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Il est déporté à Orianenburg-Sachsenhausen, à bord d'un convoi de 1 551 hommes et 230 femmes qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[24 janvier]] [[1943]]. À bord de ce convoi, se trouvent également [[Marie Lesage|Lesage]], [[Désiré Clément|Clément]], [[Maurice Fontaine|Fontaine]], [[Jean Houyvet|Houyvet]], [[Léon Lamort|Lamort]], [[Eugène Lecrosnier|Lecrosnier]], [[Eugène Ledrans|Ledrans]], [[Michel Lépine|Lépine]], [[Julien Leterrier|Leterrier]], [[René Lorence|Lorence]], [[Hippolyte Mesnil|Mesnil]], [[François Nicollet|Nicollet]] et [[Georges Tiphaigne|Tiphaigne]].  
Il est déporté à Orianenburg-Sachsenhausen, à bord d'un convoi de 1 551 hommes et 230 femmes qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[24 janvier]] [[1943]]. À bord de ce convoi, se trouvent également [[Marie Lesage|Lesage]], [[Désiré Clément|Clément]], [[Maurice Fontaine|Fontaine]], [[Jean Houyvet|Houyvet]], [[Léon Lamort|Lamort]], [[Eugène Lecrosnier|Lecrosnier]], [[Eugène Ledrans|Ledrans]], [[Michel Lépine|Lépine]], [[Julien Leterrier|Leterrier]], [[René Lorence|Lorence]], [[Hippolyte Mesnil|Mesnil]], [[François Nicollet|Nicollet]] et [[Georges Tiphaigne|Tiphaigne]].  


À son arrivée, le numéro matricule 58224 lui est attribué <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Le camp d'Orianenburg-Sachsenhausen est ce que l'on appelle une « usine-camp » où alternent les blocks des déportés et les halls de fabrication du constructeur d'avions Ernst Heinkel.  
À son arrivée, le numéro matricule 58224 lui est attribué <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Le camp d'Orianenburg-Sachsenhausen est ce que l'on appelle une « usine-camp » où alternent les blocks des déportés et les halls de fabrication du constructeur d'avions Ernst Heinkel.


Les déportés sont évacués du camp le [[21 avril]] [[1945]], René Lejeune rentre le mois suivant.
Il est transféré au camp de concentration de Buchenwald et fait partie du kommando  Leipzig-Thekla, encore appelé Emil. Situé près de Leipzig, il y travaille à la fois pour la firme de construction de machines Erla et pour la production d'avions Messerschmitt.
 
La libération du camp de Buchenwald survient le [[11 avril]] [[1945]]. Les déportés sont évacués le [[21 avril]], René Lejeune rentre le mois suivant.


==Note==
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Version du 3 octobre 2014 à 09:14

René Lejeune, né à Tourlaville le 29 novembre 1924, est un résistant de la Manche.

Il est déporté à Orianenburg-Sachsenhausen, à bord d'un convoi de 1 551 hommes et 230 femmes qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le 24 janvier 1943. À bord de ce convoi, se trouvent également Lesage, Clément, Fontaine, Houyvet, Lamort, Lecrosnier, Ledrans, Lépine, Leterrier, Lorence, Mesnil, Nicollet et Tiphaigne.

À son arrivée, le numéro matricule 58224 lui est attribué [1]. Le camp d'Orianenburg-Sachsenhausen est ce que l'on appelle une « usine-camp » où alternent les blocks des déportés et les halls de fabrication du constructeur d'avions Ernst Heinkel.

Il est transféré au camp de concentration de Buchenwald et fait partie du kommando Leipzig-Thekla, encore appelé Emil. Situé près de Leipzig, il y travaille à la fois pour la firme de construction de machines Erla et pour la production d'avions Messerschmitt.

La libération du camp de Buchenwald survient le 11 avril 1945. Les déportés sont évacués le 21 avril, René Lejeune rentre le mois suivant.

Note

  1.  Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. 

Source

  • Fondation pour la mémoire de la déportation.

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