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'''Robert Vallery-Radot''', né à Avallon (Yonne) {{date naissance|31|juillet|1886}} et {{date décès|23|février|1970|Bricquebec}}, est un écrivain lié à la [[Manche]].
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== Biographie ==
Robert Vallery-Radot nait au Château des Alleux à Avallon, il est le fils d'Ernest Vallery-Radot ([[1851]]-[[1922]]), propriétaire, âgé de trente-neuf ans et de Louise François, âgée de vingt-trois ans, domiciliés au Château de Marrault à Magny (Yonne). Il se marie à [[Paris]], {{8e}} arrondissement, le [[16 octobre]] [[1909]] avec Marie Dordet ([[1889]]-[[1940]]). Il est le père de Marie Brusset ([[1913]]-[[2002]]), épouse de Max Brusset ([[1909]]-[[1992]]) député, maire de Royan (Charentes-Maritimes).


Lié par sa mère au feuilletoniste Eugène Sue et à l'académicien Gabriel-Marie Legouvé, fils d'un bibliothécaire du palais du Louvre et littérateur, frère de l'écrivain René Vallery-Radot, Robert Vallery-Radot publie très tôt ses premières poésies. Avec François Mauriac, il crée la revue catholique des ''Cahiers de l'amitié française''. Il est couronné par l'Académie française (Prix Juteau-Duvigneaux et prix Vitet).
Lié par sa mère au feuilletoniste Eugène Sue et à l'académicien Gabriel-Marie Legouvé, fils d'un bibliothécaire du palais du Louvre et littérateur, frère de l'écrivain René Vallery-Radot, Robert Vallery-Radot publie très tôt ses premières poésies. Avec François Mauriac, il crée la revue catholique des ''Cahiers de l'amitié française''. Il est couronné par l'Académie française (Prix Juteau-Duvigneaux et prix Vitet).


Décoré de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur pour sa participation à la [[Première Guerre mondiale]], il devient l'ami de Georges Bernanos. Ancien combattant et anti franc-maçon, il adhère au régime de Vichy. Au sein du service dit des « sociétés secrètes », il était en lien avec la milice et l'ambassade d'Allemagne<ref name=lm>« Trois des dirigeants de l'ex-service des sociétés secrètes poursuivis par contumace », ''Le Monde'', 28 janvier 1947 </ref>.
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À la libération, il se réfugie en Espagne. Il est jugé par contumace par la cour de justice avec deux autres responsables du service des sociétés secrètes, et est condamné à la réclusion perpétuelle<ref name=lm/>.
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== Distinction ==
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Dernière version du 24 août 2022 à 15:58

Marie-René Robert Vallery-Radot, dit Père Irénée, né à Avallon (Yonne) le 31 juillet 1885 [1] et mort à Bricquebec le 23 février 1970, est un écrivain lié à la Manche.

Biographie

Robert Vallery-Radot nait au Château des Alleux à Avallon, il est le fils d'Ernest Vallery-Radot (1851-1922), propriétaire, âgé de trente-neuf ans et de Louise François, âgée de vingt-trois ans, domiciliés au Château de Marrault à Magny (Yonne). Il se marie à Paris, 8e arrondissement, le 16 octobre 1909 avec Marie Dordet (1889-1940). Il est le père de Marie Brusset (1913-2002), épouse de Max Brusset (1909-1992) député, maire de Royan (Charentes-Maritimes).

Lié par sa mère au feuilletoniste Eugène Sue et à l'académicien Gabriel-Marie Legouvé, fils d'un bibliothécaire du palais du Louvre et littérateur, frère de l'écrivain René Vallery-Radot, Robert Vallery-Radot publie très tôt ses premières poésies. Avec François Mauriac, il crée la revue catholique des Cahiers de l'amitié française. Il est couronné par l'Académie française (Prix Juteau-Duvigneaux et prix Vitet).

Décoré de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur [2] pour sa participation à la Première Guerre mondiale, il devient l'ami de Georges Bernanos. Ancien combattant et anti franc-maçon, il adhère au régime de Vichy. Au sein du service dit des « sociétés secrètes », il était en lien avec la milice et l'ambassade d'Allemagne [3].

À la libération, il se réfugie en Espagne. Il est jugé par contumace par la cour de justice avec deux autres responsables du service des sociétés secrètes, et est condamné à la réclusion perpétuelle [3].

Ordonné prêtre le 5 août 1953, il entre à l'abbaye de Bricquebec. En 1970, il y meurt sous le nom de Père Irénée.

Distinction

  • Chevalier de la Légion d'honneur [2].

Notes et références

  1. « Acte de naissance n° 77 », Archives de l'Yonne, archives communales d'Avallon, registre de l'état-civil des naissances (1880-1885), 5 Mi 258/1, page 250/269.
  2. 2,0 et 2,1 « Notice n° c-331367 », Base LEONORE'', archives de la Bibliothèque nationale, cote19800035/1062/22309, non communicable en 2020.
  3. 3,0 et 3,1 « Trois des dirigeants de l'ex-service des sociétés secrètes poursuivis par contumace », Le Monde, 28 janvier 1947.