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Réacteur EPR de Flamanville

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Le chantier en juillet 2010.

Le réacteur EPR est une unité de production de la centrale nucléaire de Flamanville.

Historique

Un dôme pour la réacteur.

EDF décide le 21 octobre 2004 d'augmenter la capacité de la centrale [1]. Baptisé « Flamanville 3 », ce projet devait être opérationnel en 2012. Il prévoit la construction d'un réacteur EPR (réacteur à eau pressurisée) d'une capacité de 1 650 mégawatts. Cette réalisation est estimée à 3,3 milliards d'euros.

Après un débat public organisé du 19 octobre 2005 au 18 février 2006, EDF reçoit le feu vert des autorités publiques. Le décret d'autorisation de création (Dac) est signé le 10 avril 2007 par le Premier ministre Dominique de Villepin, et publié au Journal officiel le lendemain. Il est valable dix ans.

Les travaux de préparation du site commencent dès août 2006 et le premier béton est coulé le 3 décembre 2007 (plus de 10 000 tonnes en une journée) [2]. Le chantier emploie 2 900 ouvriers en 2010 [3], puis 3 400 ouvriers au début 2011, avec une pointe à 3 800 ouvriers attendue à l'été 2011 [4]. Cette main d'œuvre est étrangère à 30 %. En période de fonctionnement, l'EPR devrait employer 330 personnes [4].

Le 3 décembre 2008, EDF annonce officiellement une « réévaluation » du prix initial, qu'elle chiffre à 20 %, pour tenir compte « de l'évolution du prix des matières premières, comme l'acier et le béton » [5] . L'augmentation attendue est de 700 millions d'euros, qui porterait le coût global réactualisé à 4 milliards d'euros.

Visitant le chantier le 6 février 2009, Nicolas Sarkozy, président de la République, déclare que « Flamanville est l'appartement-témoin du nucléaire de troisième génération » [6].

Le Premier ministre François Fillon, visitant à son tour le chantier le 26 novembre 2009, affirme que l'objectif, malgré « quelques retards », « est toujours de démarrer le réacteur en 2012 et de commercialiser l'électricité en 2013 [7].

Le 21 janvier 2010, la CGT affirme que le chantier de l'EPR a déjà « deux ans de retard » par rapport à la date annoncée, officiellement fixée à 2012 [8].

Six mois plus tard, EDF reconnaît officiellement que la « première production commercialisable » n'interviendra pas avant 2014 [9]. Du même coup, EDF revoit à la hausse le coût du projet, désormais estimé à 5 milliards d'euros [9]. Les syndicats et les écologistes estiment, eux, que le bilan sera beaucoup plus lourd. Selon la CFDT, le chantier, prévu pour fournir 7 millions d'heures de travail, en nécessitera sans doute « 15 millions » et le Crilan estime le coût final à « 6 milliards d'euros » [10].

Le 24 janvier 2011, un soudeur de 32 ans de la société Normétal se tue en chutant d'une douzaine de mètres [11]. Le 18 mars 2015, la cour d'appel de Caen relaxe Bouygues TP du chef d'homicide involontaire mais le condamne à payer 8 000  d'amende contre 75 000  en première instance en 2013 [12]. Son sous-traitant Tissot Industrie est condamné pour homicide involontaire par imprudence à 30 000  d'amende contre 35 000  en première instance [12].

Le 10 juin 2011, un ouvrier de 32 ans, employé de la société Endel, décède sur le chantier après une chute d'une dizaine de mètres [13].

Le 20 juillet 2011, EDF annonce que le réacteur EPR ne sera pas mis en service avant 2016, pour un coût total « de l'ordre de 6 milliards d'euros » [14]. Le chantier subira donc un retard supplémentaire de deux ans par rapport à la dernière prévision et de quatre ans sur le calendrier initial. Quant au coût, il a presque déjà doublé comparé aux 3,3 milliards d'euros de départ. Pour EDF, ce nouveau retard est à mettre au compte des analyses qui doivent être menées dans le cadre des audits lancés après la catastrophe de Fukushima au Japon et d'une « nouvelle organisation du chantier ».

Le 30 août 2011, Le Canard enchaîné révèle que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a dénoncé ces derniers mois diverses malfaçons dans le gros œuvre du futur réacteur EPR [15]. Selon l'hebdomadaire, l'ASN a adressé à l'exploitant (EDF), entre octobre 2010 et août 2011, « quatre lettres au vitriol qui mettent en cause la qualité de plusieurs constructions vitales pour la sécurité du futur réacteur EPR », dont la construction est assurée par Bouygues [15]. « Des trous dans des piliers en béton ou des défauts dans les parois de piscines destinées à recevoir le combustible nucléaire irradié », ont été détectés [15].

Le 16 mars 2012, EDF annonce qu'elle a été contrainte, fin février, d'interrompre « plusieurs mois » les travaux de bétonnage du bâtiment abritant le réacteur EPR pour permettre le remplacement des éléments défectueux [16]. L'opérateur maintient toutefois « la mise en service en 2016 » [16].

Le 3 décembre 2012, EDF annonce un surcoût de deux milliards d'euros, qui porte la facture à 8,5 milliards d'euros [17]. Le groupe explique cette augmentation par la prise en compte de nouvelles exigences réglementaires, de normes de sécurité renforcées résultant de la catastrophe de Fukushima et d'études destinées à vérifier la robustesse de pièces ou de locaux [17].

Le 18 novembre 2014, EDF annonce un nouveau retard dans la construction, qui reporte le démarrage à 2017 [18] ; [19]. Ce nouveau retard est attribué à des « difficultés rencontrées par Areva dans « la livraison d'équipements tels que le couvercle et les structures internes de la cuve » et « la mise en place de la réglementation des équipements sous pression nucléaires (ESPN » [18].

Le 3 septembre 2015, Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF, annonce un nouveau report à fin 2018 de la date de mise en service, avec un coût réévalué à 10,5 milliards d'euros [20].

Le 19 avril 2017, huit associations environnementales déposent un recours gracieux auprès du Premier ministre Bernard Cazeneuve contre le décret autorisation de création (Dac) du 10 avril 2007, récemment prolongé de trois ans [21].

Le 25 juillet 2018, EDF annonce par un communiqué que le démarrage du réacteur n'aura lieu qu'au dernier trimestre 2019, soit avec un an de retard supplémentaire sur le dernier scénario [22]. La qualité des soudures sur les tuyauteries du circuit secondaire principal est en cause : 63 sur 150 présentent des défauts [22]. Le coût est également un peu revu à la hausse, passant de 10,5 milliards d'euros à 10,9 milliards [22]. Une semaine auparavant, le 18 juillet, deux organisations écologistes, Greenpeace et Réseau sortir du nucléaire (RSN), avaient déposé plainte auprès du tribunal de grande instance de Cherbourg contre EDF, Framatome et X, dénonçant un équipement « ne satisfaisant pas aux exigences essentielles de sécurité » [23], rejointes le 20 juillet par le Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (Crilan) [24].

Le 3 octobre 2018, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dénonce une « défaillance » de surveillance du chantier, estimant qu'un « travail technique important reste à faire » [25]. Elle met notamment en cause huit soudures situées au niveau du dispositif de confinement des produits radioactifs [25]. Elle demande donc à EDF de lui fournir « une analyse détaillée des dysfonctionnements » du chantier [25].

Ouest-France, 20 juin 2019.

Le 29 janvier 2019, Bernard Doroszczuck, nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), estime dans un entretien au quotidien Le Monde, que les difficultés rencontrés lors de la construction du réacteur résultent à la fois d'une perte d'expérience et d'une perte de compétences comme en attestent l'insuffisante qualité de l'exécution et du contrôle des travaux [26].

Le 11 avril 2019, le Conseil d'État rejette la requête déposée par huit associations, dont Greenpeace et France Nature Environnement, qui demandaient l'annulation du décret du 10 avril 2007 autorisant la création du réacteur EPR (Flamanville 3) [27].

Le 26 juillet 2019, Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF, annonce que les problèmes de soudure rencontrés dans la construction du réacteur vont retarder sa mise en service « de plus de trois ans », ce qui amène à « fin 2022 » [28].

Le 9 octobre 2019, EDF annonce qu'elle compte utiliser des robots pour réparer huit soudures défectueuses difficilement accessibles, ce qui va repousser le chargement du combustible à fin 2022 et alourdir la facture de 1,5 milliard d'euros pour atteindre 12,4 milliards d'euros [29].

Le 28 octobre 2019, un rapport d'audit sur les déboires de l'EPR de Flamanville remis au gouvernement dresse un bilan sévère de ce chantier [30]. Le document pointe notamment « l'irréalisme » des estimations initiales, une perte de compétences « généralisée », un manque de « culture de la qualité », des « défaillances techniques et industrielles », en particulier en matière de soudage, et une gouvernance du projet « inappropriée », au point de conclure qu'il s'agit d'un « échec pour EDF » [30]. Jugeant que l'audit met en lumière « un manque de rigueur inacceptable », le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a mis EDF en demeure de lui présenter sous un mois un « plan d'action » pour remettre la filière nucléaire aux « meilleurs niveaux d'exigence » [30].

Le 25 mars 2020, en plein confinement, l'État décide par décret de prolonger de quatre ans l'autorisation du chantier [31]. En mai, plusieurs associations dont le Crilan attaquent ce décret [32].

Le 9 juillet 2020, la Cour des comptes publie un rapport dans lequel elle critique sévèrement la construction de l'EPR qu'elle considère comme « un échec opérationnel » et pour laquelle elle constate « des dérives financières et des délais considérables » [33]. Au terme d'une instruction qui a duré dix-huit mois, les magistrats avancent que le coût du chantier sera, au final, de 19,1 milliards d'euros et que le prix de l'électricité fournie pourrait se situer entre 110 et 120  le mégawattheure, soit le double de celui de l'électricité produite par les réacteurs existants, et supérieur au prix de l'électricité fournie par les énergies renouvelables [33]. La Cour des comptes juge par ailleurs que le projet a donné lieu à un « lancement précipité » et à des estimations « irréalistes », tant sur la durée du chantier que sur son coût, et qu'il a pâti de la rivalité entre EDF et Areva et de l'insuffisance du contrôle de l'État [33].

Le 30 août 2021, s'appuyant sur l'enquête publique qui a eu lieu du 8 au 22 juillet, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, autorise EDF par décret à exploiter le réacteur EPR pour une puissance 1 675 MW [34].

Le 12 janvier 2022, EDF repousse encore une fois la mise en service de son réacteur, prévue désormais pour le « deuxième trimestre 2023 », avec un surcoût de 300 millions d'euros, faisant passer le total à 12,7 milliards d'euros [35].

Une cuve à problèmes

Le 7 avril 2015, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) révèle que la cuve en acier du réacteur est affectée de défauts de fabrication importants [36],[37]. Une teneur en carbone excessive dans certaines zones rend notamment plus fragiles le couvercle et le fond de cuve [36]. Le fabricant Creusot Forge (Saône-et-Loire), racheté en 2006 par Areva pour 170 millions d'euros, est mis en cause, et d'autant plus gravement qu'il a été averti dès 2005 de nombreuses déficiences dans sa production [38],[39]. Si les contrôles en cours confirment les premières mesures, EDF n'aura le choix qu'entre deux mauvaises solutions : soit démonter la cuve et en fabriquer une autre, soit faire tourner son réacteur au ralenti [40].

Le 28 juin 2017, l'ASN estime que la cuve peut être mise en service, même si « les anomalies détectées constituent une diminution des marges de sécurité » ; ses caractéristiques mécaniques étant « suffisantes » pour permettre le fonctionnement, « y compris en cas d'accident » [41]. En revanche, le couvercle ne pourra être utilisé que pour une durée limitée avant son remplacement par un autre plus fiable « d'ici à 2024 », avec un surcoût attendu de 100 millions d'euros [41]. Le 11 octobre suivant, l'ASN confirme son avis dans les mêmes termes [42]. Pour Didier Anger, du Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire (Crilan), la décision de l'ASN est « une stupidité et un scandale », « qui peut mettre en danger les travailleurs et la population » ; « le fric l'emporte encore sur la sécurité » [42].

Le 10 octobre 2018, l'ASN confirme qu'elle autorise « sous conditions » la mise en service et l'utilisation de la cuve du réacteur [43]. En réaction, le Crilan, Greepeace, Sortir du nucléaire et Stop EPR déposent le mois suivant un recours devant le Conseil d'État pour faire annuler cette décision [44].

Le 20 juin 2019, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de réparer huit soudures défectueuses, difficilement accessibles, avant la mise en service du réacteur [45]. EDF indique en réaction que cette exigence entraînera un nouveau retard de livraison [46]. Le 17 juillet 2019 une audition contradictoire sur la question des soudures de l'EPR de Flamanville est réalisée au Sénat [47], les réponses ne sont pas toujours rassurantes [48].

Effectifs

En janvier 2015, 3 600 personnes travaillent sur le chantier [49]. Sa direction en fait « le plus grand chantier d'Europe » [49]. À cette date, 30 millions d'heures ont été effectuées, dont presque 5 millions en 2014, avec une amplitude de travail allant de 6 h à 21 h [49]. En septembre 2017, la direction estime qu'elle a créé en dix ans 4 164 emplois répartis en 22 métiers, dont la moitié pour des travailleurs locaux [50]. La construction du réacteur mobilise alors 4 400 salariés, un nombre appelé à décroître rapidement : le fonctionnement en période normale ne requérant que 500 personnes [50].

Travail dissimulé

  • Le 7 juillet 2015, le tribunal de grande instance de Cherbourg condamne à un total de 140 000 € d'amende cinq entreprises du chantier pour « travail dissimulé » [51]. À elle seule, la société d'intérim Atlanco, basée à Chypre, écope de 70 000 € d'amende, tandis que Bouygues TP se voit infliger une amende 25 000 € [52]. L'audience, qui s'est déroulée du 10 au 13 mars 2015, avait mis en lumière l'emploi illégal, entre juin 2008 et octobre 2012, de plusieurs centaines d'ouvriers, dont 460 Polonais et Roumains pour le seul groupe Bouygues [53].

Aménagements d'accompagnement

Le volet « Aménagement » est créé pour répondre aux besoins d'une nouvelle population, avec une enveloppe de 109 millions d'euros [54]. Parmi les 58 projets retenus, la réalisation de travaux routiers est prévue, ainsi que la construction de nouveaux hébergements. Il prévoit également de créer des équipements sportifs, culturels ou de service. Début 2010 sont achevés 18 projets dont la traversée d'Helleville, la desserte méridionale de la centrale, la réalisation d'aires d'accueil et la réhabilitation de logements, et d'autres sont engagés, comme l'agrandissement de la Zone d'activités d'Armanville, la création de la zone des Costils et d'un parking de plus de 300 places aux Pieux, l'aménagement du complexe sportif de La Glacerie, l'extension de l'école de Barneville-Carteret [54]. Trois sont prévus en 2014 : construction de crèches à Flamanville, sécurisation des Bas de Diélette, pôle de santé libéral et ambulatoire des Pieux ; le dernier, le contournement sud du bourg des Pieux, doit aboutir en 2016 [55].

voir aussi l'article détaillé Ligne THT Cotentin-Maine

Protestations

Notes et références

  1. Jean-Pierre Buisson, « Le nouveau réacteur nucléaire EPR sera implanté à Flamanville dans le département de la Manche », Le Monde, 21 octobre 2004.
  2. AFP, 4 décembre 2007.
  3. Xavier Oriot, « EPR : première production électrique en 2013 », Ouest-France, 17 juin 2010.
  4. 4,0 et 4,1 Thierry Dubillot, « EPR à Flamanville : la moitié du chemin parcouru », Ouest-France, 24 février 2011.
  5. Ouest-France, 4 décembre 2008.
  6. Jean-Pierre Buisson, Ouest-France, 7-8 février 2009.
  7. AFP, 26 novembre 2009, 14 h 49 ; Reuters, 26 novembre 2009, 16 h 31.
  8. AFP, 21 janvier 2010.
  9. 9,0 et 9,1 Martin de Montvalon, « Nouveau coup dur pour l'EPR qui aura deux ans de retard à Flamanville », AFP, 30 juillet 2010, 14 h 24.
  10. Erwan Pastol, « L'atome de la discorde », Ouest-France, 31 juillet 2011.
  11. « Accident mortel sur le chantier de l'EPR de Flamanville », Le Moniteur, site internet, 24 janvier 2011.
  12. 12,0 et 12,1 « Accident mortel à Flamanville : Bouygues relaxé, son sous-traitant condamné », batiactu.com, site internet, 18 mars 2015.
  13. « Mort accidentelle d'un salarié sur le chantier EPR à Flamanville », Le Point, site internet, 12 juin 2011.
  14. Martin de Montvalon, « EDF : deux ans de retard supplémentaires pour le chantier EPR à Flamanville », AFP, 20 juillet 2011, 18 h 48 ; Thierry Dubillot, « Flamanville : deux ans de retard de plus pour l'EPR », Ouest-France, 21 juillet 2011.
  15. 15,0 15,1 et 15,2 « EPR Flamanville : des malfaçons dans le gros œuvre révélées par l'ASN », AFP, 30 août 2011, 21 h 37.
  16. 16,0 et 16,1 « EPR de Flamanville : interruption pour plusieurs mois du bétonnage », AFP, 16 mars 2012, 17 h 39.
  17. 17,0 et 17,1 Frédéric Pouchot, « La facture de l'EPR de Flamanville flambe à 8,5 milliards d'euros », AFP, 3 décembre 2012, 19 h 43.
  18. 18,0 et 18,1 « Le démarrage de l'EPR de Flamanville est reporté d'un an, à 2017 », AFP, 18 novembre 2014, 19 h 11.
  19. Gilles Collas, « Nucléaire : une autre année de retard pour l'EPR », Ouest-France, 19 novembre 2014.
  20. Jean-Michel Bezat, « Nucléaire : la facture de l'EPR s'alourdit encore », Le Monde, 4 septembre 2015.
  21. Jean-Christophe Lalay, « Huit associations demandent l'arrêt du chantier EPR », Ouest-France, 20 avril 2017.
  22. 22,0 22,1 et 22,2 Julien Mivielle, « Nucléaire : encore un an de retard pour l'EPR de Flamanville », AFP, 25 juillet 2018, 12 h 11.
  23. Yves Clarisse, « Plainte contre EDF et Framatome pour les soudures de Flamanville », Reuters, 18 juillet 2018, 11 h 06.
  24. « Soudures défectueuses », Crilan, site internet (lire en ligne).
  25. 25,0 25,1 et 25,2 « EPR de Flamanville : l'ASN pointe “une défaillance de surveillance” du chantier par EDF », AFP, 3 octobre 2018, 11 h 09.
  26. Pierre Le Tir et Nabil Wakim, « “L'état des des installations nucléaires est un vrai sujet de préoccupation”, selon le président de l'Autorité de sûreté nucléaire », Le Monde, 29 janvier 2019.
  27. « Autorisation pour l'EPR : les ONG déboutées », Ouest-France, 12 avril 2019.
  28. Julien Minvielle, « La mise en service de l'EPR de Flamanville encore retardée d'au moins trois ans », AFP, 26 juillet 2019, 11 h 19.
  29. Julien Minvielle, « EPR de Flamanville : Les soudures coûteront 1,5 milliard de plus », AFP, 9 octobre 2019, 13 h 18.
  30. 30,0 30,1 et 30,2 Marie Heuclin, « Nouveau rapport accablant pour l'EPR de Flamanville, l'État attend un plan d'action », AFP, 28 octobre 2019, 13 h 47.
  31. Journal officiel, n° 75, 27 mars 2020.
  32. « Flamanville : le décret prorogeant le délai de mise en service de l'EPR attaqué », La Manche Libre, site internet, 27 mai 2020.
  33. 33,0 33,1 et 33,2 Perrine Mouterde et Nabil Wakim, « La Cour des comptes éreinte l'EPR », Le Monde, 10 juillet 2020.
  34. « Autorisation d'exploiter pour l'EPR de Flamanville », AFP, 6 septembre 2021, 15 h 15.
  35. Julien Munoz, « Pour l'EPR, il faudra maintenant attendre 2023 », La Presse de la Manche, 13 janvier 2022.
  36. 36,0 et 36,1 « Anomalies de fabrication sur la cuve de l'EPR de Flamanville », Autorité de sûreté nucléaire, 7 avril 2015 (lire en ligne).
  37. « Areva et ses cuves en acier trompé », Le Canard enchaîné, 8 juillet 2015.
  38. Jean-Michel Bezat, « Areva connaissait de longue date les anomalies de l'EPR de Flamanville », Le Monde, 7 juillet 2015.
  39. Martine Pauwels, « L'usine nucléaire du Creusot a accumulé les irrégularités », AFP, 31 mars 2017.
  40. Sylvain Tronchet, « Cuve de l'EPR de Flamanville : l'incroyable légèreté d'Areva et EDF », Secrets d'info, France Inter, 1er avril 2017.
  41. 41,0 et 41,1 « EPR : feu vert pour la cuve, couvercle à changer », Ouest-France, 29 juin 2017.
  42. 42,0 et 42,1 Xavier Oriot, « Cuve de l'EPR : le feu vert de l'ASN », Ouest-France, 12 octobre 2017.
  43. Benoît Van Overstraeten, « L'ASN autorise sous conditions l'utilisation de la cuve de Flamanville », Reuters, 10 octobre 2018, 17 h 04.
  44. Arnaud Le Gall, « Nouveau recours contre l'EPR de Flamanville », Ouest-France, 29 novembre 2018.
  45. « EPR de Flamanville : l'ASN demande à EDF de réparer les huit soudures », AFP, 20 juin 2019, 8 h 36.
  46. Colin Droniou et Julien Mivielle, « Nucléaire : nouveau retard pour l'EPR de Flamanville en raison de soudures à réparer », AFP, 13 h 58.
  47. « Audition contradictoire sur la question des soudures de l'EPR de Flamanville », vidéo du Sénat, 17 juillet 2019 (voir en ligne).
  48. « EPR : des anomalies sur le système de sauvegarde  », Ouest-France, 19 juillet.
  49. 49,0 49,1 et 49,2 Katell Morin, « EPR : le compte à rebours est lancé », Ouest-France, 29 janvier 2015.
  50. 50,0 et 50,1 Sarah Caillaud, « EPR de Flamanville : l'emploi, le succès du chantier », Ouest-France, 18 septembre 2017.
  51. « Bouygues condamné à 25 000 € d'amende pour travail dissimulé », Reuters, 7 juillet 2015, 17 h 06.
  52. Francine Aizicovici, « Bouygues condamné pour avoir eu recours à l'emploi de travailleurs dissimulés », Le Monde, site internet, 7 juillet 2015.
  53. Chloé Coupeau, « Réacteur EPR de Flamanville : Bouygues en correctionnelle mardi pour des ouvriers non déclarés », AFP, 8 mars 2015, 8 h 08.
  54. 54,0 et 54,1 « L'argent de l'EPR pour financer des cantines, des logements... », La Presse de la Manche, 5 février 2010.
  55. « Grand chantier de l'EPR : quatre projets à réaliser », Ouest-France, 28-29 décembre 2013.
  56. 56,0 et 56,1 Thierry Dubillot, « 20 000 antinucléaires à Cherbourg », Dimanche Ouest-France, 16 avril 2006 ; Aujourd'hui en France, 16 avril 2006 ; Le Journal du Dimanche, 16 avril 2006 ; Libération, 17 avril 2006 ; Jean-Pierre Buisson, « Les antinucléaires manifestent en masse à Cherbourg », Le Monde, 18 avril 2006.
  57. Jean-Pierre Buisson, « Les antinucléaires contestent l'enquête publique », Le Monde, 31 juillet 2006.
  58. Adeline Bertin, « Des casseroles percées pour dénoncer l'EPR », Dimanche Ouest-France, 1er octobre 2017.
  59. « Greenpeace s'invite sur le chantier de l'EPR pour dénoncer les candidats pro-nucléaires », AFP, 31 mars 2022, 18 h 08.

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