destruction en 1944.

Sainteny

La commune s'est historiquement formée autour de deux centres bien distincts : « les Forges », le long de la route Carentan-Périers et « le Bourg », plus en retrait, autour de l'église. Sur la place de l'église se tenait autrefois un grand marché.

Aujourd'hui, la commune se développe surtout autour de l'axe entre le Bourg et les Forges, long d'un kilomètre. Cette zone n'a longtemps pas eu de nom et a un temps été appelée les Sablons. Elle est désormais devenue une rue et a été baptisée du nom de la division américaine venue libérer la commune en 1944. L'école et les installations sportives se trouvent dans cette rue.

Seconde Guerre mondiale

À Sainteny, 80 % à 85 % des bâtiments sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. Deux personnes sont exécutées en 1942 et en juin 1944, deux autres sont tuées par l'artillerie et les mitraillages en juin 1944 et cinq au retour de la guerre par les pièges ou la manipulation d'engins de guerre. Les combats acharnés de Sainteny font de nombreuses victimes dans les rangs américains et allemands [3].

Lors de la bataille de Normandie, à partir du 4 juillet 1944, après la prise de Carentan, les troupes américaines se dirigent vers le sud et le sud-ouest pour poursuivre leur progression, entravée par le terrain marécageux. La 83e division d'infanterie américaine est bousculée devant Sainteny par les SS-Panzergrenadiers de la division « Götz von Berlichingen ». Les pertes sont immenses : rien que le 5 juillet, la 83e division du général Macon perd 1 500 hommes pour seulement 200 mètres de progression. Au vu des difficultés rencontrées, la 4e division d'infanterie américaine est appelée en renfort le 6 juillet. Mais de l'autre côté du front, les Panzers de la célèbre division Das Reich complètent les lignes de défense allemandes. Après dix jours de combats intenses, les Américains viennent à bout de la divison SS « Götz von Berlichingen » et du 6e régiment de parachutistes du lieutenant-colonel von der Heydte et entrent dans Sainteny.

Une stèle aux Forges (érigée en 1984) et une plaque commémorative sur la façade de la mairie (apposée en 1979) rappellent ces évènements et honorent la mémoire des soldats des 83e et 4e divisions US.

En 2010, les cérémonies du 66e anniversaire du Débarquement se déroulent en présence de deux vétérans et de leurs familles. Un chêne est planté à la Roserie par Jack Port, vétéran de la 4e division US [4]. À la Roserie, une stèle rend hommage au major Richard O'Malley, de la 4e Division, tué à Sainteny le 16 juillet 1944 [5].

L'église de Saint-Georges-de-Bohon est détruite par les bombardements de 1944.

Création de Terre-et-Marais

La commune est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de deux communes, Sainteny et Saint-Georges-de-Bohon, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[6]. En 2021, la commune comptait 1 304 habitants.

Évolution de la population de Sainteny (1793-2013) et Terre-et-Marais depuis 2014
 modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 5921 7381 8641 8251 7721 8431 8171 8501 8141 744
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 7871 7821 6911 6411 5161 4601 4561 3751 3191 190
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 126978974969921649830838782708
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
665727785793794795793811823834
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
8451 2551 2691 2821 2951 2991 3221 3211 304-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [7] et INSEE [8]


De la Révolution à 2015

voir les articles détaillés Démographie de Sainteny et Démographie de Saint-Georges-de-Bohon

Depuis la création de la commune

Liste des communes
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Canton
Sainteny 50564 CC de la Baie du Cotentin 21,63 887 (2021) 41 Carentan
Saint-Georges-de-Bohon 50470 CC de la Baie du Cotentin 13,96 417 (2021) 30 Carentan

Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

En attendant les élections municipales de 2020, le conseil municipal élisant le maire sera composé des conseillers des anciennes communes.

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
2016-actuel Alain Langlois chef de chantier ancien maire de Saint-Georges-de-Bohon
élu par 25 voix et un bulletin blanc[9].
Toutes les données ne sont pas encore connues.
pour les maires des anciennes communes, voir les articles détaillés Administration de Sainteny et Administration de Saint-Georges-de-Bohon

Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - 16 h 30 - 18 h
Mairie (juillet 2013)
Mairie (juillet 2013)

Adresse : 2, place Saint-Pierre
Sainteny
50500 Terre-et-Marais

Tél. 02 33 42 05 64
Fax : 02 33 42 41 51
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (19 décembre 2017)

Mardi - -
Mercredi 9 h - 12 h -
Jeudi - -
Vendredi - 16 h 30 - 18 h
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

À Sainteny
Les Forges. Maison inscrite aux Monuments historiques.
  • Église Saint-Pierre (13e / 20e) : gravement endommagée en juin 1944.
  • Stèle 83rd et 4th US Infantry Divisions. Elle rend hommage aux soldats des 83e et 4e divisions d'infanterie américaines qui libèrent Sainteny mi-juillet 1944. La 83e division, la Thunderbolt Division, la division éclair, commandée par le major-général Robert Macon, débarque à Omaha Beach le 18 juin 1944. La 4e division, la Ivy Division, la division du lierre, commandée par le major-général Raymond Barton, débarque à Utah Beach le 6 juin 1944 [10].
  • Plaque 83rd US Infantry Division. Elle rend hommage aux soldats du 331e régiment de la 83e division d'infanterie américaine, qui ont combattu et qui sont morts dans les marais de Sainteny en juin et juillet 1944 [10].
  • Stèle de la Roserie. Elle rend hommage au major Richard O'Malley, de la 4e Division, tué à Sainteny le 16 juillet 1944. Une table d'information est inaugurée à sa mémoire et à celle des victimes civiles le 9 juin 2014 [11].
  • Maisons n°1 et n°2 du hameau des Forges, datant de la Reconstruction.
  • Ferme de la Françoiserie.
  • Château.
  • Raffoville (16e).
  • Bléhou (16e).
  • Lessay.
  • Boisgrimot (17e / 19e).
  • Le Culot.
  • Château d'eau.
À Saint-Georges-de-Bohon
  • Église Saint-Georges (20e) moderne : remploi de pierres sculptées.
  • L'Émonderie (fin 16e)
  • Site de l'ancien prieuré du 11e à l'abbaye ; ruine de l'ancienne église détruite en 1944.
  • Château Dombreval (1823)
  • Le Mesnil ; détruit en 1944
  • Réserve des Bohons (265 ha)

Personnalités liées à la commune

Naissances

Autres

Économie

  • Hardy Constructeur, fabrication et vente de remorques agricoles
  • Louis Hardy & fils : construction de matériel agricole (notamment les remorques Kidur) ; réparations, vente, etc.
  • Sainteny Menuiseries
  • Concessionnaire John Deere

Enseignement

  • Groupe scolaire de Sainteny : bibliothèque.

Sports

  • Football : Élan sportif des Marais : le club est présidé par Stéphane Potey. Les équipes vont des jeunes débutants jusqu'aux seniors. Le club posséde aussi la particularité d'avoir des équipes féminines. La SS Sainteny a son heure de gloire dans les années 1980. L'équipe, dirigée par un entraîneur calédonien, jouait à un niveau supérieur à celui du rival, le CS Carentan ; une situation que le club du chef-lieu de canton ne pouvait supporter. La situation n'est plus si florissante par la suite et le club change plusieurs fois de nom, s'associant avec les clubs des communes voisines : Sainteny-Bohons, Entente des Marais, Élan Sportif des Marais, avec des rapprochements avec les clubs de Saint-André-de-Bohon, Saint-Georges-de-Bohon, puis Marchésieux. Le club de football a à sa disposition deux terrains à Sainteny, ainsi que ceux des communes associées.
  • Gymnastique volontaire : Les Dynamic's
  • Motocyclisme : Rallye des Marais (vieilles motos)
  • Tennis de table
  • Pétanque : la Boule saintignaise organise régulièrement des tournois

Associations

À Sainteny
  • Anciens combattants et victimes de guerre
  • La Saint-Hubert saintignaise (chasse)
  • Comité Normandie-Bavière
  • Les Fils d'argent (club des anciens)
  • Ouvrages de dames
À Saint-Georges-de-Bohon
  • Société de chasse
  • Les Roses d'automne

Bibliographie

  • Marc Thibout, Marcel Lelégard, « L'église de Saint-Georges-de-Bohon », Revue du département de la Manche, n° 2, 1959

Articles connexes

Notes et références

  1. Le code INSEE des communes nouvelles est celui de leur chef-lieu (en général l'ancienne commune principale), les codes INSEE des autres communes sont supprimés. Source Préfecture de la Manche.
  2. Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, 1838.
  3. Ouest-France, 3 juin 2014 (lire en ligne).
  4. La Presse de la Manche, 28 juin 2010.
  5. Ouest-France, 3 juin 2014 (Lire en ligne)
  6. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  7. Population avant le recensement de 1962
  8. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  9. « Alain Langlois nouveau maire de Terre-et-Marais », Ouest-France, site internet, 9 janvier 2016 (lire en ligne).
  10. 10,0 et 10,1 Normandie 44 la mémoire
  11. Ouest-France, 3 juin 2014 (Lire en ligne)