Actions

« Port pétrolier de Querqueville » : différence entre les versions

De Wikimanche

(galerie et centre carte)
(novembre 1944)
Ligne 10 : Ligne 10 :
Les installations de terre appartiennent à la Société anonyme « Dépôt de pétrole de Cherbourg » <ref name=Quoniam1/>. La capacité des réservoirs est d'environ 16 000 mètres cubes <ref name=Journal/>.
Les installations de terre appartiennent à la Société anonyme « Dépôt de pétrole de Cherbourg » <ref name=Quoniam1/>. La capacité des réservoirs est d'environ 16 000 mètres cubes <ref name=Journal/>.


Le port pétrolier de Querqueville « reçoit environ 25 000 tonnes par an de navires qui viennent généralement n'y déposer qu'une partie de leur chargement » <ref name=Journal/>, avant de gagner le port de Rouen (Seine-Maritime).
Le port pétrolier de Querqueville « reçoit environ {{unité|25000|tonnes}} par an de navires qui viennent généralement n'y déposer qu'une partie de leur chargement » <ref name=Journal/>, avant de gagner le port de Rouen (Seine-Maritime).


À la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], après la [[Bataille de Cherbourg (1944)|libération de Cherbourg]], le port pétrolier de Querqueville est utilisé intensivement pour approvisionner en carburant les armées alliées engagées contre l'armée allemande.
À la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], après la [[Bataille de Cherbourg (1944)|libération de Cherbourg]], le port pétrolier de Querqueville est utilisé intensivement pour approvisionner en carburant les armées alliées engagées contre l'armée allemande. Rien qu'en novembre [[1944]], {{unité|164000|tonnes}} d'hydrocarbures transitent par ce terminal <ref>« Cherbourg, le plus grand port de guerre », ''Ouest-France'', site internet, 13 mai 2014. </ref>.


Il est encore utilisé après la fin de la guerre, à des fins civiles, mais de plus en plus rarement, pour cesser finalement toute activité dans les années 1970.
Il est encore utilisé après la fin de la guerre, à des fins civiles, mais de plus en plus rarement, pour cesser finalement toute activité dans les années 1970.

Version du 21 janvier 2021 à 12:22

L'Empire Traveller décharge son carburant en 1944.

Le port pétrolier de Querqueville est une installation maritime de la Manche, située à Querqueville.

Il est créé en 1918 [1], le long de la digue de Querqueville, à la demande du ministre du Ravitaillement [2].

Il peut recevoir « des navires de 11 mètres de tirant d'eau » [3].

Il est relié par une canalisation en fonte « à des réservoirs situés à Hainneville, eux-mêmes reliés par un pipe-line à un centre d'embidonnage établi en bordure de la gare d'Équeurdreville » [3].

Les installations de terre appartiennent à la Société anonyme « Dépôt de pétrole de Cherbourg » [2]. La capacité des réservoirs est d'environ 16 000 mètres cubes [3].

Le port pétrolier de Querqueville « reçoit environ 25 000 tonnes par an de navires qui viennent généralement n'y déposer qu'une partie de leur chargement » [3], avant de gagner le port de Rouen (Seine-Maritime).

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après la libération de Cherbourg, le port pétrolier de Querqueville est utilisé intensivement pour approvisionner en carburant les armées alliées engagées contre l'armée allemande. Rien qu'en novembre 1944, 164 000 tonnes d'hydrocarbures transitent par ce terminal [4].

Il est encore utilisé après la fin de la guerre, à des fins civiles, mais de plus en plus rarement, pour cesser finalement toute activité dans les années 1970.

Chargement de la carte...

Notes et références

  1. M. Chalos, « Les travaux d'extension du port de Cherbourg », L'Illustration économique et financière, numéro spécial « La Manche », 28 août 1926.
  2. 2,0 et 2,1 Camille Théodore Quoniam, Pour le port de Cherbourg, Impr. E. Domin, Caen, 1921, pp. 62-63.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Le Journal de la marine marchande, n° 648, 3 septembre 1931.
  4. « Cherbourg, le plus grand port de guerre », Ouest-France, site internet, 13 mai 2014.

Liens internes