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'''René Lejeune''', né à [[Tourlaville]] le [[29 novembre]] [[1924]], est un résistant de la [[Manche]].
'''René Lejeune''', {{date naissance|29|11|1924|Tourlaville}}, est un résistant déporté de la [[Manche]].


Membre d'un réseau de résistance gaulliste, il est arrêté à [[Cherbourg]] le [[4 novembre]] [[1942]] puis remis à la Gestapo, avant d'être transféré à [[Saint-Lô]], puis à Rouen et à Compiègne.
Membre d'un réseau de résistance gaulliste, il est arrêté à [[Cherbourg]] le [[4 novembre]] [[1942]] puis remis à la Gestapo, avant d'être transféré à [[Saint-Lô]], puis à Rouen et à Compiègne.
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[[Fichier:Buchenwald survivor.jpg|vignette|Rescapé de Buchenwald à la libération du camp.]]
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À son arrivée, le numéro matricule 58224 lui est attribué <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Le camp d'Orianenburg-Sachsenhausen est ce que l'on appelle une « usine-camp » où alternent les blocks des déportés et les halls de fabrication du constructeur d'avions Ernst Heinkel.
À son arrivée, le numéro matricule 58224 lui est attribué. Le camp d'Orianenburg-Sachsenhausen est ce que l'on appelle une « usine-camp » où alternent les blocks des déportés et les halls de fabrication du constructeur d'avions Ernst Heinkel.


Il est transféré au camp de concentration de Buchenwald et fait partie du kommando  Leipzig-Thekla, encore appelé Emil. Situé près de Leipzig, il y travaille à la fois pour la firme de construction de machines Erla et pour la production d'avions Messerschmitt.
Il est transféré au camp de concentration de Buchenwald et fait partie du kommando  Leipzig-Thekla, encore appelé Emil. Situé près de Leipzig, il y travaille à la fois pour la firme de construction de machines Erla et pour la production d'avions Messerschmitt.
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==Source==
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* Fondation pour la mémoire de la déportation.
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].


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Version du 19 octobre 2019 à 19:47

René Lejeune, né à Tourlaville le 29 novembre 1924, est un résistant déporté de la Manche.

Membre d'un réseau de résistance gaulliste, il est arrêté à Cherbourg le 4 novembre 1942 puis remis à la Gestapo, avant d'être transféré à Saint-Lô, puis à Rouen et à Compiègne.

Il est déporté à Orianenburg-Sachsenhausen, à bord d'un convoi de 1 551 hommes et 230 femmes qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le 24 janvier 1943. À bord de ce convoi, se trouvent également Lesage, Clément, Fontaine, Lamort, Lecrosnier, Ledrans, Lépine, Leray, Leterrier, Lorence, Mesnil, Nicollet et Typhaigne [1].

Rescapé de Buchenwald à la libération du camp.

À son arrivée, le numéro matricule 58224 lui est attribué. Le camp d'Orianenburg-Sachsenhausen est ce que l'on appelle une « usine-camp » où alternent les blocks des déportés et les halls de fabrication du constructeur d'avions Ernst Heinkel.

Il est transféré au camp de concentration de Buchenwald et fait partie du kommando Leipzig-Thekla, encore appelé Emil. Situé près de Leipzig, il y travaille à la fois pour la firme de construction de machines Erla et pour la production d'avions Messerschmitt.

La libération du camp de Buchenwald survient le 11 avril 1945. Les déportés sont évacués le 21 avril, René Lejeune rentre le mois suivant.

Notes et références

  1. Marie Lesage, comme les autres femmes de ce convoi, est internée au camp d'Auschwitz-Birkenau.

Source

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