« Rue de Poterie (Valognes) » : différence entre les versions
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Version du 21 janvier 2021 à 11:17
La rue de Poterie est une voie de circulation de Valognes.
Elle tire son nom des nombreux potiers qui y exercèrent leur activité.
Situation
Elle commence à son intersection avec le boulevard de la Division-Leclerc. Elle permet de rejoindre la route qui mène à Quettehou.
Histoire
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, de nombreux représentants de la noblesse locale y font construire de luxueux hôtels particuliers.
Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) [1] la décrit ainsi à la fin du 19e siècle : « Des ruisseaux bouillonnants et purs, dignes de rouler des truites dans leur courant limpide, la sillonnaient, face à face, dans toute sa longueur, comme deux charmantes petites rivières. Il fallait des planches jetées sur ces ruisseaux pour que le pied frissonnant des filles de Valognes y passât sans mouiller les jupes. De place en place brillaient, sur leurs bords, des pierres luisantes et polies où toutes les Nausicaa de la ville venaient laver leur linge et mêler au bruit de la rue le battement babillard des battoirs ! Je n'ai vu, en aucune de mes pérégrinations, rien de plus original, de plus charmant et de plus frais que cette rue de Poterie. » [2].
Bâtiments remarquables
De nombreux hôtels particuliers du XVIIIes.:
- N° 26 : hôtel du Mesnildot d'Anneville appelé aussi hôtel de Vauquelin[3].
- N° 25 : Anciens locaux de l'inspection académique (XXe s.)
- N° 29 : hôtel du Plessis de Grenadan, acheté en 1895 par l'industriel laitier Eugène Bretel qui le lègue ensuite à Raoul Le Doux[4]
- N° 34 : hôtel Clérel de Tocqueville appelé aussi hôtel le Pelée de Varennes[3]
- N° 40-42 : hôtel le Trésor de la Roque. Après 1880, il abrite une brigade de gendarmerie.
- N° 43 : hôtel Dursus
- N° 45 : hôtel de Carville
- N° 53-54 : hôtel de Blangy
- N° 72 : hôtel Poerier de Portbail : Marie Mottley, femme d'Alexis de Tocqueville, y meurt le 22 décembre 1864 [5]
- N° 75 : hôtel d'Heu ou de Camprond ou de Gilperey
- N° 77 : hôtel de la Porte
- N° 79 : hôtel Lefebvre : Jean Lefèvre de Hautpitois, mari de Marguerite de Ravalet, y naît vers 1555
-
Hôtel du Plessis de Grenadan
-
Hôtel du Poërier de Portbail
-
Hôtel du Ménildot d'Anneville.
-
Hôtel Clérel de Tocqueville.
Commerces et autres activités
- N° 1 : La Civette (café) [6] [7]
- N° 5 : Optic 2000 (opticien) [8]
- N° 7 : Toulorge Surdité [9]
- N° 10 : Me Simpson (avoué) [10]
- N° 12 : Marie-Thérèse Cottebrune (épicerie) [7]
- N° 13 : Mme Jean Roger (lingerie féminine) [11] ; Vins & Normandie (caviste) [12]
- N° 15 : Au Petit Versailles normand (boucherie-charcuterie) [13]
- N° 19 : Le Victoria (café) [7]
- N° 43 : Claude A. J. Duteurtre (antiquaire) [14]
- N° 69 : Raoul Lemoyne (vétérinaire) [15]
- N° 83 : A. Haley (peinture) [16]
- N° 89 : A. Helbert-Gesnouin (peinture) [17]
- N° 111 : Valco, laiterie
- N° 118 : Au Rendez-vous des laitiers (bar-restaurant) [7][18]
- Beurrerie Bretel Frères, fermée
Notes et références
- ↑ « Quand la rue de Poterie inspirait Barbey », Val'Auna, n° 12, 2008.
- ↑ Jules Barbey d'Aurevilly, cité par Henry Bordeaux, Barbey d'Aurevilly, le Walter Scott normand, Librairie Plon, 1925, pp. 106-107.
- ↑ 3,0 et 3,1 Cœur du Cotentin, Plan de Valognes et suggestions de promenades, 2017
- ↑ closducotentin.over-blog.fr, « Hôtel du Plessis de Grenadan », consulté le 18 février 2018 (lire en ligne)
- ↑ J.-L. Adam, « Valognes », Cherbourg et le Cotentin, Impr. Le Maout, Cherbourg, 1905, p. 596.
- ↑ « Cherbourg Nord Cotentin », Guide d'informations touristiques et administratives, 1986.
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Portail des commerces de Basse-Normandie, site Internet, 2000.
- ↑ « Optic 2000 voit plus grand », La Presse de la Manche, 2 décembre 2020.
- ↑ La Presse de la Manche, 18 juin 2015.
- ↑ Journal de Valognes, 30 septembre 1939.
- ↑ Journal de Valognes, 28 octobre 1933.
- ↑ La Presse de la Manche, 25 janvier 2020.
- ↑ La Presse de la Manche, 16 août 2018.
- ↑ Art de Basse-Normandie, n° 56, 1er trimestre 1971.
- ↑ Journal de Valognes, 1933.
- ↑ Journal de Valognes, 23 février 1924.
- ↑ L'Union de Valognes, 9 avril 1938.
- ↑ La Presse de la Manche, 23 juin 2017.