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« Régis Colin » : différence entre les versions

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'''Régis Colin''', né vers 1950, mort le [[3 janvier]] [[2015]], est un photographe de la [[Manche]].
'''Régis Colin''', né vers 1950, mort {{date décès|3|1|2015}}, est un photographe de la [[Manche]].


Fils d'ouvrier, il abandonne l'école à 14 ans pour partir à la découverte du monde <ref name=LMTE1>Yann Halopeau, « Régis Colin, l'ouvrier-photographe de la marge », ''La Manche, terre d'expression'', n° 5, avril 2010. </ref>. Il enchaîne les métiers, ferrailleur, docker, meuleur, magasinier, pour financer ses voyages, au Maghreb, à travers l'Europe et en Asie <ref name=siteperso>Site internet de Régis Colin, consulté le 13 juillet 2013. </ref>.
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Version du 21 janvier 2019 à 20:04

Régis Colin, né vers 1950, mort le 3 janvier 2015, est un photographe de la Manche.

Fils d'ouvrier, il abandonne l'école à 14 ans pour partir à la découverte du monde [1]. Il enchaîne les métiers, ferrailleur, docker, meuleur, magasinier, pour financer ses voyages, au Maghreb, à travers l'Europe et en Asie [2].

En 1977, il entre comme reporter photographe au quotidien La Presse de la Manche [2]. Il en part peu après pour prendre la responsabilité du service photo du quotidien Paris Normandie à Rouen (Seine-Maritime) [3]. Il en démissionne pour reprendre son indépendance [2].

Sa vie est alors faite de voyages et de rencontres, jusqu'en 1994 où il s'établit à Colomby. Après avoir côtoyé les tziganes en France et en Roumanie ou les mineurs de fond, il partage la vie des pêcheurs du Val de Saire pendant plusieurs mois. L'Arthothèque de Cherbourg lui consacre une exposition en 1996 [4].

Régis Colin « pratiquait au quotidien les valeurs de solidarité et de respect du travail du monde dont il était issu et qu'il aimait , se souvient Gilles Collas. Il donnait l'impression d'être perpétuellement en colère, ce qu'il n'était que de temps en temps. Ce buveur de thé n'aimait pas l'eau tiède. Il était comme ses photos, tout en noir et blanc. Capable de grandes colères et fidèle en amitié (...), il avait une capacité hors du commun à créer de la confiance et à en donner. » [3].

Il a vécu à Équeurdreville-Hainneville, rue du Colza.

Il meurt à 64 ans d'un cancer généralisé [3].

Ouvrages

  • Ouvriers (préface de Michel Onfray), éd. Paysages humains, 2013
  • Vétérans 1944-2004 (texte de François Simon), éd. Biplan, 2004
  • Tsigane, heureux si tu es libre (collectif)
  • Mer des hommes, éd. Les Cahiers culturels de la Manche
  • Énergies
  • Des habitants dans une ville qui se transforme

Notes et références

  1. Yann Halopeau, « Régis Colin, l'ouvrier-photographe de la marge », La Manche, terre d'expression, n° 5, avril 2010.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Site internet de Régis Colin, consulté le 13 juillet 2013.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Gilles Collas, « Nécrologie », Ouest-France, 5 janvier 2015.
  4. « Régis Colin : photographe grave », Manche Informations, n° 25, mai 1996.

Lien externe