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* Paul Ingouf, « Une épave importante pourrait être celle du ''Soleil Royal'' », ''La Presse de la Manche'', 4 septembre 1982.
* Paul Ingouf, « Une épave importante pourrait être celle du ''Soleil Royal'' », ''La Presse de la Manche'', 4 septembre 1982.
* Bruno Robert, ''L'enseigne du Soleil Royal'', ill. Daniel Lordey, Paris, P. Téqui, 2007. ISBN 978-2-7403-1386-2.
* Bruno Robert, ''L'enseigne du Soleil Royal'', ill. Daniel Lordey, Paris, P. Téqui, 2007. ISBN 978-2-7403-1386-2.
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[[Catégorie:Manche au XVIIe siècle]]
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[[Catégorie:Histoire de Cherbourg]]
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[[Catégorie:Bateau|Soleil Royal]]
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Dernière version du 22 février 2020 à 13:47

La poupe du Soleil Royal.

Le Soleil Royal est un vaisseau de ligne construit en 1669 par Laurent Hubac et détruit par une escadre anglaise à Cherbourg le 1er juin 1692.

Description

Il s'agit d'un vaisseau de premier rang doté, comme le Royal Louis construit à Toulon (Var), d'un gaillard d'avant. Seuls ces deux vaisseaux disposent à l'époque d'une telle caractéristique. En outre, ce type de vaisseau est équipé de trois fanaux placés au couronnement de la poupe et sur le mât d'artimon, ce qui est le signe distinctif des vaisseaux amiraux.

Comme tous les vaisseaux de ce type, le Soleil Royal est armé de canons de bronze.

Le Soleil Royal brûle dans la baie de Saint-Vaast.

Caractéristiques

  • Navire de 1er rang
  • Port de 2 000 tonneaux
  • Longueur : 55 mètres
  • Largeur : 15,64 mètres
  • Creux : 7,64 mètres
  • Équipage de 900 à 950 hommes
  • Armé initialement de 104 canons de bronze répartis en trois batteries

Histoire du vaisseau

Carte de Cherbourg (fin 17e s. / début 18e s.) orientée au sud-sud-est,
figurant la destruction du Soleil Royal.

Construit à Brest (Finistère) par le Maître Charpentier Laurent Hubac et lancé en 1670, le Soleil Royal est d'abord appelé le Grand Henry, puis le Royal Soleil et finalement le Soleil Royal. Il est initialement affecté à la défense des côtes en Méditerranée. Désarmé à Brest pendant de nombreuses années, il est entièrement radoubé en 1686, recevant un nouveau décor attribué à Coysevox, avant de devenir le « navire de pavillon » de l'amiral de Tourville. Il est détruit par les anglais devant Cherbourg le 1er juin 1692, après avoir participé aux batailles de Béveziers et de Barfleur.

Reposant au fond du port militaire, des morceaux de l'épave sont remontés lors de travaux sous-marins en 1982 et conservés depuis dans les réserves du musée de la Marine de Paris.

Bibliographie

  • Paul Ingouf, « Une épave importante pourrait être celle du Soleil Royal », La Presse de la Manche, 4 septembre 1982.
  • Bruno Robert, L'enseigne du Soleil Royal, ill. Daniel Lordey, Paris, P. Téqui, 2007. ISBN 978-2-7403-1386-2.

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