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Rue Quesnel-Morinière (Coutances)

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Rue Quesnel-Morinière.

La rue Quesnel-Morinière est une voie de Coutances.

Histoire

Elle est ouverte sur les fossés de l'enceinte urbaine détruite en 1469[1].

Ancienne rue des Cohues (tribunaux), « avec ses nombreux hôtels particuliers » au 19e siècle[2], la voie a pris le nom des Quesnel-Morinière, famille qui a légué à la ville son hôtel particulier et son jardin, aujourd'hui musée et jardin public.

Situation

Cette voie commence au nord, au carrefour qu’elle forme avec les rues Quesnel-Canveaux, rue Daniel et Georges-Clémenceau. Elle se termine au sud, rue Geoffroy-de-Montbray.

Elle reçoit la rue de la Tour-Morin, la rue de Bulsard, la rue Geoffroy-Herbert, la rue Saint-Martin et la rue Éléonor-Daubrée.

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Lieux remarquables

  • Jardin des plantes
  • N° 2 : hôtel Le Poupinel (17e s.) abritant le Musée Quesnel-Morinière.
  • Hôtel Bordes de Folligny (18e s.)
  • N° 10 : hôtel de Gourmont de la Croix ou hôtel de Tourville : a connu dix-sept propriétaires depuis 1628, dont Marie-Clothilde, la sœur de Rémy de Gourmont, et Jean-Jacques Quesnel de la Morinière [3].
  • N° 18 : hôtel particulier, inscrit en 1989 au titre des monuments historiques pour son escalier et sa rampe d’appui du XVIIe siècle.
  • N° 24 : hôtel Bourcier (16e s.) : on y parvient après avoir franchi un porche et une courte ruelle ; modernisé au XIXe il est le siège de l'enseignement diocésain [3].
  • N° 38 : archives diocésaines entre 1919 et la Seconde Guerre mondiale [4]; porche donnant sur la rue Éléonor-Daubrée.
  • N° 40 : hôtel Maillé de Milly (fin 17e s.). En 1789, il héberge la sous-préfecture, puis les Finances de la ville, et la Caisse vieillesse. Classé en 1973, il est transformé aujourd'hui en logements HLM.
  • N° 42 : hôtel Bennehard (18e s.)
  • N° 44 : hôtel particulier construit en 1790
  • Hôtel Bonté (1787) (à l'angle avec la rue Geoffroy-de-Montbray) : d'abord résidence d'un conseiller au bailliage et au présidial, il abrite l'auberge du Grand-Cerf entre 1794 et 1874 ; abbé Le Nordez, qui deviendra évêque, l'acheta pour en faire une institution [3].

Commerces et autres activités

  • N° 1 : Ets Périer (quincaillerie) [5] ; La Morinière (crêperie) [6]
  • N° 5 : Jean-Pierre Ribet (médecin) [6] ; Pascale Enguehard [6]
  • N° 15 : école maternelle Quesnel-Morinière [7] ; Communauté de communes [6]
  • N° 21 : Cyclaos (service informatique) [6]
  • N° 24 : Direction diocésaine de l'enseignement catholique de la Manche[8]

Notes et références

  1. F. Laty, P. Mouillard, Parcours de Coutances, éd. PAHC, Coutances, 2017
  2. Jean Quellien, « Coutances en 1836 », Annales de Normandie, 36e année n°3, 1986, p. 253-278. (lire en ligne).
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Jean-Louis Sion, Coutances. Carnet de vagabondages, Ville de Coutances, 2006, p.12-15 (lire en ligne)
  4. Sylvette Lemagnen, Philippe Manneville, Chapitres et cathédrales en Normandie, Musée de Normandie, 1997.
  5. « Coutances. Quand la petite ville s'invite sur les murs de Paris », Ouest-France, site internet, 13 mai 2021 (lire en ligne).
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Pages jaunes, 18 juillet 2021.
  7. Pages jaunes, 2019.
  8. Site officiel de la DDEC 50, consulté le 6 mars 2022.

Lien interne