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== Historique ==
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En [[1811]], [[Napoléon Bonaparte et la Manche|Napoléon]] concède à la ville la partie de grève s'étendant devant la [[Place de la République (Cherbourg-Octeville)|place d'Armes]] <ref name=Launey>Bernard Launey, ''Cherbourg 1900-1975'', imprimerie La Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 56-57. </ref>.


Le terrain est gagné sur la mer par un remblaiement qui commence en [[1836]] <ref name=Launey>Bernard Launey, ''Cherbourg 1900-1975'', imprimerie La Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 56-57. </ref>. La place prend son nom en [[1840]], à l'occasion du [[Retour des cendres de Napoléon à Cherbourg (1840)|transbordement des cendres de Napoléon I{{er}}]] en [[rade de Cherbourg]]. Elle s'appelait auparavant ''place des Remparts''<ref name=anecdotique >[[Raymond Lefèvre]], ''Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers'', éd. Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973 par La Dépêche.</ref>.
En [[1836]], un remblaiement permet d'aménager et d'agrandir le terrain <ref name=Launey/>, qui prend pour nom ''place des Remparts  ref name=anecdotique >[[Raymond Lefèvre]], ''Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers'', éd. Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973 par La Dépêche.</ref>. La place prend son nom actuel en [[1840]], à l'occasion du [[Retour des cendres de Napoléon à Cherbourg (1840)|transbordement des cendres de Napoléon I{{er}}]] en [[rade de Cherbourg]].


En [[1858]], elle se termine par le quai Napoléon, construit en granit et pavé sur une largeur de 10 mètres, en prolongement à la [[Petite jetée (Cherbourg)|jetée de l'Ouest]] <ref name=voyageur>''Le Voyageur à Cherbourg en 1858''. Cherbourg : Bedelfontaine & Syffert, 1858. p 16.</ref>. Elle est prolongée à l'ouest en [[1883]], « jusqu'aux terrains militaires de l'Onglet » par la destruction des maisons qui se trouvent là <ref name=Launey/>.
En [[1858]], elle se termine par le quai Napoléon, construit en granit et pavé sur une largeur de 10 mètres, en prolongement à la [[Petite jetée (Cherbourg)|jetée de l'Ouest]] <ref name=voyageur>''Le Voyageur à Cherbourg en 1858''. Cherbourg : Bedelfontaine & Syffert, 1858. p 16.</ref>. Elle est prolongée à l'ouest en [[1883]], « jusqu'aux terrains militaires de l'Onglet » par la destruction des maisons qui se trouvent là <ref name=Launey/>.

Version du 27 janvier 2016 à 11:52

La place Napoléon est une esplanade de Cherbourg-Octeville.

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Situation

Vue du quai Napoléon de Cherbourg en 1838, par Jean-Pierre Petit. Il s'agit d'une vision d'artiste, le monument en hommage au duc de Berry n'ayant jamais été sur la grève, et les textes anciens ne parlant pas de maisons sur le bord du quai.

La place Napoléon est bordée, d'ouest en est, par l'avenue de Cessart, la place de la République et le quai de Caligny, et au nord, par la plage verte.

Une large avenue rectiligne, à deux fois deux voies, la traverse de part en part. Elle est le lieu des défilés militaires, notamment le 14 juillet.

Elle reçoit, au sud-ouest, la rue de l'Onglet et rue Auvray, et, au sud-est, la rue de la Marine.

Historique

En 1811, Napoléon concède à la ville la partie de grève s'étendant devant la place d'Armes [1].

En 1836, un remblaiement permet d'aménager et d'agrandir le terrain [1], qui prend pour nom place des Remparts ref name=anecdotique >Raymond Lefèvre, Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers, éd. Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973 par La Dépêche.</ref>. La place prend son nom actuel en 1840, à l'occasion du transbordement des cendres de Napoléon Ier en rade de Cherbourg.

En 1858, elle se termine par le quai Napoléon, construit en granit et pavé sur une largeur de 10 mètres, en prolongement à la jetée de l'Ouest [2]. Elle est prolongée à l'ouest en 1883, « jusqu'aux terrains militaires de l'Onglet » par la destruction des maisons qui se trouvent là [1].

La statue de Napoléon Ier, réalisée par Armand Le Véel, en marque le centre. Elle est inaugurée le 8 août 1858 par Napoléon III.

Bâtiments remarquables

Hôtels Boislambert, Geufroy et de Traynel.
Hôtel Vautier (1885).
  • n° 18 : hôtel Vautier, construit en 1885 accueille longtemps le cercle naval[3] ;
  • n° 20 : hôtel Ducrest de Villeneuve, datant du Second Empire, abrite le Cercle naval[3], qui ferme à l'été 2014 [4] ;
  • n° 22 : hôtel Mabon de Beaulieu, datant du Second Empire[3] ;
  • n° 24 : hôtel Aubusson de Cavarley[3], en pierre et brique, construit en 1862 par Dominique Geufroy ;
  • n° 26 : hôtel Boislambert, construit en pierre et brique, en 1862 par Dominique Geufroy[3] ;
  • n° 28 : hôtel Geufroy[3]. Façade inspirée du style Louis XII. Réalisé par Dominique Geufroy en 1862. Il s'agit d'une des premiers bâtiments civils mêlant pierre et brique à Cherbourg.
  • n° 30 : hôtel de Traynel[3] ;
  • n° 34 : hôtel Lefebvre de la Grimonnière, du Second Empire[3].

Commerces et activités diverses

  • Maison du bâtiment
  • Météorologie nationale [5]
  • N° 10 : presbytère [5]
  • N° 14 : Maison Bissonnier (brocante) [6]
  • N° 22 : Mess des officiers [5]
  • N° 36 : A. Burnouf (automobiles) [7] ; Garage Burnouf (concessionnaire Citroën) [5] ; Garage Citroën [8]

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Bernard Launey, Cherbourg 1900-1975, imprimerie La Dépêche, Cherbourg, 1976, p. 56-57.
  2. Le Voyageur à Cherbourg en 1858. Cherbourg : Bedelfontaine & Syffert, 1858. p 16.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 et 3,7 Bruno Centorame, « Visite de Cherbourg » Annuaire des cinq départements de la Normandie, 2008
  4. Le Cercle naval de Cherbourg ferme ses portes », Ouest-France, 16 juillet 2014.
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 La Police cherbourgeoise vous renseigne, Imprimerie commerciale cherbourgeoise, sd [1953].
  6. Cherbourg-Éclair, 21 novembre 1928.
  7. Cherbourg-Éclair, 1er novembre 1923.
  8. Les Guides Bleus, Normandie, Librairie Hachette, 1972, p. 613.

Articles connexes