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Prison de Saint-Lô

De Wikimanche

Seule la porte de l'ancienne prison a résisté aux bombardements de juin 1944.

La prison de Saint-Lô est un ancien bâtiment de la Manche, situé à Saint-Lô.

Place du Général-de-Gaulle, il n'en reste aujourd'hui que sa porte devenue monument départemental de la Résistance[1] et monument commémoratif 1939-1945.

Historique

La prison est construite en 1824 [1], en plein centre ville.

À partir du 17 juin 1940, comme tous les établissements publics de la ville, elle est occupée par l'armée allemande [2].

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, les bombardements alliés sur Saint-Lô détruisent l'édifice qui compte alors cent cinquante prisonniers, dont 76 résistants de la région qui y périssent pour la plupart [2]. Alphonse Lange, inspecteur de police, en sortira vivant. Selon Henri Lecrès, Raymond Le Corre, orthographié Lecorre sur la stèle, est blessé et emmené en Pologne.

La porte, vestige de la « capitale des ruines », est consacrée par le conseil municipal à la mémoire des victimes, des résistants et des déportés de la Seconde Guerre mondiale [1].

Une urne contenant des cendres de déportés est placée au pied de la porte [1].

Le 11 novembre 2015, le maire de Valognes a une pensée particulière pour Jean-Louis Bourget et Tony de Rouzé, les déclarant avoir été torturés avant de périr écrasés dans leur cellule [3].

Liste des victimes du 6 au 7 juin 1944

Détail de la stèle en hommage aux morts à la prison de Saint-Lô le 6 juin 1944.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Porte de la prison », site officiel de la ville de Saint-Lô, consulté le 9 octobre 2017 (lire en ligne).
  2. 2,0 et 2,1 Élèves du Collège Pasteur, « La porte de la prison », Regard architectural, 2017 (lire en ligne).
  3. « Hommage à Jules et Émile Chausse » Ouest France, 13 novembre 2015 (lire en ligne)
  4. MémorialGenWeb, site internet, 24 septembre 2008.

Lien interne

Lien externe