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Lié par sa mère au feuilletoniste Eugène Sue et à l'académicien Gabriel-Marie Legouvé, fils d'un bibliothécaire du palais du Louvre et littérateur, frère de l'écrivain René Vallery-Radot, Robert Vallery-Radot publie très tôt ses premières poésies. Avec François Mauriac, il crée la revue catholique des ''Cahiers de l'amitié française''. Il est couronné par l'Académie française (Prix Juteau-Duvigneaux et prix Vitet).
Lié par sa mère au feuilletoniste Eugène Sue et à l'académicien Gabriel-Marie Legouvé, fils d'un bibliothécaire du palais du Louvre et littérateur, frère de l'écrivain René Vallery-Radot, Robert Vallery-Radot publie très tôt ses premières poésies. Avec François Mauriac, il crée la revue catholique des ''Cahiers de l'amitié française''. Il est couronné par l'Académie française (Prix Juteau-Duvigneaux et prix Vitet).


Décoré de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur pour sa participation à la [[Première Guerre mondiale]], il devient l'ami de Georges Bernanos. Ancien combattant et anti franc-maçon, il adhère au régime de Vichy.
Décoré de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur pour sa participation à la [[Première Guerre mondiale]], il devient l'ami de Georges Bernanos. Ancien combattant et anti franc-maçon, il adhère au régime de Vichy. Au sein du service dit des « sociétés secrètes », il était en lien avec la milice et l'ambassade d'Allemagne<ref name=lm>« Trois des dirigeants de l'ex-service des sociétés secrètes poursuivis par contumace », ''Le Monde'', 28 janvier 1947 </ref>.


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Version du 6 mars 2020 à 11:30

Robert Vallery-Radot, né à Avallon (Yonne) le 31 juillet 1886 et mort à Bricquebec le 23 février 1970, est un écrivain lié à la Manche.

Lié par sa mère au feuilletoniste Eugène Sue et à l'académicien Gabriel-Marie Legouvé, fils d'un bibliothécaire du palais du Louvre et littérateur, frère de l'écrivain René Vallery-Radot, Robert Vallery-Radot publie très tôt ses premières poésies. Avec François Mauriac, il crée la revue catholique des Cahiers de l'amitié française. Il est couronné par l'Académie française (Prix Juteau-Duvigneaux et prix Vitet).

Décoré de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur pour sa participation à la Première Guerre mondiale, il devient l'ami de Georges Bernanos. Ancien combattant et anti franc-maçon, il adhère au régime de Vichy. Au sein du service dit des « sociétés secrètes », il était en lien avec la milice et l'ambassade d'Allemagne[1].

À la libération, il se réfugie en Espagne. Il est jugé par contumace par la cour de justice avec deux autres responsables du service des sociétés secrètes, et est condamné à la réclusion perpétuelle[1].

Ordonné prêtre en 1953, il entre en 1970 à l'abbaye de Bricquebec. Il y meurt sous le nom de Père Irénée.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Trois des dirigeants de l'ex-service des sociétés secrètes poursuivis par contumace », Le Monde, 28 janvier 1947