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« Pont de la Roque » : différence entre les versions

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Voici ce que dit la stèle commémorative située près du pont :
Voici ce que dit la stèle commémorative située près du pont :


[[Fichier:Pontdelaroque-stele.JPG|thumb|Stèle commémorative.]]
:'''DESTRUCTION DU PONT DE LA ROQUE'''''
:'''DESTRUCTION DU PONT DE LA ROQUE'''''



Version du 29 avril 2015 à 22:53

Ruines du Pont de la Roque.

Le Pont de la Roque est un ouvrage d'art de la Manche, situé à Montchaton et Orval.

C'est le premier pont permettant de franchir la Sienne, entre les communes d'Orval (rive droite) et de Montchaton et Regnéville-sur-Mer (rive gauche). Il se trouve sur la route de Coutances à Montmartin-sur-Mer (D20), à l'extrémité sud de la route touristique (D650) et au confluent de la Soulles et de la Sienne. Une aire de pique-nique y est installée avec une belle vue sur l'église de Montchaton et les pâturages des moutons de pré-salé du havre de Regnéville.

Histoire

Pont de la Roque.

Le pont moderne est situé cinquante mètres en amont le l'ancien. Inauguré en 1967. Il a remplacé un pont temporaire anglais de type "Bailey" installé à la fin de juillet 1944 et... garanti deux ans ! Celui-ci avait été mis en place pour remplacer le pont du XIXe siècle, détruit par la Royal Air Force pour gêner le repli des Allemands. Ce pont, dont il subsiste huit arches sur les onze qu'il comptait, avait été construit en 1852. Il n'était pas le premier, puisqu'un « Pt de La Roque » figure sur la carte de Cassini (feuillet de Coutances, 1754-1759).

Voici ce que dit la stèle commémorative située près du pont :

Stèle commémorative.
DESTRUCTION DU PONT DE LA ROQUE
« La Nasse percée »
« Dans le prolongement de l’Opération Cobra, la stratégie de l’armée américaine — qui convergeait vers Coutances à partir de Périers et Saint-Lô — consistait à couper la presqu’île du Cotentin au niveau de l’estuaire de la Sienne afin de prendre au piège les troupes allemandes demeurées au centre-ouest de cette presqu’île.
D’où l’acharnement de l’aviation alliée pour détruire ce pont de la Roque qui constituait, à l’ouest, l’ultime possibilité de repli des troupes ennemies vers Granville, Avranches et la Bretagne.
Plus de vingt bombardements ont été nécessaires pour détruire trois arches de ce pont (et plusieurs types d’avions, bombardiers « en piquée » (sic) et bombardiers moyens « Marauder » ont dû être successivement utilisés).
Un pilote canadien a payé de sa vie les difficultés d’attaque « en piquée » (sic) de cet ouvrage situé dans une vallée encaissée.
L’objectif stratégique ne fut toutefois pas atteint car la partie du pont qui enjambait la rivière « La Soulles » ne fut pas détruite et les colonnes allemandes purent franchir cette rivière et s’échapper par la route d’Orval vers Hyenville et Granville. »