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==Biographie==
==Biographie==
Fils d'Arsène et de Florentine Blaise, René Fouquet se marie le [[22 juin]] [[1918]] à [[Cherbourg]] avec Blanche Michel. Il demeure route des Casernes à Querqueville.
Ajusteur, il est chef d’équipe aux Travaux maritimes à l’[[arsenal de Cherbourg]].
Ajusteur, il est chef d’équipe aux Travaux maritimes à l’[[arsenal de Cherbourg]].


Militant communiste connu de la section communiste de [[Cherbourg]], René Fouquet entre au Comité fédéral dès [[1923]]. Lors du Congrès de Lison (Calvados), il est désigné comme secrétaire de l’union locale de Cherbourg en [[1925]], puis secrétaire-adjoint après la restructuration régionale. Il est conseiller municipal de [[Querqueville]].
Militant communiste connu de la section communiste de Cherbourg, René Fouquet entre au Comité fédéral dès [[1923]]. Lors du Congrès de Lison (Calvados), il est désigné comme secrétaire de l’union locale de Cherbourg en [[1925]], puis secrétaire-adjoint après la restructuration régionale. Il est conseiller municipal de [[Querqueville]].


En [[1940]], René Fouquet est révoqué de l’Arsenal, comme [[Lucien Levaufre]] et [[Charles Mauger]], d’[[Octeville]].
En [[1940]], René Fouquet est révoqué de l’Arsenal, comme [[Lucien Levaufre]] et [[Charles Mauger]], d’[[Octeville]].
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Le [[23 juin]] [[1941]], René Fouquet est arrêté à [[Querqueville]], lors la grande rafle préventive opérée simultanément avec l’attaque allemande contre l’Union soviétique. Au moment de son arrestation, il est domicilié route des Casernes à Querqueville. Il est alors marié et père de deux enfants.
Le [[23 juin]] [[1941]], René Fouquet est arrêté à [[Querqueville]], lors la grande rafle préventive opérée simultanément avec l’attaque allemande contre l’Union soviétique. Au moment de son arrestation, il est domicilié route des Casernes à Querqueville. Il est alors marié et père de deux enfants.


D’abord interné à la prison maritime de Cherbourg, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise). Il est déporté en juillet 1942 au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, avec [[Roger Aumont|Aumont]], [[Roger Bonnifet|Bonnifet]], [[Henri Breton|Breton]], [[Pierre Cadiou|Cadiou]], [[Étienne Cardin|Cardin]], [[Yves Cariou|Cariou]], [[Lucien Colin|Colin]], [[Marcel Colin|Colin]], [[Jules Datin|Datin]], [[Alphonse Doucet|Doucet]], [[Louis Hamel (1904)|Hamel]], [[Marcel Hodiesne|Hodiesne]], [[Pierre Lebreton|Lebreton]], [[Édouard Lechevalier|Édouard]] et [[Maurice Lechevalier]], [[Léon Lecrées| Lecrées]], [[Léon Leriche|Leriche]], [[Lucien Levaufre|Levaufre]], [[René Longle|Longle]], [[Auguste Marie|Marie]], [[Charles Mauger|Mauger]], [[Emmanuel Michel|Michel]], [[François Morin|Morin]], [[Charles Passot|Passot]], [[Paul Paouty|Paouty]], [[Pierre Picquenot|Picquenot]], [[Louis Richard|Richard]], [[Lucien Siouville|Siouville]] et [[Léon Truffert|Truffert]].
D’abord interné à la prison maritime de Cherbourg, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise). Il est déporté en juillet 1942 au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, avec [[Roger Aumont|Aumont]], [[Roger Bonnifet|Bonnifet]], [[Henri Breton|Breton]], [[Pierre Cadiou|Cadiou]], [[Étienne Cardin|Cardin]], [[Yves Cariou|Cariou]], [[Lucien Colin|Lucien]] et [[Marcel Colin]], [[Jules Datin|Datin]], [[Alphonse Doucet|Doucet]], [[Louis Hamel (1904)|Hamel]], [[Marcel Hodiesne|Hodiesne]], [[Edmond Laisné|Laisné]], [[Pierre Lebreton|Lebreton]], [[Édouard Lechevalier|Édouard]] et [[Maurice Lechevalier]], [[Léon Lecrées| Lecrées]], [[Léon Leriche|Leriche]], [[Lucien Levaufre|Levaufre]], [[René Longle|Longle]], [[Auguste Marie|Marie]], [[Charles Mauger|Mauger]], [[Emmanuel Michel|Michel]], [[François Morin|Morin]], [[Charles Passot|Passot]], [[Paul Paouty|Paouty]], [[Pierre Picquenot|Picquenot]], [[Louis Richard|Richard]], [[Lucien Siouville|Siouville]] et [[Léon Truffert|Truffert]].


Le [[10 juillet]], après l’appel général et un bref interrogatoire au cours duquel René Fouquet se déclare sans religion, il est envoyé au travail dans un Kommando.
Le [[10 juillet]], après l’appel général et un bref interrogatoire au cours duquel René Fouquet se déclare sans religion, il est envoyé au travail dans un Kommando.
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Il meurt le 20 octobre 1942.
Il meurt le 20 octobre 1942.


==Hommage==
==Hommages==
Le conseil municipal de Querqueville donne son nom à une rue de la ville.
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
 
* [[Monument aux morts de Querqueville]]
* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à [[Saint-Lô]]
 
Le conseil municipal de Querqueville donne son nom à une rue de la ville, non loin du Boulevard de la Mer.


== Source ==
== Sources ==
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5556057 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].


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* [http://www.memoirevive.org/histoire-du-convoi-du-6-juillet-1942-dit-convoi-des-45000/ Convoi des 45000 sur Mémoire vive]
* [http://www.memoirevive.org/histoire-du-convoi-du-6-juillet-1942-dit-convoi-des-45000/ Convoi des 45000 sur Mémoire vive]


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Dernière version du 8 juin 2023 à 08:50

René Fouquet à son arrivée à Auschwitz.

René Fouquet, né le 13 mai 1893 à Pont-Audemer (Eure) et mort le 20 octobre 1942 au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau (Allemagne, aujourd'hui Pologne), est un résistant déporté de la Manche.

Biographie

Fils d'Arsène et de Florentine Blaise, René Fouquet se marie le 22 juin 1918 à Cherbourg avec Blanche Michel. Il demeure route des Casernes à Querqueville.

Ajusteur, il est chef d’équipe aux Travaux maritimes à l’arsenal de Cherbourg.

Militant communiste connu de la section communiste de Cherbourg, René Fouquet entre au Comité fédéral dès 1923. Lors du Congrès de Lison (Calvados), il est désigné comme secrétaire de l’union locale de Cherbourg en 1925, puis secrétaire-adjoint après la restructuration régionale. Il est conseiller municipal de Querqueville.

En 1940, René Fouquet est révoqué de l’Arsenal, comme Lucien Levaufre et Charles Mauger, d’Octeville.

Le 23 juin 1941, René Fouquet est arrêté à Querqueville, lors la grande rafle préventive opérée simultanément avec l’attaque allemande contre l’Union soviétique. Au moment de son arrestation, il est domicilié route des Casernes à Querqueville. Il est alors marié et père de deux enfants.

D’abord interné à la prison maritime de Cherbourg, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise). Il est déporté en juillet 1942 au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, avec Aumont, Bonnifet, Breton, Cadiou, Cardin, Cariou, Lucien et Marcel Colin, Datin, Doucet, Hamel, Hodiesne, Laisné, Lebreton, Édouard et Maurice Lechevalier, Lecrées, Leriche, Levaufre, Longle, Marie, Mauger, Michel, Morin, Passot, Paouty, Picquenot, Richard, Siouville et Truffert.

Le 10 juillet, après l’appel général et un bref interrogatoire au cours duquel René Fouquet se déclare sans religion, il est envoyé au travail dans un Kommando.

Il meurt le 20 octobre 1942.

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Le conseil municipal de Querqueville donne son nom à une rue de la ville, non loin du Boulevard de la Mer.

Sources

Articles connexes

Lien externe