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* Tour de la Poudrière, seul vestige militaire avec ses latrines en encorbellement<ref name = pasteur/>.
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Version du 21 mars 2018 à 11:23

Remparts de Saint-Lô.
La tour de la Poudrière.

Les remparts de Saint-Lô sont un monument de la Manche situé à Saint-Lô.

Histoire

Il s'agit des anciens murs de fortifications du château de Saint-Lô. La légende historique attribue à Charlemagne l'ordre de construire les premiers remparts (sans doute en bois [1]) de la cité, lors de sa venue en 800, afin de la protéger des raids normands.

Ils auraient été achevés en 805.

Ils résistent aux attaques vikings, la ville ne se rendant qu'à cause du manque d'eau. Ils sont rasés par les Normands en 890, ils sont relevés en 1025 sous l'égide de l'évêque Herbert. Le bois est progressivement remplacé par des murailles de pierre[2].

Au 16e siècle, après avoir vaincu les protestants retranchés, le Maréchal de Matignon fait construire la citadelle avec les tours des Beaux-Regards et de la Poudrière[2]. Les remparts comportent trois portes : la Porte-au-Lait au sud, la Porte Dollée au nord, et la Porte-au-Four à l'est, avant qu'elle ne soit bouchée par la forteresse de Matignon.

En 1811, Napoléon s'arrête à Saint-Lô, mais son carrosse trop large, ne peut franchir la porte du Neufbourg flanquée de ses deux tours[1]. En 1812, la citadelle est partiellement détruite pour développer la ville en dehors de ses remparts, peu à peu, des habitations et leurs jardins dissimulent la base des fortifications devenues inutiles[1].

Ils sont remis en valeur lors de la reconstruction de Saint-Lô, après la Seconde Guerre mondiale et ils sont inscrits au titre des monuments historiques, le 12 décembre 1945[3].

Éléments remarquables

  • Vestiges de la base conique de la tour Dame-Jeanne, à l'est
  • Porte Torteron ou Porte-au-Lait, au sud
  • Remparts rue Torteron
  • Monument aux victimes du bombardement du 6 juin 1944
  • Tour des Beaux-Regards avec ses mâchicoulis.
  • Souterrain creusé par les occupants allemands en 1943 pour abriter un hôpital. Dans l'après-midi du 6 juin 1944, des malades de l'hôpital voisin y sont transférés, rejoints dans la nuit par 700 personnes qui fuient la ville en feu.[1]
  • Poterne, porte dérobée, vestige de l'ancienne place forte.
  • Tour La Rose
  • Tour des Beaux-Regards
  • Porte Dollée
  • Tour face à la route de Carentan
  • Tour de la Poudrière, seul vestige militaire avec ses latrines en encorbellement[1].

Plan de situation

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Tracé des remparts cernant l'ancien enclos de Saint-Lô

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Élèves du Collège Pasteur, « Les remparts de Saint-Lô », Regard architectural, 2017 (lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Philippe Bertin et Jean-Paul Viart, Dico cité illustré de Saint-Lô, R&Co, 2013
  3. « Notice n°PA00110587 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.

Voir aussi