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Simone Ingouf

De Wikimanche

Simone Ingouf, pour l'état civil Simone Marie-Jeanne Morisset, née à Carentan le 19 décembre 1913 [1] et morte à Grasse (Alpes-Maritimes ) le 27 février 2008 [2], est une déportée de la Manche, rentrée des camps d'Allemagne.

Biographie

En juin 1937, employée des PTT au central téléphonique de Versailles, Simone Ingouf réside à Paris [3]. Le 15 août 1942, à sa demande, elle est mutée au central téléphonique de Montauban (Tarn-et-Garonne) [3].

En octobre 1943, dans la région de Limoges, elle entre en Résistance au réseau « Mithridate » [3]. Le responsable de ce réseau indique qu’elle a dû quitter son emploi aux PTT de Montauban sur ordre, .

Le 1er novembre 1943, elle doit cesser ses fonctions pour échapper à la Gestapo [3] du fait qu’il y a danger pour elle et ses camarades à ce qu’elle reste à la suite de nombreuses arrestations.

Malgré tout, elle continue son activité clandestine à Paris et le 23 mai 1944, elle est arrêtée par la police allemande et internée à la prison de Fresnes [3]. Le 1er juillet 1944, à l’Hôtel Continental, elle est jugée par un Conseil de guerre allemand et condamnée à mort [3].

Elle est déportée le 13 juillet 1944 à destination de Berlin (Allemagne), emprisonnée sous le protocole ""NN"" [4]. Elle transite par la prison de Cottbus [5]. Elle connaît ensuite les camps de concentration de Ravenbrück et de Mauthausen.

Elle retrouve la liberté le 22 avril 1945 sous l'égide de la Croix Rouge ; une quinzaine de jours avant la libération du camp par les troupes américaines les 5 et 6 mai. Elle est rapatrié à Annecy (Savoie) le 25 avril suivant [3].

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2008.
  2. « Acte de décès n° 147 - État-civil de Grasse - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2008.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 « Nécrologie », Libération Nationale et Amis de Libération Nationale PTT, ANACR, 2e trimestre 2014.
  4. Nacht und Nebel = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.
  5. Lieu d'application des peines de travaux forcés pour les femmes ""NN"" et aussi un lieu de transit vers Ravensbrück.

Source

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