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==Carrière==
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En [[1964]], il est sélectionné dans l'équipe de France qui participe aux Jeux Olympiques à Tokyo ([[Le Japon et la Manche|Japon]]) avant de rejoindre l'année suivante la prestigieuse équipe amateur de l'AC Boulogne-Billancourt (ACBB). En [[1965]], il remporte avec elle le championnat de France des sociétés <ref name=60ans1/>.
En [[1964]], il est sélectionné dans l'équipe de France qui participe aux Jeux Olympiques à Tokyo ([[Le Japon et la Manche|Japon]]) avant de rejoindre l'année suivante la prestigieuse équipe amateur de l'AC Boulogne-Billancourt (ACBB). En [[1965]], il remporte avec elle le championnat de France des sociétés <ref name=60ans1/>.


Lebreton signe son premier contrat de cycliste professionnel avec l'équipe Kamomé-Dilecta qui compte dans ses rangs le champion du monde en titre André Darrigade. Il dispute le Tour de France [[1966]] (disqualifié pour une arrivée hors délais dans la {{16e}} étape) Bourg-d'Oisan-Brinaçon pour une minute et trente secondes, puis le Tour de France [[1967]] avec l'équipe De Gribaldy-Frimatic (52{{e}} place au classement général).
Lebreton signe son premier contrat de cycliste professionnel avec l'équipe Kamomé-Dilecta qui compte dans ses rangs le champion du monde en titre André Darrigade. Il dispute le Tour de France [[1966]] (disqualifié pour une arrivée hors délais dans la {{16e}} étape) Bourg-d'Oisan-Briançon pour une minute et trente secondes, puis le Tour de France [[1967]] avec l'équipe De Gribaldy-Frimatic (52{{e}} place au classement général).


Il participe également au Tour d'Espagne et au Tour d'Italie. Chez les professionnels, en 1966, il obtient une seconde place dans la deuxième étape du Tour du Luxembourg ; en 1967, il est à créditer d'une victoire à Malachappe-en-Pluvigner, d'une seconde place à Ploeuc et d'une troisième place à Plancoët.
Il participe également au Tour d'Espagne et au Tour d'Italie. Chez les professionnels, en 1966, il obtient une seconde place dans la deuxième étape du Tour du Luxembourg ; en 1967, il est à créditer d'une victoire à Malachappe-en-Pluvigner (Morbihan), d'une seconde place à Ploeuc (Côtes-du-Nord) et d'une troisième place à Plancoët (Côtes-du-Nord).


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Au total, il gagne 213 courses, dont 5 chez les professionnels <ref>Aurélien Rey, « La dernière échappée de Raymond Lebreton », ''La Presse de la Manche Dimanche'', 7 août 2022. </ref>.


Il est directeur sportif de l'équipe Lecoulant, puis de l'Amicale cycliste octevillaise (ACO) pendant cinq ans <ref name=BMT1/>.
Il est directeur sportif de l'équipe Lecoulant, puis de l'Amicale cycliste octevillaise (ACO) pendant cinq ans <ref name=BMT1/>.

Version du 7 août 2022 à 19:18

Chez Kamomé-Dilecta.

Raymond Lebreton, né à Vassy (Calvados) le 29 août 1941 et mort le 6 août 2022 est une personnalité sportive de la Manche, coureur cycliste de son état.

Biographie

Il passe son enfance au Becquet à Tourlaville [1], dans une famille d'accueil, M. et Mme Antoine [2].

Il fréquente l'école communale du Becquet, puis le collège Diderot à Tourlaville et le centre de formation de Batavia, où il apprend le métier de plombier-zingueur [2].

Carrière

Raymond Lebreton commence sa carrière en 1957 à Barfleur [3]. Il conclut sa première course par une première victoire. De 1961 à 1963, il est sous les drapeaux en Algérie puis au Tchad. Il signe son retour à la compétition par 9 victoires sous les couleurs de l'équipe de Périers Sports.

En 1964, il est sélectionné dans l'équipe de France qui participe aux Jeux Olympiques à Tokyo (Japon) avant de rejoindre l'année suivante la prestigieuse équipe amateur de l'AC Boulogne-Billancourt (ACBB). En 1965, il remporte avec elle le championnat de France des sociétés [3].

Lebreton signe son premier contrat de cycliste professionnel avec l'équipe Kamomé-Dilecta qui compte dans ses rangs le champion du monde en titre André Darrigade. Il dispute le Tour de France 1966 (disqualifié pour une arrivée hors délais dans la 16e étape) Bourg-d'Oisan-Briançon pour une minute et trente secondes, puis le Tour de France 1967 avec l'équipe De Gribaldy-Frimatic (52e place au classement général).

Il participe également au Tour d'Espagne et au Tour d'Italie. Chez les professionnels, en 1966, il obtient une seconde place dans la deuxième étape du Tour du Luxembourg ; en 1967, il est à créditer d'une victoire à Malachappe-en-Pluvigner (Morbihan), d'une seconde place à Ploeuc (Côtes-du-Nord) et d'une troisième place à Plancoët (Côtes-du-Nord).

En 1967, il intègre l'équipe Tigra-Grammont-de Grimaldi [1].

En dépit de l'intérêt de la célèbre équipe Peugeot, il retourne chez les amateurs en 1969 et y court jusqu'à la fin de sa carrière en 1978 sous les couleurs de Périers Sports [2]. Il travaille alors à l'usine Alcatel de Querqueville [2].

Au total, il gagne 213 courses, dont 5 chez les professionnels [4].

Il est directeur sportif de l'équipe Lecoulant, puis de l'Amicale cycliste octevillaise (ACO) pendant cinq ans [2].

Il vit à Tourlaville.

Il meurt le 6 août 2002, âgé de 80 ans. Un hommage lui est rendu le 10 août suivant au crématorium de Brix [1].

Palmarès

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Aurélien Rey, « Raymond Lebreton est décédé », La Presse de la manche, site internet, 6 août 2022.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 JJB, « Raymond Lebreton, ancien coureur du Tour, se souvient », Reflets, bulletin municipal de Tourlaville.
  3. 3,0 et 3,1 « 60 ans de sport dans la Manche » (1945-1974), vol. 1, La Presse de la Manche, hors-série, décembre 2005, p. 47.
  4. Aurélien Rey, « La dernière échappée de Raymond Lebreton », La Presse de la Manche Dimanche, 7 août 2022.

Article connexe