René Crouzeau
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René Louis Henri Crouzeau, né à Carpentras (Vaucluse) le 27 octobre 1902 et mort à Beaucoudray le 15 juin 1944, fusillé par les allemands, est un résistant de la Manche, « Mort pour la France ».
Biographie
Il est inspecteur des PTT [1].
Il est arrêté et incarcéré le 13 février 1944 pendant 48 heures en raison des lenteurs signalées aux réparations des lignes téléphoniques et notamment celle reliant Saint-Lô à Jersey[2].
Le 14 juin suivant, il est capturé par un détachement de SS dans la ferme de l’Oiselière-de-Haut, où il s’est regroupé avec dix neuf camarades.
Le lendemain, à l’aube, il est fusillé par les allemands, âgé de 42 ans.
Il est inhumé au cimetière de Saint-Nicolas-près-Granville, sur sa tombe est gravé « La liberté ou la mort ».
Il est le père de Jean-Pierre Crouzeau (1928-2014), président du comité des fusillés de Beaucoudray.
Distinctions
- Croix de guerre
- Médaille de la Résistance
Hommages
Son nom est inscrit sur les monuments commémoratifs suivants :
- Monument des fusillés de Beaucoudray
- Monument Maurice Marland à Granville
- Monument aux morts de Longueville
- Monument départemental de la Résistance de Saint-Lô
- Tableau commémoratif 1939-1945 dans la église Notre-Dame de Saint-Lô
- Plaque commémorative résistants des PTT à Saint-Lô
- Mémorial du Grand Orient de France à Paris, 9e arrondissement
Notes et références
- ↑ « Lettre d’une rescapée du maquis de Beaucoudray (Tourlaville, 2 janvier 1945) », Le Didacdoc, n° 20 (lire en ligne), consulté le 2 juin 2018.
- ↑ Archives départementales de la Manche, Chronologie des faits de résistance dans la Manche en 1944