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'''Robert Schmitt''', né à Paris {{date naissance|31|5|1908}} et {{date décès|5|4|1966|Périers}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], enseignant de profession.
'''Robert Schmitt''', né à Paris {{date naissance|31|5|1908}} et {{date décès|5|4|1966|Périers}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], enseignant de profession.


==Biographie==
Il est le fils de Victor Schmitt ([[1874]]-[[1917]]), ingénieur des Arts et manufactures, et de Louise Regnault ([[1880]]-[[1942]]).
Il est le fils de Victor Schmitt ([[1874]]-[[1917]]), ingénieur des Arts et manufactures, et de Louise Regnault ([[1880]]-[[1942]]).


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Le [[24 octobre]] [[1932]], il se marie à Paris (XVII{{e}}) avec Germaine Berger ([[1910]]-[[2001]]), qui lui donne trois enfants.
Le [[24 octobre]] [[1932]], il se marie à Paris (XVII{{e}}) avec Germaine Berger ([[1910]]-[[2001]]), qui lui donne trois enfants.


Il est membre du Conseil supérieur des transports et de la commission supérieure du Crédit maritime mutuel <ref name=LM1>« Un conseil général de la Manche met fin à ses jours », ''Le Monde'', 7 avril 1966. </ref>.
Il est membre du Conseil supérieur des transports et de la commission supérieure du Crédit maritime mutuel <ref name=LM1>« Un conseiller général de la Manche met fin à ses jours », ''Le Monde'', 7 avril 1966. </ref>.


En [[1962]], il crée la [[Sovico]] (Société des viandes du Cotentin), que ses enfants vendront en [[1975]] à la [[Casam]].
En [[1962]], il crée la [[Sovico]] (Société des viandes du Cotentin), que ses enfants vendront en [[1975]] à la [[Casam]].
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Le 5 avril 1966, souffrant d'une douloureuse maladie, il met fin à ses jours en se tirant un coup de fusil de chasse <ref name=LM1/>.
Le 5 avril 1966, souffrant d'une douloureuse maladie, il met fin à ses jours en se tirant un coup de fusil de chasse <ref name=LM1/>.


Il est le petit-fils d'[[Alfred Regnault]] ([[1843]]-[[1923]]), conseiller général de Périers de [[1871]] à [[1923]], maire de Périers, et l'arrière-petit-fils de [[Gustave Regnault]] ([[1805]]-[[1860]]), conseiller général de Périers de [[1852]] à [[1860]], maire de Périers <ref name=Tout/>.
Il est le petit-fils d'[[Alfred Regnault]] ([[1843]]-[[1923]]), [[Conseil général|conseiller général]] de Périers de [[1871]] à [[1923]], maire de Périers en [[1873]] et de [[1876]] à 1923, et l'arrière-petit-fils de [[Gustave Regnault]] ([[1805]]-[[1860]]), conseiller général de Périers de [[1852]] à [[1860]], maire de Périers de [[1838]] à 1860 <ref name=Tout/>.


==Carrière politique==
==Carrière politique==
En [[1946]], il est désigné par l'Assemblée nationale pour siéger à l'Assemblée de l'Union française <ref name=LM1/>. En [[1952]], il y préside le groupe MRP avant d'être élu vice-président de cette assemblée <ref name=LM1/>, poste qu'il garde jusqu'à son départ en [[1958]].
En [[1946]], il est désigné par l'Assemblée nationale pour siéger à l'Assemblée de l'Union française <ref name=LM1/>. En [[1952]], il y préside le groupe MRP avant d'être élu vice-président de cette assemblée <ref name=LM1/>, poste qu'il garde jusqu'à son départ en [[1958]].


Il est maire de [[Périers]] de [[1953]] jusqu'à sa mort.
Il est maire de [[Périers]], à la suite de [[François Le Conte (1880)|François Le Conte]], de [[1954]] jusqu'à sa mort. François Le Conte (fils) lui succède.


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Il est élu conseiller général du [[canton de Périers]] en [[1955]]. Il reste en poste jusqu'en [[1966]], à la suite de François Le Conte. [[Lucien Radier]] lui succède.


Il est candidat MRP-dissident aux [[Élections législatives de 1958 dans la Manche#Première circonscription (Saint-Lô)|élections législatives de novembre 1958]] dans la circonscription de Saint-Lô : il arrive en sixième position du premier tour (sur 8 candidats) avec 5,04 % des suffrages. Il retire sa candidature avant le second tour <ref name=LM1/>.
Il est candidat MRP-dissident aux [[Élections législatives de 1958 dans la Manche#Première circonscription (Saint-Lô)|élections législatives de novembre 1958]] dans la circonscription de Saint-Lô : il arrive en sixième position du premier tour (sur 8 candidats) avec 5,04 % des suffrages. Il retire sa candidature avant le second tour <ref name=LM1/>.


En [[1958]], il rejoint le nouveau parti de la Démocratie chrétienne de France (DCF), dissident du MRP et devient membre du Conseil économique et social jusqu'à sa mort.
En [[1958]], il rejoint le nouveau parti de la Démocratie chrétienne de France (DCF), dissident du MRP, et devient membre du Conseil économique et social jusqu'à sa mort.


==Distinctions==
==Distinction==
Chevalier de la Légion d'honneur.
Chevalier de la Légion d'honneur.


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Dernière version du 20 février 2024 à 20:31

Robert Schmitt.

Robert Schmitt, né à Paris le 31 mai 1908 et mort à Périers le 5 avril 1966, est une personnalité politique de la Manche, enseignant de profession.

Biographie

Il est le fils de Victor Schmitt (1874-1917), ingénieur des Arts et manufactures, et de Louise Regnault (1880-1942).

Il est professeur d'hydrographie [1].

Le 24 octobre 1932, il se marie à Paris (XVIIe) avec Germaine Berger (1910-2001), qui lui donne trois enfants.

Il est membre du Conseil supérieur des transports et de la commission supérieure du Crédit maritime mutuel [2].

En 1962, il crée la Sovico (Société des viandes du Cotentin), que ses enfants vendront en 1975 à la Casam.

Le 5 avril 1966, souffrant d'une douloureuse maladie, il met fin à ses jours en se tirant un coup de fusil de chasse [2].

Il est le petit-fils d'Alfred Regnault (1843-1923), conseiller général de Périers de 1871 à 1923, maire de Périers en 1873 et de 1876 à 1923, et l'arrière-petit-fils de Gustave Regnault (1805-1860), conseiller général de Périers de 1852 à 1860, maire de Périers de 1838 à 1860 [1].

Carrière politique

En 1946, il est désigné par l'Assemblée nationale pour siéger à l'Assemblée de l'Union française [2]. En 1952, il y préside le groupe MRP avant d'être élu vice-président de cette assemblée [2], poste qu'il garde jusqu'à son départ en 1958.

Il est maire de Périers, à la suite de François Le Conte, de 1954 jusqu'à sa mort. François Le Conte (fils) lui succède.

Il est élu conseiller général du canton de Périers en 1955. Il reste en poste jusqu'en 1966, à la suite de François Le Conte. Lucien Radier lui succède.

Il est candidat MRP-dissident aux élections législatives de novembre 1958 dans la circonscription de Saint-Lô : il arrive en sixième position du premier tour (sur 8 candidats) avec 5,04 % des suffrages. Il retire sa candidature avant le second tour [2].

En 1958, il rejoint le nouveau parti de la Démocratie chrétienne de France (DCF), dissident du MRP, et devient membre du Conseil économique et social jusqu'à sa mort.

Distinction

Chevalier de la Légion d'honneur.

Hommage

Le stade de football de Périers porte son nom.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 « Un conseiller général de la Manche met fin à ses jours », Le Monde, 7 avril 1966.

Article connexe