Quai de l'Entrepôt (Cherbourg-Octeville)
De Wikimanche
Le quai de l'Entrepôt est une voie de Cherbourg-Octeville commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin.
Situation
Il délimite la partie est du bassin du commerce et fait donc face au quai Alexandre III.
Il commence, au nord, rue du Val-de-Saire et se termine avenue Jean-François-Millet.
Il reçoit, à gauche, la rue de Matignon.
Histoire
L'entrepôt réel des douanes y est construit, puis démoli en grande partie en 1974 [1]. En 1904, ses locaux sont transformés en école, qui accueille quatre classes « pour soulager l'école du Roule surchargée » [2]. L'école d'apprentissage maritime y est construite à sa place.
Les Ateliers J. Hamel s'y installent peu après la Première Guerre mondiale et y réparent les navires [3].
Il sert longtemps de quai de déchargement au charbon.
En 1905, la ville achète les immeubles Lucas pour y transférer l'école pratique de garçons, qui ouvre effectivement en 1909 [2]. À la fin des années 1950, l'école pratique devient « collège technique de garçons » et « centre d'apprentissage de garçons », puis « collège technique nationalisé ». « Ceux qui le fréquentèrent se rappellent encore les désagréments provoqués par la poussière de charbon de l'Union commerciale cherbourgeoise (UCC) toute proche[2]. L'établissement est finalement transféré au Maupas, progressivement à partir de 1964[2].
- Vues anciennes du quai de l'Entrepôt.
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La voie routière.
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Navires à quai.
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Remorqueur à quai.
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L'école pratique des garçons
Situé près du centre de marée, le quai sert aujourd'hui à l'accostage des chalutiers cherbourgeois. La coopérative maritime y est installée.
La partie sud du quai est accaparée par l'hypermarché Continent, devenu Carrefour. Dans le cadre du réaménagement de la zone des Bassins, le centre commercial fait l'objet de gros travaux de rénovation et d'agrandissement pour passer de 12 800 à 30 000 m² sous le nouveau nom « Les Éléis ».
Bâtiments remarquables
Commerces et activités diverses
- N° 5 : Ponts et chaussées [4]
- N° 9 : Union commerciale cherbourgeoise (UCC) (charbon, bois, fer, bâtiment) [5] [4] [6] ; Consulat de Norvège (M. Lys) [4]
- N° 9 : Société cherbourgeoise de remorquage et de sauvetage [5]
- N° 13 : Hôtel Mercure
- N° 17-19 : Ateliers J. Hamel
- N° 37 bis : Comptoir cherbourgeois de combustibles, de matériaux et de manutention [4] [6]
- Copeport (articles de marine) [7]
- Joué Club (jouets) [7]
- Le France (café) [8]
- Carrefour
Notes et références
- ↑ Frédéric Patard et Gérard Léonard, Guide du promeneur-Cherbourg Octeville, éd. Isoète, 2007.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Bernard Launey, Cherbourg 1900-1975, Impr. la Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 44-45.
- ↑ Michel Hébert et Philippe Coligneaux, Cherbourg, coll. Mémoire en images, éd. Charles Corlet, 1996, p. 91.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 La Police cherbourgeoise vous renseigne, Imprimerie commerciale cherbourgeoise, sd [1953].
- ↑ 5,0 et 5,1 Journal de la Marine marchande, n° 648, 3 septembre 1931.
- ↑ 6,0 et 6,1 Association sportive de Cherbourg 1960-1961, brochure promotionnelle, impr. Osap, septembre 1960.
- ↑ 7,0 et 7,1 Le Guide touristique, Cherbourg-Cotentin, 2014.
- ↑ Portail des commerces de Basse-Normandie, 2000 (lire en ligne)