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Ruisseau du Coisel (Soulles)

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Le ruisseau du Coisel est un cours d'eau de la Manche, affluent de la Soulles.

Il ne doit pas être confondu avec le ruisseau du Coisel, affluent de la Scye, ni avec le Coisel, affluent du Merderet.

Description

Ce ruisseau prend sa source à Bricqueville-la-Blouette vers le hameau de la Bretonnière [1], d'où également le nom de ruisseau de la Bretonnière donné au 19e siècle à son cours supérieur. Il délimite partiellement Bricqueville et Heugueville-sur-Sienne.

Il reçoit le ruisseau du Blondel puis rejoint la Soulles par sa rive droite à la limite de Heugueville, Bricqueville et Orval, au lieu-dit Pont de la Roque.

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Hydronymie

Attestations directes

  • Ruisseau du Coisel 1830 [2], 2012 [3].

Attestations indirectes

Elles correspondent à celles du hameau et ancien moulin du Coisel situé sur ce cours d'eau, à la limite de Heugueville-sur-Sienne et Bricqueville-la-Blouette.

  • le Coisel 1830 [2].
  • Pont du Coisel 1825/1866 [4].
  • le Coisel 1954 [5].
  • Moulin du Coisel 1993 [6].
  • le Coisel 1993 [6], 2012 [3].

Étymologie

Le nom du ruisseau représente un transfert de celui du moulin puis hameau du Coisel. Cette appellation figure parmi les plus fréquents noms de moulins en Normandie.

Elle correspond à la forme normano-picarde coisel de l'ancien français choisel < gallo-roman °CAUCELLU, dérivé diminutif du latin caucum « coupe ». Ce mot avait différentes significations : il a désigné en particulier l’auget recevant l’eau actionnant la roue motrice du moulin, d’où l’appellation de moulin à c(h)oisel ou parfois moulin de c(h)oisel, « moulin à augets ».

On en relève les toutes premières attestations au 11e siècle en Basse-Normandie (Fontenay, dans le Calvados; Cisai, dans l'Orne), puis on voit ce type toponymique se répandre progressivement en Picardie, en Île-de-France, pour s'étendre à l’Est jusqu’en Bourgogne et à l’Ouest jusqu’en Bretagne gallo, sans toutefois franchir la Loire au Sud et la ligne allant au Nord de Neuchâtel-en-Bray (Seine-Maritime) à Vervins (Aisne). On en relève plus d'une quarantaine d'exemples en Normandie, contre huit dans l’Oise et quatre dans l’Aisne.

Assez fréquemment, le terme générique moulin a entièrement disparu, laissant la place au type simple mieux attesté (le) Coisel (parfois altéré en Cloisel, d’après le mot cloison, et (le) Croisel, (le) Croisé, d’après le mot croix) ou (le) Choisel [7].

Notes et références

  1. Carte IGN, 2024.
  2. 2,0 et 2,1 Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
  3. 3,0 et 3,1 Carte IGN au 1 : 25.000.
  4. Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).
  5. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  6. 6,0 et 6,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  7. Cf. Dominique Fournier, « Notes de toponymie normande : les noms de moulins dans la Manche », in Histoire et Traditions Populaires n° 80 (décembre 2002), p. 53-61; « Surnoms de moulins en Normandie », in Bulletin de la Société historique de Lisieux n ° 60 (juin 2006), p. 52-81.

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