« Roger de Barneville » : différence entre les versions
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Après avoir participé au siège de Nicée, il est assiégé, le 4 juin [[1098]], avec les Croisés à Antioche. Il sort avec un petit groupe surveiller les mouvements des Turcs qui les attaquent. Dans sa fuite, son cheval chute dans les marais du fleuve. Malgré sa bravoure, il meurt l'épée à la main, transpercé par les épieux turcs. Les Croisés inhument son corps dans la cathédrale d’Antioche<ref>Edoardo D’Angelo, « Comment Roger de Barneville est-il mort ? Sur les rapports entre les chroniques latines de la première croisade », ''Tabularia'', ''Mémoires normandes d’Italie et d’Orient'', 2017. [https://journals.openedition.org/tabularia/2880 ''Lire en ligne''.</ref>. | Après avoir participé au siège de Nicée, il est assiégé, le [[4 juin]] [[1098]], avec les Croisés à Antioche. Il sort avec un petit groupe surveiller les mouvements des Turcs qui les attaquent. Dans sa fuite, son cheval chute dans les marais du fleuve. Malgré sa bravoure, il meurt l'épée à la main, transpercé par les épieux turcs. Les Croisés inhument son corps dans la cathédrale d’Antioche<ref>Edoardo D’Angelo, « Comment Roger de Barneville est-il mort ? Sur les rapports entre les chroniques latines de la première croisade », ''Tabularia'', ''Mémoires normandes d’Italie et d’Orient'', 2017. [https://journals.openedition.org/tabularia/2880 ''Lire en ligne''].</ref>. | ||
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* Jean Barros, « Roger de Barneville à la première croisade », ''[[Revue du département de la Manche]]'', fasc. 21, janvier 1964, p. 5-8. | * Jean Barros, « Roger de Barneville à la première croisade », ''[[Revue du département de la Manche]]'', fasc. 21, janvier 1964, p. 5-8. | ||
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Roger de Barneville, mort à Antioche (aujourd'hui Turquie) en 1098, est une personnalité militaire de la Manche.
De la première croisade
Ce seigneur du Cotentin s'installe en 1085 en Sicile où il obtient de la part de Roger de Sicile d'importantes possessions[1].
Il prend part à la première croisade en compagnie de son frère Guillaume [2].
En septembre 1096, il s’enrôle dans la troupe de Robert Courteheuse, passe l’hiver en Calabre parmi la colonie normande qui y avait fait souche à la suite de l’expédition de son compatriote Robert Guiscard, et s’embarque pour Constantinople [3] en avril de l’année suivante [2]. Selon Édouard Gauttier d'Arc, il épouse la fille de Serlon II de Hauteville, neveu de Guiscard[4].
Après avoir participé au siège de Nicée, il est assiégé, le 4 juin 1098, avec les Croisés à Antioche. Il sort avec un petit groupe surveiller les mouvements des Turcs qui les attaquent. Dans sa fuite, son cheval chute dans les marais du fleuve. Malgré sa bravoure, il meurt l'épée à la main, transpercé par les épieux turcs. Les Croisés inhument son corps dans la cathédrale d’Antioche[5].
Son frère Guillaume a plus de chance et rentre à Barneville en 1100 [2]. On mentionne également un Thierry de Barneville, annonçant à Roger de Salerne, l'arrivée de l'armée turque de Bursurq le 13 septembre 1115, permettant au régent de la Principauté d'Antioche de vaincre les ennemis[1].
À signaler qu’un autre seigneur de Barneville, Richard Carbonnel, boucla le cycle des croisades en suivant saint Louis à Tunis en 1270.
Bibliographie
- Jean Barros, « Roger de Barneville à la première croisade », Revue du département de la Manche, fasc. 21, janvier 1964, p. 5-8.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Jean-Claude Cheynet, « Le sceau de Thierry de Barneville, duc d'Antioche », Revue numismatique, 1984.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.
- ↑ - Aujourd'hui Istanbul
- ↑ Histoire des conquêtes des Normands, en Italie, en Sicile, et en Grèce, accompagnée d'un atlas, L. De Bure, libraire, 1830.
- ↑ Edoardo D’Angelo, « Comment Roger de Barneville est-il mort ? Sur les rapports entre les chroniques latines de la première croisade », Tabularia, Mémoires normandes d’Italie et d’Orient, 2017. Lire en ligne.