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'''Renée Richard''', pour l'état civil Alphonsine, Héléne Richard, née à [[Cherbourg]] le 12 mars [[1858]], ([[Basilique Sainte-Trinité de Cherbourg|paroisse Sainte-Trinité]]), morte à Grandcamp-les-Bains (Calvados) le 20 juillet [[1947]], est une chanteuse d'opéra de la [[Manche]].
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'''Renée Richard''', pour l'état civil Alphonsine Héléne Richard, {{date naissance-f|12|3|1858|Cherbourg}} <ref name=EC>AD50, NMD Cherbourg, 1858 (5 Mi 661) page 50/276 Acte de naissance n° 188 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768osBnsR/3736b64870  ''(lire en ligne)''].</ref> et morte à Grandcamp-les-Bains (''aujourd'hui Grandcamp-Maisy'') (Calvados) {{date décès|20|7|1947}}, est une chanteuse d'opéra de la [[Manche]].


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==Biographie==
== Biographie ==
Remarquée par Alexandre Dumas<ref name=diva>« Mort d'une diva », ''120 ans en Cotentin'', La Presse de la Manche, 2009</ref>, Renée Richard étudie la musique au conservatoire de Paris. En [[1877]], elle y obtient plusieurs prix, dont le prix de chant. Elle est engagée à 19 ans à l'Opéra de Paris et débute dans la pièce ''La Favorite'', où elle tient le rôle de Léonore. Elle joue ensuite avec succès les premiers rôles principaux dans ''Rigoletto'', ''Aïda'', ''Hamlet'', ''La Walkyrie'' et ''Lohengrin''...<ref name=diva />


Elle prend part à la cérémonie d'ouverture du théâtre municipal de Cherbourg le 28 janvier [[1882]]. René Richard était alors « dans tout l'éclat de sa jeunesse et de son talent » <ref> G. Féron, « La presse et le théâtre », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905 </ref> .
Elle naît à Cherbourg en 1858, dans la [[Basilique Sainte-Trinité de Cherbourg|paroisse Sainte-Trinité]].


Elle chante ensuite pour la Cour d'Angletterre au Cover Garden de Londres, et à Saint-Petersbourg devant le tsar<ref name=diva />.
Remarquée par Alexandre Dumas <ref name=diva>« Mort d'une diva », ''120 ans en Cotentin'', La Presse de la Manche, 2009.</ref>, Renée Richard étudie la musique au conservatoire de Paris. En [[1877]], elle y obtient plusieurs prix, dont le prix de chant. Elle est engagée à 19 ans à l'Opéra de Paris et débute dans la pièce ''La Favorite'', où elle tient le rôle de Léonore. Elle joue ensuite avec succès les premiers rôles principaux dans ''Rigoletto'', ''Aïda'', ''Hamlet'', ''La Walkyrie'' et ''Lohengrin''... <ref name=diva />


Après avoir joué dans ''Sapho''<ref> ''Le Petit Journal'', supplément illustré n° 113, 21 janvier 1893 </ref>, elle quitte l'Opéra en [[1893]] et devient professeur de chant en [[1895]].
Elle prend part à la cérémonie d'ouverture du théâtre municipal de Cherbourg le [[28 janvier]] [[1882]]. René Richard est alors « dans tout l'éclat de sa jeunesse et de son talent » <ref> G. Féron, « La presse et le théâtre », ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905. </ref> .


Elle se marie le 7 décembre [[1889]] avec son cousin Armand d'Ozouville, un armateur de Grandcamp. Veuve en [[1930]], Renée Richard se retire sur cette commune, dans sa villa baptisée ''La Favorite'', du nom de la pièce dans laquelle elle a débuté.
Elle chante ensuite pour la Cour d'Angletterre au Cover Garden de Londres, et à Saint-Petersbourg devant le tsar <ref name=diva />.


Elle est marraine des cloches de l'église Saint-Nicolas de Grandcamp en [[1887]], puis de nouvelles cloches en [[1933]]. Elle donna beaucoup aux habitants d'un point de vue financier, mais aussi culturel. En remerciement, une rue de la commune porte son nom.
Après avoir joué dans ''Sapho'' <ref> ''Le Petit Journal'', supplément illustré n° 113, 21 janvier 1893. </ref>, elle quitte l'Opéra en [[1893]] et devient professeur de chant en [[1895]].


Renée Richard est enterrée à Grandcamp-Maisy.
Elle se marie le [[7 décembre]] [[1889]] avec son cousin Armand d'Ozouville, un armateur de Grandcamp. Veuve en [[1930]], Renée Richard se retire dans cette commune, dans sa villa baptisée ''La Favorite'', du nom de la pièce dans laquelle elle a débuté.
 
Elle est marraine des cloches de l'église Saint-Nicolas de Grandcamp en [[1887]], puis de nouvelles cloches en [[1933]]. Elle donne beaucoup aux habitants d'un point de vue financier, mais aussi culturel.
 
Renée Richard est enterrée à Grandcamp-Maisy (Calvados).
 
On trouve des lettres manuscrites de Renée Richard à la bibliothèque Marguerite-Durand à Paris 13{{e}}).
 
== Bibliographie ==
 
; Ouvrage
 
* [[Jean-Paul Bonami]], ''Talents Normands à l'Opéra de Paris'', autoédition, 2019
 
== Iconographie ==


==Iconographie==
Plusieurs portraits de Renée Richard existent. On connaît notamment une photographie de Pierre Petit, parue en [[1878]] dans le journal ''Paris Théâtre'' et une autre de Benque, parue en [[1883]] dans le journal ''Paris Artiste''.  
Plusieurs portraits de Renée Richard existent. On connaît notamment une photographie de Pierre Petit, parue en [[1878]] dans le journal ''Paris Théâtre'' et une autre de Benque, parue en [[1883]] dans le journal ''Paris Artiste''.  


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Il existe également une gravure (27x18 cm) représentant Renée Richard en portrait, exécutée en [[1894]] par Brauer, avec un fac-similé de sa signature.
Il existe également une gravure (27x18 cm) représentant Renée Richard en portrait, exécutée en [[1894]] par Brauer, avec un fac-similé de sa signature.


==Notes et références==
== Hommage ==
<references/>
 
À Grandcamp-Maisy (Calvados), une rue à son nom perpétue son souvenir.
 
{{Notes et références}}
 
==Articles connexes==


* [[:Catégorie:Renée Richard (image)|Galerie d'images]]
* [[Richard]]
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[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Musique dans la Manche]]
[[Catégorie:Musicien de la Manche]]
[[Catégorie:Naissance à Cherbourg-Octeville]]
lettres autographes manuscrites à la bibliothèque Marguerite Durand (paris 13ème)

Version du 11 août 2020 à 13:33

Renée Richard.

Renée Richard, pour l'état civil Alphonsine Héléne Richard, née à Cherbourg le 12 mars 1858 [1] et morte à Grandcamp-les-Bains (aujourd'hui Grandcamp-Maisy) (Calvados) le 20 juillet 1947, est une chanteuse d'opéra de la Manche.

Le Petit Journal (1893).

Biographie

Elle naît à Cherbourg en 1858, dans la paroisse Sainte-Trinité.

Remarquée par Alexandre Dumas [2], Renée Richard étudie la musique au conservatoire de Paris. En 1877, elle y obtient plusieurs prix, dont le prix de chant. Elle est engagée à 19 ans à l'Opéra de Paris et débute dans la pièce La Favorite, où elle tient le rôle de Léonore. Elle joue ensuite avec succès les premiers rôles principaux dans Rigoletto, Aïda, Hamlet, La Walkyrie et Lohengrin... [2]

Elle prend part à la cérémonie d'ouverture du théâtre municipal de Cherbourg le 28 janvier 1882. René Richard est alors « dans tout l'éclat de sa jeunesse et de son talent » [3] .

Elle chante ensuite pour la Cour d'Angletterre au Cover Garden de Londres, et à Saint-Petersbourg devant le tsar [2].

Après avoir joué dans Sapho [4], elle quitte l'Opéra en 1893 et devient professeur de chant en 1895.

Elle se marie le 7 décembre 1889 avec son cousin Armand d'Ozouville, un armateur de Grandcamp. Veuve en 1930, Renée Richard se retire dans cette commune, dans sa villa baptisée La Favorite, du nom de la pièce dans laquelle elle a débuté.

Elle est marraine des cloches de l'église Saint-Nicolas de Grandcamp en 1887, puis de nouvelles cloches en 1933. Elle donne beaucoup aux habitants d'un point de vue financier, mais aussi culturel.

Renée Richard est enterrée à Grandcamp-Maisy (Calvados).

On trouve des lettres manuscrites de Renée Richard à la bibliothèque Marguerite-Durand à Paris 13e).

Bibliographie

Ouvrage

Iconographie

Plusieurs portraits de Renée Richard existent. On connaît notamment une photographie de Pierre Petit, parue en 1878 dans le journal Paris Théâtre et une autre de Benque, parue en 1883 dans le journal Paris Artiste.

Le célèbre photographe Nadar a réalisé en décembre 1895 au moins quatre portraits de Renée Richard, dont les originaux sont conservés à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine à Paris.

Il existe également une gravure (27x18 cm) représentant Renée Richard en portrait, exécutée en 1894 par Brauer, avec un fac-similé de sa signature.

Hommage

À Grandcamp-Maisy (Calvados), une rue à son nom perpétue son souvenir.

Notes et références

  1. AD50, NMD Cherbourg, 1858 (5 Mi 661) page 50/276 Acte de naissance n° 188 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « Mort d'une diva », 120 ans en Cotentin, La Presse de la Manche, 2009.
  3. G. Féron, « La presse et le théâtre », Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905.
  4. Le Petit Journal, supplément illustré n° 113, 21 janvier 1893.

Articles connexes