« Tangue » : différence entre les versions
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On en trouve notamment dans la [[baie du Mont-Saint-Michel]] et dans les [[marais de Carentan]]. À [[Heugueville-sur-Sienne]], l'épaisseur de la couche atteint deux mètres <ref name=AdN1>Michel Lepesant, « À propos de la tangue », ''Annales de Normandie'', 5{{e}} année, n° 1, janvier 1955, p. 99. </ref>. | On en trouve notamment dans la [[baie du Mont-Saint-Michel]] et dans les [[marais de Carentan]]. À [[Heugueville-sur-Sienne]], l'épaisseur de la couche atteint deux mètres <ref name=AdN1>Michel Lepesant, « À propos de la tangue », ''Annales de Normandie'', 5{{e}} année, n° 1, janvier 1955, p. 99. </ref>. | ||
La tangue est utilisée comme amendement agricole. Son utilisation aurait été introduite dans notre département par les envahisseurs scandinaves <ref name=AdN1/>. | La tangue est utilisée comme amendement agricole. « Qui va à la tangue va au blé », assure un proverbe local <ref name=Quellien>Jean-Ange Quellien, ''Le Cotentin : histoire des populations'', éd. Gérard Montfort, 1983, p. 63. </ref>Son utilisation aurait été introduite dans notre département par les envahisseurs scandinaves <ref name=AdN1/>. | ||
À [[Regnéville-sur-Mer]], « c'est un lent manège quotidien de 300 à 400 charrettes pendant trois mois ; plus d'un millier de voitures s'acheminent chaque jour vers le [[havre de Lessay]] » <ref name=Quellien/>. | |||
==Notes et références== | ==Notes et références== |
Version du 4 mai 2017 à 18:52
La tangue est un sédiment de la Manche.
On la trouve dans les zones de vasières littorales recouvertes par les hautes marées.
Elle est formée d'une fraction sablonneuse à base de débris coquillers calcaires et d'une fraction vaseuse de limons et d'argiles.
On en trouve notamment dans la baie du Mont-Saint-Michel et dans les marais de Carentan. À Heugueville-sur-Sienne, l'épaisseur de la couche atteint deux mètres [1].
La tangue est utilisée comme amendement agricole. « Qui va à la tangue va au blé », assure un proverbe local [2]Son utilisation aurait été introduite dans notre département par les envahisseurs scandinaves [1].
À Regnéville-sur-Mer, « c'est un lent manège quotidien de 300 à 400 charrettes pendant trois mois ; plus d'un millier de voitures s'acheminent chaque jour vers le havre de Lessay » [2].